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Gouvernement d’union nationale Genèse d’un retour à la case départ
Publié le mercredi 14 aout 2013   |  tamtaminfo.com


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© Autre presse par DR
Installation officielle du comité technique national du PDES 2012-2015 : Responsabilisation des membres afin d`assurer la réussite de l`exécution du PDES


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Seul le diable peut répondre avec certitude à cette question ; lui qui est fouineur et qui n’est ébranlé par aucun scandale. Car, figurez-vous, apparemment il se passerait des choses pas du tout orthodoxes au sommet.

Tout semble lié à cette idée du gouvernement d’ nationale qui, chemin faisant, est en train de secouer la classe politique au point où on commence à en déceler les vraies motivations des uns et des autres sur la question. En effet, cette question ou cette affaire est en train d’enregistrer des rebondissements qui, si l’on ne prête pas attention (ou si l’on ne prend pas garde), risqueraient de faire très mal aux initiateurs mêmes. Au tout début, c’était un non catégorique, sans aucun atermoiement, qui a été opposé à cette proposition de main tendue du président de la République.

A l’époque, même dans certains salons de son allié le plus important, cette proposition a été décriée et rejetée en bloc. On ne voyait absolument pas l’opportunité d’un tel gouvernement qui mettrait ensemble la victime et le bourreau d’avant-hier. Chez la plupart des citoyens nigériens, l’idée a été vertement critiquée, surtout du côté de ceux qui ont bradé les menaces et autres subterfuges du Tazartché.

La proposition fut tout simplement reléguée aux oubliettes. Quelques mois plus tard, après le retentissant succès enregistré par le PDES de Cissé auprès de nos partenaires au développement, il était objectivement apparu que nous nous devons d’encadrer cet ambitieux programme de cadres com pétents, à même de concevoir des projets d’absorption des investissements prévus. Et, il était clairement apparu aussi que ces cadres ne sont pas forcément et uniquement au niveau des militants de la mouvance au pouvoir.

C’était de là qu’a pris naissance la sage proposition de formation d’un gouvernement d’ nationale qui mettrait à contribution tous les fils du pays, de quelque bord politique qu’ils soient. Cette proposition du moment a été subitement renforcée par le président de la République qui invoquait quant à lui les raisons sécuritaires. L’un dans l’autre, la proposition a réussi à reprendre forme, sans pour autant bénéficier d’une oreille attentive de la part de l’opposition. Cependant, on ne rejetait pas les choses en bloc comme la dernière fois.

On s’est plutôt contenté de claironner l’incapacité du gouvernement de la 7ème République à bien conduire les affaires du pays ; raison pour laquelle il faisait cet appel. Après l’échec de ces précédentes tentatives, on est encore revenu, avec cette fois-ci des sons de cloches discordants. Etait-ce la MRN dans sa totalité qui voulait du gouvernement d’ nationale ou bien le PNDS à lui seul ? Quels nouveaux arguments brandissait-on pour espérer que cette fois-ci l’opposition finirait par accepter cette offre?

Rien, absolument rien ni aucun argument ne pourrait justifier objectivement une réponse à ces deux questions. C’est alors que les rumeurs les plus folles ont commencé à être distillées. Il fallait coûte que coûte chercher un bouc émissaire, celui par qui les choses allaient se mélanger. Eh oui, « mélanger » car, c’est bien de cela qu’il s’agissait. Heureusement, comme de tout temps, les vérités ont fini par prendre le pas sur les rumeurs et les spéculations. De plus, cherchant à attraper la perche tendue par le président de la République, l’opposition politique a trouvé l’ingéniosité de vouloir même le mettre en cohabitation, si ce n’est en quarantaine, en demandant royalement le poste de Premier Ministre. Habba !

C’était par une colère sans précédent que la Président de la République a rejeté cette mascarade. Alors, il apparaissait clairement à la MRN que les nobles idées que les uns et les autres mettaient en avant pour vouloir associer les autres dans la gestion des affaires n’étaient pas la préoccupation première de ces derniers. Il fallait faire volte face et, surtout se raviser que l’avenir et le sérieux ne sont nulle part qu’au sein de cette MRN. Les dés étaient désormais jetés. Définitivement ? On ne saurait le dire avec certitude du moment où déjà, une autre option voyait le jour.

En effet, on annonce cette fois-ci un effritement de tel ou tel autre parti de l’opposition pour la cause du gouvernement d’ nationale. Est-ce là la situation à laquelle on voulait réellement en venir ? Ceux qui iraient contre la volonté de leur Etat Major, ils le feraient au profit de qui ? Débauchage ou pragmatisme sans nom ? Ce qui reste évident, c’est l’étonnante pérennité d’un noyau qui n’a pas fini de livrer toutes ses valeurs, connues et sciemment ignorées et sacrifiées à l’autel de la rancoeur et de la zizanie.

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