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24 soldats et policiers tués en un mois au Niger dans la lutte contre Boko Haram (police)
Publié le mardi 10 mars 2015   |  AFP


Attaques
© Agence de Presse Africaine par DR
Attaques de Boko Haram au Niger situation à Diffa
Face aux attaques et aux attentats de boko haram les populations de diffa quittent la ville


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24 soldats et policiers nigériens sont morts dans la lutte contre le groupe islamiste nigérian Boko Haram, dont les combattants attaquent depuis un mois le sud-est du Niger, frontalier avec le Nigeria, a annoncé mardi la police nationale.

"Le bilan provisoire de la crise s’établit ainsi à la date du 8 mars 2015 : 24 éléments des forces de défense et de sécurité tués, 38 blessés", a déclaré Adily Toro, le porte-parole de la police nationale du Niger, lisant un communiqué devant les journalistes.

"513 éléments de Boko Haram ont été tués, dont 292 physiquement enterrés à Bosso", une ville située près du lac Tchad, où la première offensive des islamistes le 6 février s’est révélée très meurtrière, a ajouté Adily Toro.

Les bilans communiqués par les pays combattant Boko Haram (Nigeria, Tchad, Cameroun et Niger) sont souvent très défavorables aux islamistes, sans qu’il soit possible d’obtenir un état des pertes humaines venant d’autres sources, aucun acteur tiers (ONG, ONU) n’étant présent dans les zones de combat.

M. Toro a également recensé un civil décédé.

Le bilan ne tient pas compte des victimes des deux camps depuis l’offensive terrestre et aérienne lancée dimanche par les armées du Niger et du Tchad contre Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, a expliqué une source sécuritaire.

Il ne prend pas non plus en considération le bombardement mi-février du village nigérien d’Abadam, frontalier avec le Nigeria, qui a fait officiellement 36 morts et une vingtaine de blessés civils.

Le gouvernement nigérien a ouvert une enquête pour déterminer d’où venaient les avions responsables du drame, dont les résultats n’ont pour l’instant pas été rendus publics.

216 personnes sur les 347 arrêtées dans la région de Diffa (sud-est) pour leur appartenance présumée à Boko Haram sont actuellement gardées à vue à la cellule anti-terroriste de Niamey, d’après le porte-parole.

Les armées nigérienne et tchadienne ont lancé dimanche une offensive au Nigeria contre Boko Haram, qui leur a permis de reprendre la ville nigériane de Damasak, que les islamistes tenaient depuis novembre.

D’après une source sécuritaire tchadienne, quelque 200 combattants du groupe extrémiste ont été tués à Damasak, pour 10 tués et 20 blessés parmi les soldats tchadiens.

Une source hospitalière à Diffa, principale ville du sud-est du Niger située à une trentaine de kilomètres de Damasak, a de son côté mentionné 33 militaires blessés, sans préciser leur nationalité.

Ni le gouvernement ni l’armée du Niger n’ont fait de déclaration sur ce succès militaires.

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