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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Ouverture hier de l’atelier de formation sur les principes fondamentaux du Partenariat Public-Privé (PPP) : Pour un meilleur encadrement des projets de développement en PPP
Publié le jeudi 5 mars 2015   |  Le Sahel


Ouverture
© Autre presse par DR
Ouverture hier de l`atelier de formation sur les principes fondamentaux du Partenariat Public-Privé (PPP) : Pour un meilleur encadrement des projets de développement en PPP


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Le ministre du Commerce et de la Promotion du Secteur Privé, M. Alma Oumarou, a présidé, hier matin, dans la salle de réunion du 12eme étage de l'immeuble ex-BDRN, la cérémonie d'ouverture d'un atelier de formation des cadres relevant de son département ministériel et des structures sous tutelle sur les principes fondamentaux du Partenariat Public-Privé (PPP). Il s'est agi de doter les participants des instruments appropriés permettant de faciliter la compréhension des uns et les autres sur les principes fondamentaux régissant le PPP.
En prenant la parole à cette occasion, le ministre du Commerce et de la Promotion Privé M. Alma Oumarou a d'abord remercié la Cellule d'Appui au Partenariat Public Privé (CAPPP) pour avoir financé cette importante rencontre qui contribuera à renforcer les capacités des participants sur les modalités de mise en œuvre du Partenariat Public Privé qui est un mécanisme de financement de grandes infrastructures pour le développement économique et social de notre pays. En effet, M. Alma Oumarou a rappelé qu'avec un taux d'investissement moyen de 19% dans l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) contre environ 31% pour les pays émergents et en développement, les infrastructures de développement restent limitées, affectant la compétitivité de nos économies.

Ces constats nous interpellent tous, notamment sur l'importance de relever les défis liés à la dotation de nos économies en infrastructures, pour réduire significativement la pauvreté et envisager une entrée dans le cercle des pays émergents a confié le ministre en charge du Commerce. Pour M. Alma Oumarou, les contraintes budgétaires, renforcées par une croissance insuffisante et la contraction tendancielle de l'aide au développement, imposent un changement de paradigme dans la satisfaction des besoins de financement de nos économies. Pour ce faire, le ministre du Commerce a indiqué que nos pays devront relever le défi du financement qui reste la contrainte majeure.
Par ailleurs, il a précisé que le Partenariat Public Privé se définit comme un contrat par lequel l'Etat confie à un tiers, pour une période déterminée, en fonction de la durée d'amortissement des investissements, une mission de construction, d'entretien, de maintenance et d'exploitation d'équipements ou de biens immatériels, au titre de la fourniture de services publics traditionnellement dévolue à la puissance publique. De ce fait, ce mécanisme constitue une solution alternative à la faiblesse des ressources publiques, en ce qu'il permet de réaliser des ouvrages d'utilité publique sans recours immédiat aux budgets nationaux, les financements devant être produits par le
partenaire privé qui assure sa rémunération à travers l'exploitation de l'ouvrage sur la durée du contrat a-t-il fait remarquer.
M. Alma Oumarou a noté que les Projets en Partenariat Public Privé, qui ont connu un essor dans les pays émergents, peuvent ainsi tenir une place importante dans la stratégie de développement des Infrastructures de base telles que les routes, la fourniture d'électricité, d'eau, l'assainissement, le transport, l'énergie et les NTIC. Notant que les coûts de financement élevés des grandes infrastructures affectent considérablement les capacités financières de l'Etat, il a expliqué que les Projets en Partenariat Public Privé sont une opportunité qui permettra
d'économiser des ressources financières qui pourront être consacrées à des dépenses sociales prioritaires. Il a aussi notifié que les contrats de partenariat publics privés allègent les dépenses sur le budget de l'Etat, améliorent la qualité du service public ; ils permettent un partage du risque avec le privé et facilitent la réalisation de ces investissements indispensables pour le développement économique et social.
Comme l'a souligné le ministre Alma Oumarou, le Partenariat Public Privé se présente donc comme une technique moderne particulière de financement de projets d'infrastructure sur laquelle le gouvernement ambitionne de s'appuyer pour accélérer l'équipement du Niger en infrastructures structurantes et booster ainsi le développement de son économie. Il a, à cet effet, évoqué la
signature de dix (10) conventions de Partenariat avec divers investisseurs privés pour la réalisation des projets s'articulant autour des Axes 4 et 5 du PDES notamment les infrastructures des secteurs de l'Education et de la Santé. Il s'agit des immeubles administratifs, des logements sociaux, des Cités universitaires et Collèges Techniques et des ambulances pour un montant de plus de 450 milliards de F CFA.
C'est donc, tirant les leçons des succès enregistrés dans le cadre de cet ambitieux projet de développement, que l'Etat a décidé d'accorder une plus grande attention aux PPP dans le cadre du financement du plan d'actions prioritaires de son Plan de développement économique et social PDES 2012-2015 ainsi que du prochain PDES 2016-2018.
Il importe de souligner qu'à travers la création de la Cellule d'Appui au Partenariat Public Privé (CAPPP), le Président de la République a voulu donner à la Promotion des investissements une place stratégique de première importance dans l'architecture institutionnelle du Niger, pour en faire un instrument catalyseur des politiques de développement. Il s'agit pour le gouvernement, de hisser les Projets en Partenariat Public Privé et la promotion des investissements à la hauteur des enjeux économiques afin de favoriser le financement approprié de projets d'investissements structurants, dans les secteurs prioritaires de l'économie nationale.
Laouali Souleymane

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