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Le Niger en compétition officielle au FESPACO
Publié le vendredi 1 mars 2013   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le Fespaco démarre en musique


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La 23ème édition du FESPACO se tient du 23 février au 02 mars 2013 à Ouagadougou au Burkina Faso. C'est dans ce cadre que notre compatriote Moussa Hamadou Djingarey est inscrit en compétition officielle avec ''Mon retour au pays'' dans la catégorie ''fiction vidéo numérique''.

14 heures, heure de Ouagadougou, 15 heures à Niamey. Malgré la forte chaleur qui incite à ne pas mettre pieds dehors, la salle de projection du petit Meliès du Centre Culturel Français de Ouaga est archicomble. Pour ceux qui ont commis la maladresse d'être en retard, la sentence est de suivre les 90 minutes du film debout. Qu'à cela ne tienne, dès les premières minutes de projection, les émotions ont commencé à l'emporter sur le désir de trouver au plus tôt une place assise ou de prendre la porte de la salle. Moussa Hamadou Djingarey a su trouver la faille? Tonnerre d'applaudissements à chaque séquence, petite touche d'émotion lorsqu'une intrigue se prononce. C'était 90 minutes plaisantes dans lesquelles Moussa Hamadou Djingarey a voulu marquer les esprits sur la cupidité et la trahison des hommes. A l'issue de la projection, une cinéphile européenne nous a confié que si le jury décide de par les applaudissements et l'émotion du public, ce film remportera sûrement un prix.
Le film de Moussa Hamadou Djingarey relate l'histoire de Habib qui, après avoir terminé ses études en Europe, décide de s'investir au pays. Habib réussit à monter sa propre société commerciale d'import-export. Croyant faire du bien, Habib décide d'engager Omar, son meilleur ami, comme associé et le nomme directeur adjoint. Une fois dans l'entreprise, Omar se soucie plus d'être aux rênes que d'aider son ami à réussir. Ingrat, arrogant et sans scrupule, bien qu'étant associé à la gérance de la société, Omar devient jaloux de la réussite de son meilleur ami. Omar n'a pas que ces défauts. Ayant un faible pour sa cousine Mamou à laquelle il fait la cour, il se débrouille pour la faire embaucher. Celle-ci, belle femme divorcée et matérialiste, est déterminée à se faire une place dorée dans la société. Pour arriver à ses fins, Mamou se donne pour mission de conquérir Habib. Pour cela, elle convainc son cousin Omar de lui trouver une place de secrétaire dans la société. Manipulatrice, elle en fait une condition pour une éventuelle liaison avec son cousin Omar.
Mamou parvient à se faire épouser par Habib, mais continue son jeu avec Omar qui n'en pouvait plus de la voir avec son patron et ami. Omar nourrit secrètement le dessein de se venger de Habib.

Il convainc Mamou d'éliminer Habib. Une occasion en or s'offre à eux car Habib doit se rendre au chevet de sa mère mourante. La voiture de Habib est sabotée et on le croit mort dans l'accident. Il est recueilli par une famille dans un village. Le choc de l'accident l'ayant fait perdre sa mémoire, la famille décide de lui donner le nom de Hardo. Parviendra-t-il à se souvenir de qui il était ? Pourra-t-il reprendre un jour sa place dans la société, dans la grande ville ? Quel sera le dénouement de ce destin tragique ? Plein de rebondissements, le film nous transporte dans un labyrinthe de sentiments qui se mêlent. Le bon sens a été mis de côté au détriment des intérêts personnels et égoïstes. Mamou et Omar découverts, le film ouvre la voie sur de nouvelles perspectives.

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