Les travailleurs viennent en effet d’observer, ce lundi, une journée de sit-in accompagnée par un blocage des activités de la société à la suite du refus du Directeur général de la SORAZ de respecter les termes et engagements du protocole d'accord signé le 17 février à Niamey.
Selon les membres du syndicat, les responsables chinois de la SORAZ ont remis en cause le protocole d’accord en invoquant un contentieux avec la Direction générale des impôts (DGI) qui risquerait de pénaliser la société. La direction de la SORAZ est allée jusqu’à menacer d’arrêter les activités de l’usine au cas où les pénalités qui ont été infligées à la société ne sont pas purement et simplement annulées.
Pour les responsables du syndicat des travailleurs de la SORAZ, c’est le gouvernement qui devrait assumer la responsabilité de cette situation puisqu’il refuse d’imposer à la direction de la société le respect de ses engagements contractuels et fiscaux.
En tout état de cause, les travailleurs nigériens de la SORAZ n’entendent pas baisser les bras. A la suite de la manifestation de ce lundi, ils ont décidé de bloquer les activités de la société et afin d’amener la direction de la société à de meilleurs sentiments, les travailleurs ont décidé de passer la nuit sur le site de l’usine en organisant des prières collectives afin de maintenir la pression pour un retour à la sérénité au sein de la seule et unique raffinerie du pays.
En début d’année, les travailleurs de la SORAZ avaient déjà engagé un mouvement social pour soutenir leurs revendications. Après plusieurs journées de débrayage, un protocole d’accord a été signé le 17 février dernier.
