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90 agents des services de sécurité et acteurs de la société civile de l’espace CEDEAO en formation sur la gestion de la sécurité aux frontières et la prolifération des armes de petits calibres à Niamey
Publié le mardi 16 juillet 2013   |  Le Sahel




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La Commission nationale pour le contrôle et la collecte des armes illicites (CNCCAI) et le Centre international Koffi Anane pour la formation en maintien de la paix (KAIPTC) organisent depuis ce matin à Niamey, deux stages de formation. L'un sur la gestion de la sécurité aux frontières, l'autre sur la, prolifération des armes légères et de petits calibres. L'ouverture des travaux s'est déroulée à l'auditorium Sani Bako du ministère des Affaires étrangères sous la présidence du Ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires religieuses, M. Abdou Labo. L'on notait à cette occasion la présence du Chef d'état major de l'armée de terre, des représentants du PNUD, de la JICA et de la CEDEAO et de plusieurs autres personnalités civiles et militaires.

Ces deux (2) stages de formations s'inscrivent dans le cadre d'un programme élaboré et exécuté par le Centre Koffi Anane (KAIPTC), dénommé ''Projet Sahel''. La présente formation regroupe quelque 90 participants, dont une trentaine venue du Bénin, du Burkina Faso, du Ghana, du Mali, du Nigeria et du Sénégal. Les participants sont issus des services de sécurité, des armées, mais aussi des professions judiciaires (magistrats, avocats, etc.) et des organisations de la société civile. Quant aux formateurs, ils proviennent du Ghana, du Mali, du Nigeria et du Niger. Le thème centrale de la formation est ''le trafic d'armes dans le Sahel''.
Ces 90 agents formés viendront ainsi grossir le rend des 9500 personnels civils et militaires déjà formés par le Centre Koffi Anane depuis sa création en 2003. Il s'agit à travers ses stages de doter notre sous région d'une masse critique de personnels qualifiés en matière des questions de paix et de sécurité. Plusieurs thématiques seront développées au cours de la formation. Cet atelier vise à renforcer les capacités des différents acteurs intervenant dans les domaines de la paix et de la sécurité en vue de faire face aux menaces nouvelles et émergentes qui menacent notre espace communautaire et la région du Sahel en général. Ces menaces ont pour noms la traite des personnes, la prolifération et le trafic des armes et des stupéfiants, le blanchiment d'argent, les extrémismes de toutes sortes et le terrorisme.
Les participants suivront des cours magistraux, mais effectueront aussi des visites de terrain pour découvrir l'expérience nigérienne en matière de gestion des conflits et de contrôle des armes illicites et de petits calibres. Au regard de la situation qui prévaut actuellement dans certains pays de notre sous région d'une part et d'autre part vu la porosité de nos frontières, tous les acteurs s'accordent à dire que le renforcement des capacités des services à faire face à cette situation s'impose.


Siradji Sanda

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