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Réaction chef de file de l’opposition: La comédie médiatique de Seïni Omar
Publié le mercredi 14 aout 2013   |  tamtaminfo.com


Seïni
© Autre presse par DR
Seïni Oumarou, ex-Premier ministre et Chef de file de l`opposition


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Le jour de la fête de l’Aïd El-fitr, Seïni Oumarou présentant ses voeux de bonne fête aux Nigériens à travers la presse, a évoqué la question polémique du gouvernement d’ nationale. Il a surtout répondu à Sanoussi Tambari Jackou, président du PNA Al’oummat par ailleurs Conseiller du président de la République.

En effet, lors d’un point de presse pour répondre à Me Souley Oumarou qui avait accusé le président Issoufou d’être à la base de l’échec du fameux gouvernement d’, Sanoussi n’a pas été du tout tendre envers son protégé d’antan, Seïni Oumarou. Ce dernier n’ayant pas du tout apprécié les attaques dont il a été l’objet, donne sa part de vérité. Qu’est-ce que le chef de file de l’opposition a-t-il cherché à expliquer dans ses propos ? Que voulait-il vraiment dire aux Nigériens sans le mentionner ? Le Canard déchaîné analyse.

La première comédie du chef de file de l’opposition réside dans son introduction. Interrogé, sur le sort du gouvernement d’ nationale, Seïni Omar dit avoir pensé qu’il lui sera épargné de parler politique en ce jour de fête. Pourtant, c’est très tôt le matin que ses collaborateurs ont appelé la presse pour soi-disant venir enregistrer les voeux du patron de l’opposition. Ainsi, le chef de file de brûlait d’envie de répondre à Sanoussi mais voulait le faire sans donner l’impression de le faire véritablement. L’alibi idéal est alors la fête de Ramadan. Profitant de la présentation des voeux de bonne fête à la oumma islamique du Niger, Seïni Oumarou s’en prend vertement à STJ qu’il qualifie de menteur en disant de ses propos :

« … cela m’a fait beaucoup de peine pour la simple raison que ce que disait le président Sanoussi était totalement faux ». Non satisfait de son agression verbale contre celui qu’il a dit être son cousin, le président du MNSD-Nassara ajoute ceci : « Il s’en est excusé, je crois qu’il s’en est excusé davantage en revenant le lendemain présenter ses excuses. Bref, même si cela a été fait dans le but de me nuire lui, au moins l’a reconnu, il est revenu demander pardon. »

On remar que que l’opposant Seïni a beaucoup insisté sur le mot « excuser » qu’il a employé 2 fois en prenant soin d’ajouter un autre mot plus fort qui est « pardon ». Mieux, le président Seïni affirme qu’on veut lui faire du mal et que Sanoussi en est l’arme choisie. Ce n’est qu’après cette mise au point que Seïni Omar s’est finalement décidé à répondre à la question qui lui a été posée tout en regrettant que des sujets de ce genre soient jeté dans « la rue » : ce qui est regrettable, c’est de voir toute la passion que cela suscite, dira t-il. Qui est la rue ?

Sinon le peuple qui, selon toute vraisemblance, doit être tenu à l’écart des marchandages politiques concernant son existence. Qu’à cela ne tienne, le chef de file de l’opposition a des précisions à apporter : « … le président de la République et moimême nous n’avons jamais parlé de poste de Premier ministre, jamais. Mais par contre, le président de l’ARN, Mahamane Ousmane a conduit une délégation de l’ARN dont je faisais parti avec 3 autres, on était 5. Et c’est cette délégation qui a parlé de poste de Premier ministre au président de la République. » Seïni Oumarou n’a « jamais » parlé de la primature avec le président Issoufou mais il était dans la délégation qui a discuté du sujet.

Au cours de cette rencontre, Seïni n’a-t-il pas soufflé mot ? C’est possible même si ce n’est pas évident. Toutefois, on peut se poser une question : entre le président de l’ARN et le chef de file de l’opposition reconnu par la Constitution, qui est le plus habilité à parler au nom de l’opposition ? Apparemment, cette question est très difficile. La deuxième précision apportée par Seïni est la suivante : « Quand il s’est agit de cela, (ndlr : du gouvernement d’ nationale ou de la primature ?)

bien avant la rencontre entre l’ARN et le président de la République, j’ai pris soin de dire au président de l’ARN, Mahamane Ousmane que je ne suis pas intéressé par le poste de Premier ministre même s’il s’avérait que le poste revenait à l’ARN. Et ça je pense que ce combat-là, nous l’avons tous mené ensemble pas pour quelqu’un mais pour l’ARN ». Donc toute cette lutte pour avoir le poste de Premier ministre n’est nullement menée pour les intérêts de quelqu’un (le Niger y compris) mais pour les intérêts exclusifs de l’opposition. Mais alors, où sont passés ceux qui prétendaient entrer au gouvernement pour « sauver le pays » ?

En vérité, ils sont bien là mais ils sont tout simplement sortis au grand jour et leur langage véridique a prit le dessus sur les belles paroles démagogiques. Maintenant, ce n’est plus pour le Niger mais pour l’ARN que l’on veut la primature. Sur le sort réservé aux négociations entre le pouvoir et l’opposition le chef de file de l’opposition nous édifie : « L’essentiel est que les nigériens sachent qu’il y a eu des négociations et ces négociations là aujourd’hui, on peut dire effectivement qu’elles sont bloquées pour la simple raison que chacun est resté campé sur sa position » Ainsi, lesdites négociations sont bloquées mais pas rompues.

Ce qui donne du crédit à tous ceux qui soutiennent que les pourparlers politiques se poursuivent d’une part entre l’ARN et la présidence, et d’autre part entre des militants de l’ARN et le pouvoir. Le gouvernement d’ nationale tant réclamé par le président Issoufou n’a pas encore connu son épilogue. Cependant, la stratégie a bien changé et selon des sources concordantes, ce n’est plus le MNSD-Nassara, principal parti de l’opposition qui est le plus convoité par le président Issoufou. La seule inconnue demeure si c’est avec l’ARN ou les militants des partis politique de l’ARN que ce gouvernement sera formé.

Les observateurs, s’accordent de plus en plus à dire que de nombreux cadres du MNSD-Nassara et du CDSRahama ajustent leurs boubous pour rallier la RENAISSANCE. C’est dire que tout peut arriver dans la situation actuelle et nul ne doit se laisser surprendre par les évènements politiques futurs.

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