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Route Bella-Gaya : Avec (3) trois milliards d’impayé, l’entreprise menace d’arrêter les travaux
Publié le mardi 16 juillet 2013   |  tamtaminfo.com


Marché
© Autre presse par DR
Marché du bitumage de la route Maradi-Madarounfa-Frontière


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Démarrés en 2011, pour s’achever dans un délai de 15 mois, les travaux de réhabilitation de la route Bella-Gaya ont comme on le sait, fait couler beaucoup d’encres sur cette lenteur avec laquelle évolue le chantier.

Une situation qui n’a pas manqué de faire des vagues quant aux capacités matérielles et humaines de l’entreprise à réaliser les travaux avec le professionnalisme requis et dans les délais impartis. Loin de revenir sur les multiples contraintes auxquelles avait été confronté le groupement d’entreprises OK/SACBA, maitre d’ouvrage de cette infrastructure, nous faisons remarquer que cette situation qui a longtemps paralysé notre économie, pourrait avoir d’autres raisons plus profondes que cette étiquette d’incapacité collée à tort ou à raison à l’entreprise.

En effet, comme cela avait été le cas après le démarrage des travaux, où l’Etat nigérien avait mis du temps dans le premier décaissement au titre de sa contrepartie, cette fois –ci encore, la même situation de décaissement serait la principale cause de cette len teur que l’on constate dans le bouclage des travaux. Selon une source, l’entreprise accuserait en ce moment trois (3) milliards de francs CFA que l’Etat nigérien devrait lui verser depuis pratiquement un an.

Ainsi, pendant que certains nigériens se livrent à une campagne de médisance gratuite et injustifiée contre l’entreprise, notre gouvernement affiche pour sa part, une incapacité notoire à honorer ses engagements vis-à-vis de cette entreprise dont la crédibilité était mise à rude épreuve. Selon donc la même source, lasse des multiples promesses non tenues, la direction de l’entreprise aurait opté pour la méthode forte, en menaçant de rompre purement et simplement le contrat. Dans une correspondance adressée au ministre de l’équipement, elle aurait exigé le paiement sans condition de ces arriérés sous peine donc d’arrêter le chantier.

Comme l’on peut le constater, depuis le démarrage de ce chantier, le gouvernement nigérien a jusqu’ici fait preuve d’inconstance dans les paiements de sa contrepartie et reste au centre des difficultés rencontrées dans l’exécution des travaux de cette route hautement stratégique pour les approvisionnements internationaux du Niger. Cette attitude d’indifférence affichée de nos dirigeants dans l’accomplissement d’une oeuvre aussi importante que cette route, n’est pas de nature à faire prospérer nos entreprises Africaines qui constituent les forces endogènes sur lesquelles nous devons désormais compter pour le développement de notre sous région en particulier et de l’Afrique en général.

C’est le lieu d’évoquer le climat qui avait prévalu dès l’acquisition de ce marché par cette entreprise, où diverses actions de sape avaient été menées par certains individus à la solde de sociétés concurrentes prêtes à porter atteinte au label de la boite. Mais, en dépit de toutes ces campagnes, grâce à un potentiel matériel dont aucune de ces sociétés ne dispose, la réalité est plus que visible sur le terrain où la qualité des travaux et les multiples prouesses réalisées forcent le respect et méritent alors que les nigériens désabusés par une campagne d’intoxication, comprennent enfin qu’une route d’une facture jamais égalée leur a été construite dans des conditions particulièrement pénibles par une entreprise Africaine.

Ainsi en dépit des multiples contraintes, la détermination morale de l’entreprise a permis la poursuite des travaux de cette route de référence jamais construite dans la sous région. Au stade actuel d’avancement, les travaux ont presque atteint le village de Kaoura Ndébé, à environ dix km de Bella. Pour conclure, les Nigériens doivent se convaincre que Bella-Gaya s’impose en infrastructure de taille qui répond aux exigences d’une route de référence contribuant au renforcement de l’intégration Africaine. C’est pourquoi, nous devons éviter de jeter en pâture nos acquits et croire en la capacité de nos forces endogènes.

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