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Mutation sociétale Une femme égorge son mari au quartier Wadata
Publié le vendredi 20 mars 2015   |  Le Monde d’aujourd’hui N°119




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Le travestissement des mœurs est désormais une réalité dans notre pays car l’on assiste ces derniers à des histoires rocambolesques qui jurent d’avec les valeurs de notre communauté.
Les faits… Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, une femme, vivant au quartier Wadata de Niamey, après avoir été divorcée par son mari, a pris en pleine nuit la macabre décision de mettre fin tout simplement à la vie de son époux.
Selon un des témoins oculaire ayant constaté les faits avant même d’alerter la police, elle a égorgé son mari avec un couteau pendant qu’il dormait sur le salon. Apres avoir commis cette forfaiture, la bonne dame est allée réveiller son voisin pour lui demander de venir voir que son mari a piqué une de ses crises de tension. Le voisin, ayant constaté la nature et l’état du défunt, a demandé à la dame de venir rester dans sa chambre avec sa femme et lui était sorti entre temps pour avertir les proches du monsieur qui vivaient aussi à proximité de celui-ci.
Aux environs de 3 heures du matin, la police alertée a aussitôt débarqué sur les lieux pour commencer l’enquête selon toujours le même témoin qui est en même temps un cousin à la victime. Le lendemain matin, vers 8h donc le vendredi, la police a emporté le corps avec elle. La bonne dame, après quelques questions, a reconnu que c’est elle qui a tué son mari. Elle a ensuite sorti l’arme du crime qu’elle a cachée ainsi qu’un récipient dans lequel elle a enfoui les linges ayant servi à nettoyer la scène de crime.
Les causes…. Pour une première source, le monsieur avait émis le désir de se remarier mais sa femme n’a pas gobé cet état de fait, ce qui a déclenché une vague de disputes entre eux et cela a abouti au crime. Selon une seconde source, le cousin du défunt ayant témoigné sur les ondes d’une radio de la place, le mari égorgé n’a pas voulu se marier. Plutôt, c’est lors d’une dispute avec sa femme, et que par la gravité des choses et malencontreusement, il a giflé sa femme et celleci, lui a retourné la gifle.
C’est pourquoi il l’aurait répudiée. Apres le divorce, selon la religion musulmane, le mari doit garder sa femme sous le même toit que lui jusqu’à l’expiration du délai de viduité avant que celle-ci ne soit enfin totalement libre. Sous le coup de la colère, et seulement trois jours après, la femme égorgea son mari. Elle a été conduite à la police judiciaire selon le même témoin. Architecte de son Etat, il a eu trois enfants avec elle. La plus grande fille est âgée de 8 ans. Les conséquences…
L’acte ignoble posé par cette femme, quelles que soient les raisons et les motivations ayant conduit à le poser, pose véritablement la question du respect de la vie d’un être humain, sacré par tous les documents du monde. L’éducation sociale, était un rôle que jouait éminemment l’école. La mission d’éducation sociale des membres de la communauté a été reléguée au second rang ou même carrément abandonnée. Et toute la communauté doit en faire son affaire quotidienne pour stopper la propagation de ces mauvais comportements et à l’école et dans la vie active. Hier comme aujourd’hui, l’école ne peut pas tout faire !

DAN SARKI

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