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Gouvernement d’union nationale : « Partager » n’est pas « donner »
Publié le mardi 6 aout 2013   |  tamtaminfo.com




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Ramadan est par excellence un moi de partage, de multiplication des bonnes œuvres et du pardon mutuel. C’est peut être une des raisons ayant motivé, 3 août aidant, le timing pour relancer une fois encore l’idée de jeter les rancunes et la haine à la rivière et aller dans le sens du partage du pouvoir proposé à l’opposition par le Président Mahamadou Issoufou , afin d’assurer un lendemain meilleur au peuple nigérien.

Aussi pour qu’un partage en soi un vrai partage, il faut bien que celui qui fait et celui avec qui on veut faire le partage aient tous besoin de la chose partagée. En effet notre culture nous enseigne de toujours donner une chose quand nous en avons besoin et pas le contraire. Toute fois il n’est point conseillé au père de tout donner de quelque chose dont ont besoin les autres membres de la famille parce que tout simplement il est le Chef de famille ! Celui qui donne ne doit ni exagérer, au risque d’aller au zèle, ni proposer quelque chose de très insignifiant au point d’irriter celui à qui l’on donne.

De même celui avec qui on décide de partager quelque chose doit rester humble et raisonnable et éviter d’aiguiser son ardeur gloutonne ! Si le président Mahamadou Issoufou a, en tant que chef de l’Etat, voulu amener toute la classe politique nigérienne à s’accorder autour du minimum dans l’intérêt de notre pays, cela n’est nullement un aveu de faiblesse, mais un désire de renforcer la puissance disponible de la renaissance en mettant en exploitation le supplément d’énergie que peuvent fournir les Groupes ARN et autres non affiliés !

Le Gouvernement d’ national ainsi proposé (pour lequel j’avais, et beaucoup d’autre avec moi, fondé très peu d’espoir quant à sa mise sur pied) aurait permit de solder le passif des rancunes, comme disait quelqu’un, entre nos hommes politiques et créer les conditions d’une bonne administration politique qui assurera le développement social et économique de notre pays . Hélas ! A entendre les propos de S.O., membre de l’ARN sur TV Dounia la nuit du 4 août 2013, un GUN au Niger n’est pas pour demain car les uns oubli que partager n’est pas synonyme de donner. Vouloir gouverner ensemble avec l’ARN ne veut point dire laisser l’ARN mettre en place un gouvernement quand même !

Inutile alors de perdre encore plus temps dans d’éternel débats stériles qui ne feront que reculer d’avantage le Niger dans sa quête de développement. Ce qui reste à faire, maintenant, c’est que le Président oubli, ne serrait- ce que momentanément, cette idée du GUN et utilise efficacement l’énergie disponible de la renaissance afin d’ aller de l’avant dans l’effort amorcé du redressement de notre nation. Quoi que l’on dise, quoi que l’on fasse, les gens trouveront toujours quelque chose à redire (traduisait un adage) ! Heureusement que nous le savions déjà grâce à la célèbre troupe de Tchiro que « même si tu dansera sur le fleuve, ils te diront que tu leur soulève de la poussière » .

Un gouvernement doit au plus vite être mis sur pied et se mettre immédiatement au travail pour mettre fin à cette situation de débat stérile permanent auquel nous assistons ces derniers temps pour que vive le Niger !

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