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Examen BEPC à Dosso : des bavures au niveau de la surveillance
Publié le mardi 16 juillet 2013   |  tamtaminfo.com


Examens
© Autre presse par DR
Examens de fin d`année : vue d`une salle d’examen


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Les vielles pratiques ont la vie dure a-t-on coutume de dire devant certaines répétitions douloureuses de l’histoire. Longtemps décrié, le phénomène de fraude aux examens semble s’imposer en véritable cancer dont la progression évolue devant l’absence de thérapie adéquate.

Ainsi à l’instar de certaines localités du pays, à Dosso les examens du BEPC n’ont pas échappé à cette mauvaise pratique qui mine l’école nigérienne. Il s’est agi de deux jurys où étaient corrigées les copies de Falmey et de Kiéché Doutchi, au niveau desquels l’on a constaté l’uniformité des réponses sur toutes les copies. Après investigations sur le cas de Kiéché, un surveillant de salle a fini par faire des aveux, en reconnaissant avoir laissé les enfants tricher.

Quant au cas de Falmey, il faut dire qu’aucune preuve matérielle pouvant justifier un cas de fraude n’a jusqu’ici été donnée, même si la taille des notes en français et en math reste suspecte. A Dosso, l’on se rappelle qu’à la veille des examens, le directeur régional de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues DREN/APL a réuni les différents acteurs pour une mise en garde à l’endroit de tous ceux qui nourrissent éventuellement l’idée de s’adonner à cette pratique.

Il a affirmé que par souci de tenir des examens saints et propres, les responsables en charge de l’éducation au plus haut niveau, ont engagé une vraie offensive contre la fraude, en mettant en place tout le dispositif nécessaire pour prévenir et châtier n’importe quel cas. Le cas de Kiéché confirme en effet, que quoi qu’on dise, ce phénomène reste et demeure imputable au corps enseignant qui constitue le centre névralgique de la question. Et d’ailleurs, il n’est un secret pour personne, que les principales raisons qui poussent nos enseignants dans cette voie sont ; la corruption et le régionalisme affiché de nos dirigeants politiques.

En effet, si certains s’y adonnent pour de l’argent, beaucoup par contre le font dans le seul but disent-t-ils d’aider les enfants de la région. Deux raisons déplorables qui sont aujourd’hui à l’origine des vrais maux qui gangrènent le bon déroulement de notre école. Comme l’on peut le constater, cette fraude est tellement encrée dans nos moeurs qu’en dépit de toutes dispositions prises chaque année, le phénomène continue paisiblement de prendre de l’ampleur. S’il faut parler du cas de Dosso, il faut bien comprendre que cela ne constitue qu’un cas isolé fasse à certaines régions où officiellement des politiciens ordonnent d’aider les enfants.

Allez jeter un coup d’oeil sur les résultats de Tahoua ou ailleurs vous comprendrez alors ce qui se passe réellement dans cette sphère des examens désormais plus politique qu’académique.

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