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Construction du Barrage de Kandadji : « Le gouvernement doit porter plainte au plus vite en vue d’amener la société russe à nous dédommager » explique Moustapha Kadi
Publié le lundi 22 juillet 2013   |  Niger 24


Moustapha
© Autre presse par DR
Moustapha Kadi président du CODDAE


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Dans une interview accordée à la télévision niger24, l’acteur de la société civile, Moustapha Kadi, est largement revenu sur la décision prise par le gouvernement, le 18 juillet dernier, de résilier le contrat qui lie l’État du Niger à la société russe, ZVS, chargée de la réalisation du barrage de Kandadji. Pour ce dernier, cette décision, bien que prise tardivement est plus que bienvenue car, il est clair, à ce stade, que l’entreprise en question n’as pas les moyens de mener à bien ce projet. Non seulement elle n’a ni effectif, ni ressources humaines encore moins de moyens matériels. Par conséquent s’interroge-t-il, « avec quoi elle va réaliser les grands travaux comme l’ouvrage de Kandadji ? »

En effet, explique Moustapha Kadi, « cela fait deux ans que cette société nous ment en nous faisant croire que ces engins sont en route si ce n’est le non payement de l’avance pour le démarrage des travaux qui est mise en avant ». De ce point de vue, reconnait-il, « nous disons effectivement qu’il y a de la responsabilité du gouvernement mais cela ne peut justifier le fait que cette société, à ce jour, n’a pu réaliser que 7% des travaux qu’elle devrait exécuter ».

Pour lui, le gouvernement doit aller très vite en vue d’amener cette société à nous indemnise du fait du retard accumulé. Il faut, dit-il, porter plainte au plus vite car, « si nous, nous ne le faisons pas, celle-ci va prendre les devants et elle ne portera pas plainte au Niger mais certainement auprès des tribunaux internationaux… ». Par conséquent, « c’est dès maintenant qu’il faut voir les dispositions contractuelles et voir comment on doit les rompre et comment le Niger peut rentrer dans ses droits ». Et de ce point de vue précise-t-il, « nous insistons, il faut qu’on nous paye et il ne faut surtout pas qu’on nous parle de l’inverse ».

Par conséquent, poursuit-il, à l’heure actuelle, l’urgent c’est que chacun dans sa sphère de compétence œuvre dans le sens de l’indemnisation et de l’accompagnement du gouvernement à identifier, dans les meilleurs délais, une entreprise susceptible de remplacer les russe dans la conduite de ce projet. En outre, « il faut mettre en place un comité de suivi qui puisse prendre en compte les préoccupations de la société civile car, il ne faut plus que le gouvernement pense que c’est son affaire à lui seul. Le projet Kandaji, c’est désormais notre affaire à tous ».

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