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Niger: Bosso ville fantôme après l’attaque de Boko Haram
Publié le samedi 21 fevrier 2015   |  RFI


Le
© Autre presse par Anouk Delafortrie
Le drapeau du groupe Boko Haram, visible au Nigeria, de la ville de Bosso au Niger, de l`autre côté du fleuve-frontière.


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Les forces tchadiennes engagées dans la lutte contre la secte islamiste Boko Haram sont déployées à Bosso aux côtés des forces nigériennes avec lesquelles elles ont affronté, le 6 février dernier, les islamistes. Depuis, cette ville du sud-est du Niger, vidée de ses habitants, est tenue par les deux armées qui constituent la force mixte.

De notre envoyé spécial,

Le camp des forces mixtes, situé à l’écart de la ville, est le seul endroit où se manifeste une présence humaine. Dès qu’on s’en éloigne pour arriver dans la ville, ce sont des rues désertes, un silence pesant. Ici, une cour avec des chambres aux portes entrouvertes, là des chèvres qui mangent des grains de maïs à travers un sac déchiré. Dans certaines cours, on peut apercevoir des ustensiles de cuisine éparpillés, des chiens couchés à l’ombre d’un muret ou d’un savonnier. De temps à autre, des poules traversent une rue en courant, mais aucune présence humaine. Les habitants de Bosso ont déserté la ville après les combats de début février. « Ils sont partis plus loin, vers Diffa avec les réfugiés nigérians qui s’étaient installés initialement », renseigne un soldat nigérien qui précise que « de temps à autre, quelques courageux reviennent en journée à l’aide de porte-tout pour récupérer des provisions ».

En s’éloignant de la ville vers le fleuve, on croise des soldats postés le long de la rive de la rivière Kamdougou Yobé qui sert de frontière naturelle entre le Niger et le Nigeria. Au loin, on aperçoit un pylône. C’est la ville nigériane de Malamfaturi. « Les islamistes ne sont pas loin. On peut les aperçevoir passer de temps à autre. Il leur arrive de planter leurs drapeaux. Parfois, ils se prennent à nous tirer dessus. Nous répliquons quand c’est nécessaire », explique le colonel Nguinambaye Bardé, un des chefs d’unité de l’armée tchadienne. Il arrache une jumelle de sa ceinture et inspecte l’horizon. Il n’y a rien.
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