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Construction du barrage de Kandadji : Après 2 ans d’hésitation le gouvernement arrache le contrat à ZVS
Publié le samedi 20 juillet 2013   |  Niger 24


Brigi
© Autre presse par DR
Brigi Rafini, Premier ministre du niger


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Cette fois-ci, c’est clair, les autorités nigériennes ont perdu toute confiance en la société russe « Zaroubegevodstroï » « ZVS » pour ce qui est de la construction du barrage de Kandadji. Ainsi ont-elles décidé de résilier purement et simplement le contrat l’Etat du Niger à cette société russe, maître d’œuvre de la partie génie civil du barrage de Kandadji.

L’annonce a été faite de manière très officielle, hier, 18 juillet 2013, par le Premier ministre Brigi Rafini qui, se faisant le porte-parole du gouvernement, reconnaissait, de fait, l’incapacité de cette société ZVS à mener à bien ce projet combien important pour le Niger mais surtout pour la politique du gouvernement et du Président de la république qui a fait de la sécurité alimentaire une de ses principales préoccupations.

Ce barrage dont le lancement des travaux a eu lieu le 23 mai 2011 – juste un moi après l’investiture du Président Issoufou – devaient être achevé en 2016. A terme, ce projet devrait assurer au Niger une large autonomie énergétique mais également alimentaire, grâce aux 45 000 ha qu’il permettra d’irriguer et aux 132 MW d’électricité qu’il permettra de produire.

Selon le Premier ministre Brigi Rafini, si le gouvernement a décidé de prendre cette décision, c’est partant du constat que deux ans après le lancement des travaux, malgré les mises en demeure faites à cette entreprise, « …sa faible capacité technique et financière est apparue comme un handicap majeur pour la réalisation de ce projet vital pour le Niger ».

C’est dire qu’il en a fallu du temps à nos autorités pour saisir la gravité de la situation. Conséquence, voilà un projet attendu depuis une quarantaine d’année, maintes fois repoussé, qui risque de ne pas voir le jour de ci-tôt.

Selon M. le Premier ministre, « en avril dernier, alors que les autorités nigériennes ont procédé au déplacement de tous les habitants de l’emprise du projet, seuls 5,6% des travaux étaient réalisés ». Sur place, il n’y avait rien d’autre à voir qu’une usine de béton et quelques terrassements devait-il conclure.

Seydou Assane

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