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Ceinture verte de Niamey : Entre monticules d’immondices et lotissements privés
Publié le vendredi 2 aout 2013   |  niger24.org




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Créée en 1965, soit cinq ans après l’indépendance, la ceinture verte s’inscrit dans l’optique de régénérer la couche végétale mais surtout sert, à la ville de Niamey, de rempart contre les intempéries. De l’hippodrome, elle se longe une bonne partie de la ville de Niamey, jusqu’au quartier Goudel. Ses dimensions initiales étaient de 25 km de long sur 1km de large, soit 2500 ha dont actuellement, il ne reste que 2231 ha.

La ceinture verte est recouverte d’un mélange d’espèces exotiques et d’espèces locales qui, selon le Lt colonel Idrissa Boureima, directeur de l’unité administration et d’aménagement des lieux, permet d’alimenter la population en oxygène.

Au fil des ans, cet espace de verdure s’amenuise peu à peu et laisse la place à une ceinture d’ordure à côté de laquelle sont venus s’installer quelques squatteurs dans des habitations de fortune. La cerise sur le gâteau, c’est les lotissements privés qui se développent avec la bénédiction de certaines autorités.

À cet effet, explique le Lt colonel Idrissa Boureima, « il y a eu un décret de 2004 qui prévoit dans le cadre de la protection de cette ceinture verte, que s’il y a une action à entreprendre, il faut un accord préalable du ministère de l’environnement et du ministère de l’Urbanisme » Malheureusement, poursuit-il, « avec le développement des lotissements privés, nous voyons des gens avec des titres fonciers et des arrêtés de lotissements dans la ceinture verte ».

En dehors de la ceinture d’ordure, impossible de déguerpir tout ce beau monde et ce, même en le dédommageant. Reste alors la solution de préservation des acquis et surtout la question cruciale de la délimitation de cette petite forêt par des clôtures, au risque de voir disparaître 40 ans d’efforts en faveur d’un environnement saint.

À noter que dans le cadre de la réhabilitation de la ceinture verte, le 3 août dernier, à l’occasion de la Fête de l’arbre, un espace de 10 ha, extensible à 1000 ha, a été aménagé sous la dénomination de « Parc de l’amitié nigéro-turque ». Parc qui à terme devrait être l’un des pôles d’attraction et d’agrément de la capitale.

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