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Ebola : l’ONU appelle à redoubler d’efforts pour l’éradication complète du virus d’ici la mi-avril
Publié le jeudi 19 fevrier 2015   |  Service de Communication de l'ONU


Lutte
© AFP par DR
Lutte contre le virus Ebola
Septembre 2014


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Lors d'une réunion informelle de l'Assemblée générale des Nations Unies sur la crise d'Ebola en Afrique de l'Ouest, plusieurs hauts responsables de l'Organisation ont pris acte des progrès réalisés jusqu'ici dans la lutte contre l'épidémie, tout en appelant les Etats membres à rester mobilisés afin d'éradiquer complètement le virus d'ici la mi-avril 2015.

« Nous nous sommes réunis il y a cinq mois alors que le monde était sous le coup d'une flambée sans précédent du virus Ebola en Afrique de l'Ouest. L'épidémie gagnait du terrain heure par heure, devançant les efforts d'intervention », a rappelé à cette occasion le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, tout en remerciant les Etats membres pour leur soutien à la création inédite de la Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre Ebola (MINUAUCE).

« Aujourd'hui, nous sommes à la croisée des chemins. Le profil de l'épidémie d'Ebola a changé. Nous avons vu en 2015 un déclin significatif du nombre de nouveaux cas constatés dans les trois principaux pays affectés par le virus », s'est félicité le chef de l'ONU.

« Il y a désormais dix fois moins de personnes diagnostiquées chaque semaine qu'il n'y en avait en septembre de l'an dernier », a corroboré l'Envoyé spécial des Nations Unies sur Ebola, Dr. David Nabarro, s'exprimant également devant l'Assemblée.

S'il s'est félicité des « progrès remarquables » réalisés, Dr. Nabarro a cependant ajouté que l'éradication des derniers 10% d'infections à laquelle la communauté internationale doit maintenant s'atteler risque d'être l'étape la plus difficile de la réponse contre Ebola. « Jusqu'à ce que cette étape soit terminée, les pays touchés et le monde ne peuvent pas crier victoire », a-t-il ajouté.

« Bien que les chiffres globaux restent bien en dessous de ce que nous avons vécu en 2014, les taux d'incidence ont de nouveau augmenté en Guinée et en Sierra Leone au cours des dernières semaines », a déploré M. Ban, ajoutant que la moitié des personnes récemment infectées n'ont pas été en contact avec des personnes répertoriées comme ayant été atteintes du virus.

« L'identification et le suivi des personnes qui sont en contact avec les malades sont essentiels, car le seul lieu où ce virus peut survivre réside précisément dans les personnes. Si nous trouvons et surveillons chaque personne qui est en contact avec un malade, nous pouvons remonter et arrêter chaque chaîne de transmission, et mettre fin à cette épidémie rapidement et définitivement », a expliqué Dr. Nabarro, ajoutant que son ambition était d'être capable de déterminer avec quel élément porteur du virus chaque personne nouvellement diagnostiquée a pu être en contact.

« Notre action va être compliquée par la saison des pluies, imminente, durant laquelle d'autres maladies vont gagner du terrain et certaines routes vont devenir impraticables », a cependant mis en garde le Secrétaire général, précisant que la MINUAUCE mobilise actuellement des moyens supplémentaires pour aider les autorités nationales et locales de la Guinée et de la Sierra Leone à s'y préparer.

Selon son Envoyé spécial, la communauté internationale, les pays les plus touchés et la MINUAUCE doivent ainsi tout faire pour continuer de « garantir une surveillance élevée, identifier les personnes atteinte du virus Ebola, confirmer le diagnostic, fournir un accès rapide à un traitement efficace, identifier les personnes en contact avec des malades et les surveiller pendant 21 jours ».

« Nous redoublons d'efforts pour atteindre l'objectif fixé par les présidents des pays de l'Union du fleuve Mano le 15 février dernier : l'absence totale de nouveaux cas d'ici à la mi-avril, soit dans les 60 jours », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, soulignant que tout relâchement de la vigilance des populations, des gouvernements et des partenaires aurait un impact négatif, de même que toute baisse du financement par les pays donateurs.

« Si cet effort intensif doit être soutenu en 2015, le coût total sera d'environ 1,5 milliard de dollars. Or, le total des fonds disponibles à l'heure actuelle est d'environ 600 millions de dollars », a déclaré Dr. Nabarro.

« Je vous invite tous à continuer à soutenir les pays touchés pour lutter contre l'épidémie, ainsi qu'à les aider à prendre le chemin de la reprise sur long terme », a déclaré de son côté aux Etats membres le Président de l'Assemblée générale de l'ONU, Sam Kutesa. « L'engagement pris par les dirigeants régionaux de l'Union du fleuve Mano dans leur déclaration du 15 février 2015, afin d'atteindre l'absence totale de nouveaux cas dans les 60 jours, était une démonstration claire de la volonté de la région de lutter contre Ebola. Nous devons leur donner notre plein soutien », a-t-il conclu.

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