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Areva a licencié 170 salariés sur le gisement d’Imouraren au Niger
Publié le mercredi 11 mars 2015   |  AFP


Uranium:
© Autre presse par DR
Uranium: les autorités du Niger pourraient renoncer à durcir la fiscalité sur Areva


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Areva a licencié 170 salariés au Niger, dans le cadre d'un plan social sur le chantier de la mine d'uranium d'Imouraren (Nord), suspendu depuis août dernier, a déclaré mardi un porte-parole du spécialiste français du nucléaire.

"Un plan social a été mis en oeuvre", a affirmé le porte-parole, confirmant ainsi les informations de deux ONG locales.

Sur les quelque 220 personnes travaillant sur le projet minier, 170 ont été licenciées et 17 ont été "repositionnées sur d’autres entités d’Areva ou des entreprises externes", a-t-il détaillé, ajoutant qu'un volet d'aide à la création d'entreprise avait aussi été proposé.

Imouraren SA, société détenue à 56% par Areva, à 34% par le Niger et à 10% par le Sud-Coréen Kepco, ne conserve ainsi que 40 salariés à Imouraren, qui "préparent la mise sous cocon du site, en vue de son futur redémarrage quand les conditions de marché le permettront", a ajouté le porte-parole.

Les travaux sur ce gisement géant d'uranium, commencés en 2009, ont été suspendus sine die en août en raison de la chute des prix de l'uranium, divisés par deux en trois ans après l'accident de la centrale japonaise de Fukushima et à la révision à la baisse des perspectives de croissance du parc nucléaire mondial.

Le risque jihadiste et terroriste élevé dans le Sahel a aussi contribué à cette décision, selon une source diplomatique interrogée en novembre.

Lors d'une visite au Niger en novembre, le Premier ministre français Manuel Valls a déclaré espérer le démarrage de l'exploitation "avant la fin de la décennie".

Le plan social a été annoncé en interne le 20 décembre et plusieurs réunions de concertations avec les salariés ont eu lieu au cours du mois de janvier, a expliqué le porte-parole, ajoutant que les indemnités de licenciement avaient été fixées à neuf mois de salaire, contre un minimum légal de cinq mois.

Areva compte par ailleurs deux mines d'uranium en activité à côté d'Arlit, dans le Nord du Niger, via deux sociétés, la Somaïr et la Cominak, qui représentent près de 35% de sa production totale de ce minerai, qui sert de combustible aux centrales nucléaires une fois enrichi.

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