Elle retrouve le cellulaire de son époux entre des mains étrangères lors d’un mariage.... #aNiamey

Faits Divers

Elle retrouve le cellulaire de son époux entre des mains étrangères lors d’un mariage....

Publié le vendredi 23 aout 2013 | tamtaminfo

© Autre presse par DR
Elle retrouve le cellulaire de son époux entre des mains étrangères lors d’un mariage

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Faits divers 2013

Saadiya est formelle, il ne s’agit pas d’une ressemblance, mais le téléphone cellulaire que son interlocutrice tient entre ses mains estbien celui de son époux. Et elle ne s’est pas trompée. Comment le joyau s’était-il retrouvé là ?

C’est là une question à laquelle Saadiya ne tardera pas à trouver de réponse. Qu’est-ce le téléphone de Bouliyamin at- il de si particulier pour attirer l’attention de son épouse ? Ce que le fameux cellulaire lui a été donné en cadeau par cette dernière. Saadiya, elle-même, avait reçu le portable comme cadeau du mari d’une de ses cousines expatrié en Belgique. Et elle en a fait don à son époux.

Elle avait été alertée par la couleur bleuâtre de l’appareil, une couleur exceptionnelle, ou disons non passe partout sur les téléphones. Impulsive, elle n’avait pas pu se contenir. En dépit du conseil d’une de ses amies qui l’avait priée de ne pas agir en attendant toute vérification, Saadiya n’avait pas résisté à sa rage, celle de voir son « cadeau fait cadeau à son époux » fait cadeau à une autre. Son soupçon va se révéler fondé. Prétextant vouloir contempler le fameux joyau, Saadiya se saisit de l’appareil. Le constat est là : il y avait dans la mémoire de l’appareil, certains numéros du répertoire de son époux. Aussitôt, elle s’éclate :

« Mais, c’est mon cellulaire qu’on a volé. Ma chérie, où est-ce que tu as eu cet appareil ? » Son interlocutrice qui n’est pas un enfant de coeur de répliquer : « Fais attention Madame. Je ne suis pas une voleuse ; et je suis sûr que celui qui me l’a offert n’en est pas un ». Puis l’échange entre les deux dames prit une tournure dramatique. Il a fallu l’intervention de plusieurs témoins sur le lieu pour empêcher à Saadiya et son interlocutrice d’en arriver aux mains. Tout de même, les facilitatrices insistèrent sur la provenance du portable. L’interlocutrice de Saadiya ne savait pas que la femme qui se tenait devant elle n’est personne d’autre que l’épouse de son généreux donateur.

Quand donc elle lâcha le nom de Bouliyamin, la colère de Saadiya se dissipa automatiquement. Elle fut déçue de savoir la vérité à laquelle pourtant elle s’attendait. Elle savait son époux coureur de jupons mais de là à offrir le cadeau qu’elle lui avait fait, c’est le comble. Elle se souvient de la mine de Bouliyamin quand il lui avait annoncé les circonstances dans lesquelles son téléphone a disparu. A présent la voilà ridiculisée parmi ses amies. La leçon : il faut savoir mesurer sa colère, sinon…

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