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Boko Harem/Appel de l’opposition à la guerre civile : Mise en garde de la femme Nigérienne aux leaders politiques
Publié le lundi 9 mars 2015   |  tamtaminfo


Déclaration
© Autre presse par DR
Déclaration des Femmes ARDR du 25 février 2015


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A l’issue d’une marche de protestation (contre les actes de violence perpétrés contre les populations et leurs biens dans la région de Diffa par la secte islamiste Boko Haram) organisée samedi à Niamey en prélude à la commémoration de la Journée internationale de la Femme, les différentes associations ont remis au premier ministre M. Brigi Rafini un document intitule «Appel des femmes du Niger » dans lequel elles rejettent toute forme de violence. «Aucun individu ni groupe d’individus ne peut se faire justice en prenant les armes contre son pays » ont-elle déclaré, rejetant ainsi l’appel à la guerre civile lancé le 20 février dernier par les formations politiques de l’opposition réunies au sein de l’ARDR.
Les femmes nigériennes regroupées au sein des différentes associations féminines ont lancé une sévère mise en garde à la classe politique nigérienne sur l’éventualité d’une guerre civile appelant tout le peuple nigérien à s’opposer à tout conflit, quelle que soit sa nature, à plus forte raison un conflit armé, comme forme privilégiée de l’expression de toute frustration ou de toute exigence personnelle ou collective.
Les élections de 2016 « seront « libres, crédibles et transparentes » assure le camp présidentiel
A l’issue d’une marche de protestation (contre les actes de violence perpétrés contre les populations et leurs biens dans la région de Diffa par la secte islamiste Boko Haram) organisée samedi à Niamey en prélude à la commémoration de la Journée internationale de la Femme, les différentes associations ont remis au premier ministre M. Brigi Rafini un document intitule «Appel des femmes du Niger » dans lequel elles rejettent toute forme de violence. «Aucun individu ni groupe d’individus ne peut se faire justice en prenant les armes contre son pays » ont-elle déclaré.
Au-delà de la secte Boko Harem qui a lancé plusieurs attaques meurtrières sur le département de Diffa, cette déclaration constitue également un cinglant désaveu à l’appel lancé (pour la guerre civile en lieu et place des élections) par les leaders de l’opposition politique réunie au sein de l’Alliance pour la Réconciliation la Démocratie et la République (ARDR). Dans une déclaration rendue public le 20 février dernier, l’ancien président du MNSD-Nassara, M. Seini Oumarou avait ouvertement appelé les militants de l’opposition a se préparer à une guerre civile enfin d’empêcher la tenue des prochaines élections au Niger en 2016 au motif qu’elles ne seront pas libres, démocratiques et transparentes.
Juge irresponsable par plusieurs observateurs de la scène politique nationale, cet appel est de plus en plus décrié par les différentes couches socio-professionnelles et politiques du Niger qui estiment que l’heure est plutôt à l’unité nationale et la mobilisation générale contre la secte Bioko Harem qui menace gravement la stabilité de notre pays.
Les élections municipales et législatives de 2015 et la présidentielle de 2016 « seront « libres, crédibles et transparentes », a assuré pour sa part M. Bazoum Mohamed, président du parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNSD-Tarayya), principal parti de la mouvance présidentielle pour qui les accusations de fraudes et partialité de la Cour Constitutionnelle lancées par l’opposition sont sans fondement et relèvent de la mauvaise foi.

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