Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Politique

2ème réunion de la commission inter-ministérielle de planification stratégique du PDES : Rendre compte au fur et à mesure de la mise en œuvre du PDES (2012-2015)
Publié le lundi 12 aout 2013   |  Le Sahel


2ème
© Le Sahel par DR
2ème réunion de la commission inter-ministérielle de planification stratégique du PDES


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les membres de la Commission Interministérielle de Planification Stratégique du Plan de Développement Economique et Social (PDES) se sont retrouvés vendredi dernier, dans la salle de réunion du ministère du Plan pour s’imprégner des résultats du premier rapport de mise en œuvre du PDES au titre de l’année 2012. C’est le Ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire, M. Amadou Boubacar Cissé qui a présidé l’ouverture des travaux en présence des membres du comité technique national. L’objectif de la rencontre pour cette commission qui est l’instance de suivi-évaluation du Plan de Développement Economique et Social (PDES) est d’examiner et approuver ce premier rapport.
Ce rapport s’inscrit dans une démarche de bonne gouvernance bâtie sur les principes de transparence, de participation et de redevabilité.
Il permet d’honorer l’engagement pris par le gouvernement lors de l’adoption du PDES en août 2012 et de la table ronde des partenaires de novembre 2012 de rendre compte de la mise en œuvre du PDES. Ce rapport couvre la période 2012 et le premier semestre de l’année 2013 et vise entre autres objectifs majeurs d’établir la situation de référence du PDES pour l’année 2011 ; évaluer l’atteinte des résultats du PDES et la mise en œuvre des réformes économiques et financières pour l’année 2012 ; permettre au gouvernement de réajuster le plan d’actions prioritaires du PDES en vue d’améliorer sa mise en œuvre et de servir de document de base pour la programmation budgétaire 2014-2016 et le plaidoyer pour la mobilisation des ressources.
En ouvrant les travaux de cette rencontre, le Ministre d’Etat, ministre du Plan, de l’Aménagement du Territoire et du Développement Communautaire M. Amadou Boubacar Cissé a indiqué que le rapport de suivi du PDES a été élaboré sur la base des informations communiquées par les administrations et a été enrichi par les organes techniques du dispositif institutionnel du PDES. Il fournit des informations factuelles sur les résultats de la mise en œuvre du PDES, les difficultés, les mesures correctives ainsi que les priorités pour l’année 2014. Ainsi, le processus d’élaboration a permis de mettre en place un cadre de dialogue permanent entre l’administration centrale et déconcentrée, la société civile, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers. Il s’est focalisé sur la collecte et l’analyse d’informations fiables et utiles à la prise de décision. Le ministre a par ailleurs relevé avec une grande fierté l’engagement inédit des cadres de l’administration pour contourner les difficultés rencontrées au cours de l’exercice. C’est dire qu’une nouvelle dynamique est impulsée depuis l’adoption du PDES et elle a permis le démarrage de grands programmes et de réformes structurants permettant de transformer en profondeur l’économie nigérienne et fournir des services de qualité pour les populations en particulier les plus vulnérables. Ces changements sont dus à la crédibilité retrouvée par les institutions de la République qui a permis de mobiliser des ressources internes et externes importantes pour booster les investissements publics. En outre, le rapport 2012 montre qu’au niveau sectoriel, des évolutions positives sont observées dans les secteurs de la sécurité, de la diplomatie, de la justice, de la gestion des finances publiques, de la coordination des politiques publiques, de la gouvernance locale et de la fonction publique. De même, des niveaux de croissance de la production exceptionnels sont enregistrées grâce à la mise en œuvre de l’initiative 3N ce qui a permis non seulement une augmentation des revenus des populations en milieu rural mais aussi de prévenir et de gérer l’insécurité alimentaire. La production agricole a ainsi progressé de 18,9% en 2012 après une baisse de 6,7% en 2011. A ce niveau, la progression des cultures irriguées a été remarquable avec un taux de croissance de 26,1%.
S’agissant de la promotion économique, le démarrage de la production et de l’exportation des produits de la raffinerie de pétrole, la résistance des secteurs miniers et touristiques à la récession économique mondiale et le démarrage des reformes visant l’amélioration du climat des affaires ont permis d’enregistrer un taux de croissance du secteur secondaire de 40,3% en 2012 après 6,0% en 2011.
La production du pétrole brut en 2012 a entraîné une hausse exceptionnelle de la branche extraction du secteur moderne de l’ordre de 111,3%. Cette croissance a été soutenue par le démarrage des projets majeurs visant non seulement le désenclavement interne et externe du pays mais aussi la diversification des sources d’énergie et des Technologies de l’Information et de la Communication.
En ce qui concerne le développement social, l’accent a été mis sur la mise en œuvre d’une nouvelle politique éducative, la poursuite du Plan de Développement Sanitaire, du Programme National d’Alimentation en Eau Potable et d’Assainissement et d’un nouveau Plan Stratégique intégrateur des secteurs de la population, du genre et de la protection sociale. Les indicateurs d’effets sectoriels du PDES ont enregistré des améliorations sensibles. A titre illustratif, le taux brut de scolarisation qui était de 76,1% en 2011est passé à 79,2% en 2012 avec une baisse prononcée des disparités filles garçons ; le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans est passé de 198 pour mille à 127 pour mille ; le taux de couverture des besoins en eau potable des populations en milieu rural est passé de 66,48% % en 2011 à 69,12% en 2012 et le taux de prévalence contraceptive a augmenté de trois points au cours de la période. Comme on peut aisément le constater, le bilan de mise en œuvre du PDES au titre de l’année 2012 a fait ressortir des améliorations sensibles de la majorité des indicateurs de développement. Cependant, ’’nos ambitions légitimes de dépasser une approche minimale d’atteinte de quelques cibles fixées se heurtent à des défis quotidiens importants que sont la capacité d’absorption des crédits d’investissements, la forte croissance démographique et la menace sécuritaire. La réussite de la mise en œuvre du PDES dépend fortement des réponses urgentes que nous proposerons au gouvernement pour lever ces défis mais aussi et surtout de notre engagement individuel et collectif à mettre en œuvre les recommandations proposées par les organes techniques, a précisé le ministre Amadou Boubacar Cissé avant de souligner la nécessité de se pencher également sur les priorités pour l’année 2014 afin de concentrer les efforts budgétaires dans ces domaines en vue d’atteindre la vitesse de croisière du PDES en 2014, année phare de la mise en œuvre de notre politique de développement qui s’inscrit dans le Programme de la Renaissance du Niger.
Auparavant, le président du comité technique national, M. Souley Abdou, a présenté le processus d’élaboration du rapport qui a été fortement participatif. Il a suivi six (6) principales étapes à savoir l’élaboration et l’adoption de la note conceptuelle expliquant la démarche méthodologique à suivre pour l’élaboration du rapport ; la transmission de la note conceptuelle validée par l’ensemble des structures ; l’élaboration des rapports de mise en œuvre des partenaires de différentes institutions ; l’exploitation des contributions des administrations ainsi que des données des comptes économiques, du rapport sur le programme de réformes financières, des enquêtes et du recensement général de la population ; l’enrichissement du rapport provisoire par le comité technique national et les comités sectoriels au cours d’un atelier national de validation et enfin la finalisation du rapport. Il a aussi évoqué les difficultés auxquelles le comité a dû faire face.

Hassane Daouda

 Commentaires