Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article





  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Politique

Conférence DOHA 2007 : Le ministre Cissé sur les traces des 300 millions de dollars promis à Tandja
Publié le jeudi 19 mars 2015   |  Actuniger


Le
© Autre presse par dr
Le ministre nigérien du plan, de l`aménagement du territoire et du développement communautaire M. Amadou Boubacar Cissé


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le ministre d'Etat chargé du Plan, de l'aménagement du territoire et du développement communautaire Amadou Boubacar Cissé, a effectué du 22 au 23 février 2015 à Djeddah, une mission au siège du groupe de la Banque islamique de Développement (BID) et de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI).

Le ministre a profité de son séjour consacré à la recherche de fonds pour le financement du Programme de développement économique et social (PDES), pour évoquer avec les responsables de l’OCI, la situation des dons de 309 millions de dollars promis au Niger en 2007 lors de la conférence de DOHA.

Selon le décompte établi par le secrétaire général de l’OCI et rapporté par le cabinet du ministre d’Etat dans les colonnes du quotidien gouvernemental, « à ce jour, seul le Qatar a débloqué 5 millions de dollars que l'OCI a utilisés pour financer des projets à hauteur de 4,5 millions de dollars, le reliquat ayant servi au fonctionnement du bureau de l'OCI à Niamey dont la visibilité doit être améliorée et renforcée ».
Il convient de rappeler que c’est en juin 2007, sous le régime de Tandja Mamadou, que s’est tenue à Doha et à l’initiative de l’OCI , une conférence internationale « sur la consolidation de l’autosuffisance alimentaire au Niger ». A cette occasion, les partenaires du Niger ont promis une enveloppe de près de 368 millions de dollars américains étalés sur cinq ans, en donation directe et indirecte en faveur du Niger.
A l’époque, c’était Seyni Omar en sa qualité de premier ministre qui est allé défendre l’appel du Niger à la solidarité internationale. Le plan qui a servit de plaidoyer à la délégation nigérienne était axé autour de trois principaux points. Il s’agit du développement agricole sur une superficie de 24. 000 hectares, une meilleure exploitation des eaux de pluie et la création immédiate d'un stock de 150. 000 tonnes de denrées alimentaires à utiliser en cas de crise ». L’évènement a été une réussite puisqu’en plus des contributions annoncées, près de 76 pays, organisations internationale et agences caritatives se sont fait représentés à la Conférence. Un succès diplomatique pour le Niger comme l’a souligné la ministre des Affaires étrangères de l’époque, Aichatou Mindaoudou.
Alors que les sommes annoncées devraient, en principe, être mis à la disposition du Niger avant 2012, voilà qu’il ressort que seuls quelques miettes ont été effectivement décaissées au profit du pays. Il est vrai qu’entre temps, la crise économique mondiale est passée par là et dans le même temps, le Niger a fait face à de nouvelles crises alimentaires. Les promesses des donateurs sont donc restées lettre morte et c’est pour cette raison que le gouvernement nigérien a tenu à faire le point sur les engagements pris à l’égard de notre pays.
C’est dans la même droite ligne que le régime actuel a requis, sous l'égide du Qatar, l'organisation d'une nouvelle conférence de financement. Il va sans dire que le contexte tant politique qu’économique et social a changé depuis. Le Niger s’est doté de nouveaux programme de développement dont la mise en œuvre nécessite de financements afin d’atteindre les ambitieux objectifs visés notamment à travers le PDES. En attendant le ministre d'Etat a « suggéré à l'OCI de s'informer davantage sur le maintien ou non des annonces formulées en 2007 à la conférence de Doha, en attendant que, le 28 mars 2015 au Koweït, l'OCI et le Qatar arrêtent leur ligne de conduite, à la prochaine conférence des ministres des Affaires étrangères de l'OCI ».
Voilà qui remet à l’ordre du jour la question des fameux 400 milliards que Tandja avait affirmé avoir laissé dans les caisses de l’Etat avant de se raviser et de se référer aux coffres de la BID de Djeddah. Un petit parfum de vérité donc mais qui a été englouti par des considérations politiciennes même s’il ne s’agissait que de promesses en l’air que le gouvernement de la 7e République cherche aujourd’hui à retrouver les traces, auprès des donateurs, bien évidement.



A.Y. Barma

 Commentaires