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Mali: début d’une réunion de la rébellion à dominante touareg sur l’accord d’Alger
Publié le mercredi 11 mars 2015   |  AFP


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© Autre presse par DR
Le jihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar


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Bamako, Une réunion de la rébellion à dominante touareg du nord du Mali a débuté mercredi à Kidal, dans l’extrême nord-est du pays, pour se prononcer sur l’accord de paix d’Alger déjà paraphé par le gouvernement, a appris l’AFP auprès de participants.

"Des diplomates de plusieurs pays européens à Bamako envisagent de se rendre à Kidal si la situation le permet pour encourager à la signature de l’accord", a affirmé de son côté une source diplomatique malienne.

La pression, déjà forte sur les rebelles pour signer ce document, s’est intensifiée à la suite de l’attentat meurtrier du 7 mars à Bamako, revendiqué par le groupe jihadiste Al-Mourabitoune de l’Algérien Mokhtar Belmokhtar. Il a été interprété par la communauté internationale et le gouvernement malien comme une tentative de saboter la paix.

Entre 150 et 200 personnes venues de toute la région, notamment de Mauritanie, du Niger, de Libye et d’Algérie, en grande majorité des Touareg et leurs alliés, participaient à ces consultations, qui devraient durer plusieurs jours, a précisé sous le couvert de l’anonymat un membre du comité d’organisation.

La réunion a débuté par une lecture et un résumé de l’accord paraphé le 1er mars à Alger par les représentants du gouvernement malien et des groupes armés qui le soutiennent, selon la même source.

La rébellion avait demandé un "délai raisonnable" pour consulter sa base après avoir exigé en vain des amendements à ce document, fruit de huit mois de négociations sous l’égide de l’Algérie.

La rébellion comprend le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA), la Coalition des peuples de l’Azawad (CPA) et une branche du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA).

Le nord du Mali était tombé au printemps 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda.

Ils en ont été partiellement chassés par l’opération militaire Serval, lancée à l’initiative de la France en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 l’opération Barkhane, dont le rayon d’action s’étend à l’ensemble de la région sahélo-saharienne. Mais des zones entières échappent toujours au contrôle de Bamako.


sd-sst/cs/tmo



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