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Sommet de la Cédéao: Mali et Guinée-Bissau au coeur des discussions
Publié le mercredi 17 juillet 2013   |  AFP


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© Autre presse par DR
Le Président de la République a échangé avec le Président ivoirien SEM Alassane Ouattara
Mardi 16 juillet 2013. Abuja (Nigéria), le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou a échangé avec SEM Alassane Ouattara, Président ivoirien et Président en exercice de la Cedeao


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ABUJA - Les dirigeants ouest-africains, réunis à partir de mercredi à Abuja, vont échanger principalement sur la situation au Mali et en Guinée-Bissau, deux pays en transition.
Le 43e sommet ordinaire de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 pays) doit débuter à 14H00 GMT dans la capitale nigériane et s’achever jeudi en fin de journée.
La situation au Mali, à dix jours du premier tour d’une présidentielle censée amorcer la réconciliation et rétablir l’ordre constitutionnel interrompu par un coup d’Etat en mars 2012, va être au coeur des débats.

Le président de la Commission électorale nationale indépendante du Mali avait déclaré en juin qu’il serait "extrêmement difficile d’organiser" cette élection à la date prévue tant les "défis à relever" sont encore nombreux.

Il avait cité le peu de temps restant pour distribuer des cartes à près de sept millions d’électeurs, alors qu’il y a encore des centaines de milliers de réfugiés et déplacés, et la situation à Kidal, ville du nord-est du pays occupée par la rébellion touareg.

Mais le gouvernement malien de transition fait face à une forte pression de la communauté internationale, dont la France, pour maintenir la date du vote.
Les 6.300 soldats de la force africaine (Misma) déployés sur le territoire malien ont été intégrés à la mission de la paix de l’ONU, la Minusma, mise en place le 1er juillet, qui devra compter quelques 12.600 hommes d’ici la fin de l’année.

En Guinée-Bissau, des élections générales censées mettre un terme à la transition amorcée après le coup d’Etat d’avril 2012 sont programmées pour novembre.
La Guinée-Bissau a connu une succession de violences politico-militaires et de coups d’Etat, en grande partie liée à l’hypertrophie de l’armée issue de la "lutte de libération" contre le Portugal, qui a duré dix ans.

Depuis le dernier coup d’Etat, la plupart de ses partenaires internationaux ont suspendu leur aide à la Guinée-Bissau. Seule la Cédéao, qui y a déployé 750 hommes pour garantir la sécurité des dirigeants de la transition et des édifices publics, reste présente.

Parmi les autres sujets susceptibles d’être abordés à Abuja, figurent les élections législatives au Togo, prévues le 25 juillet après plusieurs reports, et celles de Guinée, prévues en septembre.
cdc/aub

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