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Communique de presse de la direction générale de la police nationale (DGPN)
Publié le jeudi 12 mars 2015   |  Actuniger


Communique
© Autre presse par DR
Communique de presse de la direction générale de la police nationale (DGPN)


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En application de l’article 68 de la Constitution du 25 novembre 2010, de la loi numéro 98-024 du 11 aout 1998 et de la loi numéro 2002-du 30 au 31 décembre 2002,l’état d’urgence a été proclamé dans la région de Diffa, sur proposition du Ministre de l’intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires Coutumières et Religieuses et par décret numéro 2015-073/PRN/MDN/MISPD/ACR/MJ du 10 février 2015.

A titre de rappel, l’état d’urgence confère à l’autorité civile, responsable du maintien de l’ordre, des pouvoirs exceptionnels en plus des pouvoirs de police du temps normal. Ainsi, des mesures restrictives de libertés de mouvements des personnes des véhicules et des motos ont été prises, sur toute l’étendue de la région dont :

- Le couvre -feu de 20h à 06 h du matin, pour tous les véhicules civils ;

- L’interdiction de circulation des motos sur toute l’étendue de la région ;

- L’interdiction du transport de poivre et poisson fumé vers le Nigeria ;

- L’interdiction de vente en détail et de transport hors norme de carburant.

En dehors de ces mesures prises, la population a volontairement abandonné certaines pratiques telles que la circulation en ville au-delà de 21h et le port du voile intégral pour les femmes depuis l’attentat kamikaze du 09/02/2015.

Pendant la période d’état d’urgence, des opérations de ratissage et de bouclage ont successivement concerné les quartiers de Cameroun et Kanoumbri à N’Guigmi ;Abdouri à mainéSoroa ; Diffa Koura à Diffa et Bagara à Diffa.

Cette opération a permis de mettre la main sur plus de 347 individussuspectésd’être proches de la secte BokoHaram.Parmi eux 132Individus ont été déférés. Actuellement, 216éléments de la secte HB sont en garde à vue dans les locaux de la cellule anti-terroriste.

La mesure d’état d’urgence a permis aussi la réduction des risques d’attaques par les éléments de la secte BH du fait de l’interdiction totale de circulation des motos et véhicules de 20h à 6h,la réduction des risques d’infiltration et d’introduction des armes par l’interdiction de circulation des véhicules de transport du poisson fumé et du poivron.

Ces mesures ainsi que les résultats qu’elles ont permis d’atteindre ont redonnéde l’espoir à la population, qui a commencé à regagner ses foyers et s’adonne à ses occupations habituelles.

Le bilan provisoire de la crise s’établit à la date du 08/03/2015 ainsi qu’il suit :

Côté ami : vingt quatre (24) éléments FDS tués, (38) autres blessés et un(1) civil tué ;

Côté ennemi : cinq cent treize (513) éléments de la secte BokoHaram tués dont deux cent quatre-vingt-douze(292) physiquement enterrés à Bosso et treize (13) à Karamga.

Il est important de préciser que ces résultats ont été atteints grâce à la décision prise par les autorités à travers la proclamation de l’état d’urgence le 10/02/2015 et à l’adhésion de la population qui n’a pas hésité à dénoncer les complices.

Cependant, beaucoup reste à faire pour ramener la sérénité d’antan, car l’ennemi est de plus en plus menaçant en direction du territoire nigérien plus précisément dans la région de Diffa, raison pour laquelle les autorités nigériennes à travers l’Assemblée nationale ont prolongé l’état d’urgence dans la région de Diffa sur une période de 3 mois à l’issue d’un vote à l’unanimité. Cette mesure permettra aux FDS de mener à bien leur mission dans le respect strict des droits de l’homme et des lois et règlements de la République.

Ces mesures décidées par les autorités administratives de la région visent uniquement à sécuriser davantage les populations et leurs biens.

Ces mesures qui sont provisoires prendront fin-dès que les menaces cesseront contre la population de la région de Diffa et l’intégrité du territoire national.

Nous tenons à prodiguer quelques conseils à la population de Diffa :

1- Eviter d’approcher les positionnements des FDS dans la mesure du possible;

2- Respecter scrupuleusement les mesures prévues dans le cadre de l’état d’urgence ;

3- coopérer avec les Forces de défense et de sécurité, en signalant aux autorités compétentes tout individu ou comportement suspect.

Capitaine Adili Toro Maïnassa

Service central de l'Information, Relations publiques et Sport de la Direction générale de la Police nationale (DGPN)

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