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2ème gouvernement de la 7ème République : le fiasco d’un gouvernement de désunion nationale
Publié le jeudi 22 aout 2013   |  Le Canard déchaîné


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© Présidence par dr
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Est-ce réellement à ce cataclysme institutionnel que les agissements du PNDS voulaient conduire le pays? Au moment où tous les voyants sécuritaires sont au rouge vif tout le long de nos frontières et même au coeur de certaines régions du pays, avons-nous le droit d’entretenir ne serait-ce l’étincelle d’une éventuelle crise politique qui fragiliserait davantage notre pays? Est-ce réellement de ce gouvernement déstabilisateur au lieu de rassembleur dont on a besoin?

Après un peu plus de deux années de stabilité et d’espoirs pour un retour au calme certain de nos institutions républicaines, nous voilà presque à la case départ, avec en toile de fonds les prémices d’une énième crise institutionnelle qui risque fort probablement de nous jeter dans les méandres et les affres de l’isolement tant sur le plan national qu’international. Nigériennes, Nigériens,loin de nous de faire l’apologie de la douleur; cependant, il est loisible aujourd’hui de s’apercevoir avec beaucoup d’amertume que le plan machiavélique concocté depuis les tous premiers jours de la 7ème République par les démons de l’éternel recommencement est en train de faire son bonhomme de chemin. En effet, les kamikazes de la plume, les démons de la délation et des ragots, les champions des rumeurs distillées sous fond d’attaques diverses, tous ces troubadours de la politique politicienne tapis dans les salons de la condescendance et de la concupiscence ont fini par avoir raison de la raison des acteurs de la 7ème République. Et, tout est vraisemblablement clair, archi clair que toutes les gesticulations des uns et des autres ne rimaient qu’à une seule chose: créer et entretenir une crise institutionnelle pour bouleverser la donne afin de provoquer leur retour sur la scène politique. Ils se savaient déchu et désormais mis à la touche des affaires du pays pour les quelques dix années qu’il leur reste encore à vivre. Et, accepter que tout aille normalement et dans le calme est pour eux synonyme d’un suicide en bonne et due forme. Pourquoi alors ne pas chercher les voies et moyens pour revenir et s’aggriper désepérement au train du nouveau Niger qui n’a nullement pas besoin de leurs mains galeuses. Contre vents et marées, contre toute décence, les voilà gesticulant désepérement et bedonnant du ventre sous des lueurs ternes qui mettent à nu leurs desseins occultes.Il y a des conduites qui frisent la désinvolture. Au nom de qui ou de quoi ont-ils agi? Nous essaierons de rattraper le diable qui répondrait avec objectivité à cette préoccupation. Tout ce qu’on sait, ni leur militants, ni leur guide spirituel ne semblent adhérer à leur entreprise. Ils auraient donc agi en groupuscule, en simple organisation mafieuse concoctée et mise en place par des individus qui se voilent la face quant au vrai rôle qu’ils ont joué dans cette affaire. Eh oui, il s’agit ici de grosses affaires sous fond de billets de banque dans le seul dessein d’isoler ou de ceinturer un allié qui a pourtant fait des pieds et des mains pour l’avènement de la 7ème République. Eh oui; on comprend aujourd’hui aisément que toutes ces gesticulations n’ont eu pour but principal que de mettre le LUMANA FA dans une position malaisée au sein de l’alliance au pouvoir, en le faisant cohabiter avec ses ennemis d’un jour. Comment alors voudraient-on que ce gouvernement que l’on a voulu d’union nationale serve les intérêts du peuple et entretienne la cohésion tel que voulue et annoncée? Non, il y a du non dit dans cette affaire et cela saute aujourd’hui au grand jour. Soyons juste loyaux avec nos propres visées et cessons de servir au peuple des idées sommes toute erronées. Que ceux qui y sont allés l’auraient fait sous l’instigation de Tandja Mamadou ou pas, cela ne change absolument rien à la donne. Nous retombons dans les mêmes travers pour lesquels le peuple entier s’est désolidarisé du tazartché de Tandja et ses sbires. Nous nous devons d’être vigilants et ne pas céder le chemin aux démons de la désunion nationale. Il appartient donc désormais à toutes les forces vives de la nation, de quelque obédience qu’elles soient, de se mobiliser pour empêcher une fois aux politiciens de déstabiliser notre cohésion nationale. Au fait, la preuve a déjà été établie depuis belle lurette que plus jamais les démons de la désunion nationale n’ont eu (et n’auraient) gain de cause dans notre pays. Nous avons besoin de la participation de tous les fils du pays à l’oeuvre de construction nationale. Cependant, est-ce la meilleure façon de le faire que le fiasco que nous vivons actuellement? Le président Issoufou a été élu par tous les nigériens, du moins, les nigériens d’une alliance majoritaire. L’a-t-il déjà oublié? Ceux qui atterrissent aujourd’hui par opportunisme, ont-ils oublié que c’est justement contre leur vote que le président Issoufou a été élu? Par conséquent, même s’il arrive qu’ils soient dans le gouvernement d’union nationale, sauraient-ils réclamer en toute logique le même traitement que les tout premiers alliés. Certes, on dira que nous sommes tous des nigériens. Mais reconnaissons que le président Issoufou n’a pas été élu par les 17 millions de Nigériens. Soyons juste regardants et attention à ne pas créer les conditions d’une remise en cause de notre stabilité tant institutionnelle que sociale. Les Nigériens sont désormais édifiés sur ce point et jamais ils ne feront de cadeau aux fauteurs de troubles.

BIZO

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