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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Ouverture de la troisième session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication : Plusieurs points à l’ordre du jour dont l’examen du rapport du groupe de travail sur les exactions contre les médias et les journalistes
Publié le mardi 24 fevrier 2015   |  Le Sahel


M.
© Autre presse par DR
M. Abdourahamane Ousmane, président du Conseil supérieur de la communication (CSC), président en exercice du RIARC


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Le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane, a présidé, hier, l'ouverture de la troisième session ordinaire du Conseil au titre du mois de février 2015. C'était au niveau de la salle de réunion de ladite institution. Au total six (6) points sont inscrits à l'ordre du jour de cette session.
Il s'agit de l'examen et l'adoption du procès-verbal de la session ordinaire du mois de janvier 2015; les informations sur le Conseil Supérieur de la Communication(CSC); l'examen et l'adoption du rapport du groupe de travail chargé d'investiguer sur les exactions subies par les médias et les journalistes dans le cadre de la couverture des événements des 16, 17 et 18 janvier 2015; l'examen et adoption des rapports du Conseil de presse; l'examen et l'adoption du rapport de monitoring de la Direction du Pluralisme, de la Déontologie et de la Publicité et enfin questions diverses.
''La troisième session ordinaire du Conseil Supérieur de la Communication, au titre du mois de février 2015, intervient dans un contexte sécuritaire particulier. Depuis le 6 février, notre pays s'est résolument engagé dans la guerre contre la secte terroriste Boko Haram, une nébuleuse qui sème la mort, la terreur et la désolation dans plusieurs pays de la sous-région'', a dit le Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M. Abdourahamane Ousmane, à l'entame de son discours.

Il a aussi affirmé que dès les premiers affrontements, le peuple nigérien a exprimé son soutien indéfectible aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS), et sa solidarité à l'endroit des populations de la région de Diffa. Le président du CSC indique que c'est aussi avec la même détermination que le peuple nigérien a exprimé sa désapprobation vis-à-vis de la conception erronée de l'Islam, au nom de laquelle Boko Haram égorge les hommes et les enfants, après avoir enlevé les femmes et les filles pour en faire des esclaves sexuels. Au nom du CSC, M. Abdourahamane Ousmane a présenté aux familles des victimes civiles et militaires, ses condoléances les plus attristées, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés, et un bon retour aux déplacés dans leurs foyers respectifs.
Le Président du CSC a également souligné que la situation de guerre imposée à notre pays est depuis quelques jours au centre de l'actualité médiatique. ''Quoi de plus normal pour les journalistes nationaux et internationaux de couvrir cette actualité. Mais sa gravité et sa complexité appellent de leur part plus de rigueur, de professionnalisme et de responsabilité dans la collecte, le traitement et la diffusion de l'information. Les journalistes doivent impérativement faire la distinction entre l'information et la rumeur. Ils doivent savoir dissocier le factuel du virtuel. Enfin les journalistes doivent constamment faire le distinguo entre l'utile et le futile.'' a-t-il ajouté. Il s'est aussi réjoui de constater que la presse joue un rôle important, en contribuant à déconstruire le discours de Boko Haram, ce, en contribuant à dissiper les rumeurs, la peur et la psychose.
Revenant sur l'ordre du jour de la session, M. Abdourahamane Ousmane a indiqué que la session examinera entre autre le rapport du groupe de travail chargé d'investiguer sur les exactions subies par les médias et les journalistes dans le cadre de la couverture des événements des 16, 17 et 18 janvier 2015. En effet, aux termes des investigations menées, le groupe de travail a dressé un rapport qui comporte des constats et des recommandations en vue de palier les problèmes des exactions contre les médias et les journalistes au cours des manifestations publiques dans notre pays.

Samira Sabou

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