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Fin de la formation des élèves officiers de l’EFOFAN : La promotion est baptisée «Cinquantenaire de l’Indépendance»
Publié le mardi 6 aout 2013   |  Le Sahel


M.
© Le Sahel par DR
M. Karidjo Mahamadou ministre de la Défense Nationale


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Le ministre de la Défense Nationale M. Karidjo Mahamadou a présidé vendredi dernier, à Tondibiah, précisément dans les locaux de l'Ecole de Formation des Officiers des Forces Armées Nigériennes (EFOFAN), la cérémonie qui consacre la fin de la formation des élèves officiers après trois (3) années de cours théoriques et pratiques. C'était en présence du Chef d'Etat major des Armées, le Général de Division Seyni Garba, des représentants des organisations internationales, des ambassadeurs accrédités dans notre pays, ainsi que les parents, amis et connaissances de ces jeunes élèves qui viennent embrasser la carrière militaire. La promotion baptisée « Cinquantenaire de l'Indépendance» est composée de ressortissants de dix (10) pays d'Afrique de l'Est et de l'Ouest.


Dans l'allocution qu'il a prononcée au cours de cette cérémonie, le ministre de la Défense nationale s'est beaucoup attardé sur les concepts de triomphe et d'indépendance désormais attachés à cette promotion. Par ce triomphe '' vous engrangez une victoire, une victoire sur les épreuves et les diverses privations de la dure formation d'officier. C'est dire que vous venez de franchir une étape cruciale de votre jeune carrière. Cependant vous ne serez totalement pénétré de ce mot que si l'envie de triompher, le désir de vaincre font partie de votre éthique d'officier'' leur a indiqué M. Karidjo Mahamadou. En ce qui concerne le nom de la promotion à savoir «cinquantenaire de l'indépendance », il s'agissait simplement de célébrer une liberté retrouvée il y avait de cela cinquante ans en 2010. Cette liberté engendre forcement une autonomie propre et une prise en charge complète de son propre avenir. Bref, c'est une étape ultime de la responsabilisation avec tout ce que cela implique comme créativité, comme génie et comme capacités multiples à s'autogérer. Le ministre de la Défense Nationale a aussi indiqué aux jeunes officiers prêts à servir la nation qu'ils pourront faire face à cette menace insidieuse qui fragilise la quiétude de nos populations. Il s'agit inéluctablement du terrorisme, cette nouvelle forme de guerre, loin des clichés habituels. Le terrorisme, ''mérite toute votre attention et votre intelligence car ce sera à n'en point douter une part importante des missions contemporaines que vous aurez à mener,'' a-t-il précisé.
Auparavant, le Chef d'Etat major des Armées, le Général de Division Seyni Garba a indiqué que parmi les 53 jeunes officiers, on dénombre sept (7) filles. Ce qui témoigne, une fois de plus la volonté des forces armées nigériennes de prendre en compte la dimension genre et d'offrir aux Nigériens des deux sexes les mêmes chances dans la défense de la nation a-t-il relevé. En s'adressant lui aussi aux jeunes officiers, le Général de Division a souligné qu'être ''chef exige beaucoup de responsabilités comme celle d'engager la vie des hommes que la nation vous a confiés tout en risquant votre propre vie dans l'accomplissement de la mission''. Le Chef d'Etat major des Armées devait en outre leur rappeler que servir rime avec les notions de devoir mais aussi de sacrifice. Et l'obéissance est l'une des vertus cardinales de tout militaire. Elle exige de l'officier une adhésion consciente et active, l'humilité, la lucidité dans l'exécution des ordres et la volonté de vaincre. En tant qu'officier, ''vous avez vocation à commander. Commander exigera de vous de réfléchir rapidement, de décider efficacement et d'assumer moralement. Vous devrez également faire preuve de compétence et d'ingéniosité face aux menaces de tous ordres notamment le terrorisme, fléau mondial pouvant menacer l'existence même de nos Etats'', a affirmé le Général de Division Seyni Garba.
Quant au commandant de l'EFOFAN, le Colonel Mahamadou Mounkaila, il s'est appesanti sur le contenu de la formation reçue par ces jeunes officiers pendant les trois années. Ces dernières ont été consacrées à l'instruction militaire, un enseignement académique et une formation morale et civique, a-t-il conclu.


Hassane Daouda

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