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Visite de travail du président du Conseil National de Transition de la République Centrafricaine : S.E Alexandre Ferdinand N’Guendet rencontre ses compatriotes vivant au Niger
Publié le vendredi 30 aout 2013   |  Le Sahel


Alexandre
© Autre presse par DR
Alexandre Ferdinand N`Guendet, président du Conseil National de Transition de la République Centrafricaine


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En mission de travail dans notre pays, le président du Conseil National de Transition de la République Centrafricaine, S.E Alexandre Ferdinand N’Guendet a rencontré hier matin, au Palais des Congrès de Niamey, la communauté centrafricaine vivant au Niger. Il s’est agi pour lui de s’entretenir avec ses frères et sœurs sur la situation politique en cours au pays et leur donner les explications nécessaires par rapport à l’évolution actuelle de la transition.

Dans son exposé introductif au cours de cette rencontre, le président du Conseil National de Transition de la République Centrafricaine S.E Alexandre Ferdinand N’Guendet a indiqué à ses compatriotes que depuis 24 mars 2013, la Centrafrique a connu un changement politique. Sans revenir sur les raisons qui ont conduit à ce changement, S.E Alexandre Ferdinand N’Guendet a précisé que certains compatriotes sont arrivés au Niger dans le cadre des études et d’autres à cause des effets collatéraux des événements qui ont eu lieu. Depuis cette date, ’’nous avons engagé le pays sur la voie d’une transition qui se dit apaisée, concertée et démocratique conformément aux directives de la déclaration de N’Djamena. Cette dernière a décidé que la transition dure entre 18 à 24 mois maximum. C’est ainsi que les Chefs d’Etat et de Gouvernements de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) avait également décidé de mettre en place un parlement de transition appelé Conseil National de Transition dont je suis le président de cet organe’’ a-t-il souligné.
En effet, dès sa mise en place, cet organe de transition a mené un certain nombre d’activités suivant à la feuille de route de N’Djamena. Dans cette optique, le Chef de l’Etat de la transition a été élu. Ensuite, il a été procédé à la mise place des commissions permanentes ; à l’adoption du règlement intérieur du Conseil National de Transition ; l’adoption du texte sur le code électoral conformément au consensus issu des forces vives de la Nation et la communauté internationale ; à la mise en place de la Cour Constitutionnelle de Transition ; et à la rédaction, l’élaboration et l’adoption de la charte constitutionnelle de transition.
Par ailleurs, il faut noter que le Chef de l’Etat a prêté serment le 18 Août 2013 devant la haute juridiction de la République Centrafricaine. C’est dire que la transition proprement dite à débuté à partir de la prestation de serment du Chef de l’Etat. Aujourd’hui, beaucoup d’enjeux et de défis se posent au gouvernement de transition centrafricain et aux institutions qui sont appelés à conduire la transition. Le premier défi est surtout le volet sécuritaire malgré les efforts faits au niveau de la capitale Bangui. A ce sujet préoccupant et délicat, le président du Conseil National de Transition de la République Centrafricaine a annoncé à la communauté de son pays vivant au Niger que d’ici un mois maximum, il y aura le déploiement de la MISCA qui va apporter un soutien nécessaire aux forces armées centrafricaines ; aux forces nouvelles avec l’appui important des pays la sous région regroupés au sein de la CEEAC.
En dehors du volet sécuritaire, a dit, Alexandre Ferdinand N’Guendet ’’le gouvernement sera appelé à créer les conditions indispensables au retour du pays à la normalité constitutionnelle. Pour ce faire, il faudrait qu’il soit à mesure de redéployer l’administration étant donné que les événements qui ont conduit au changement du 24 mars 2013 n’ont pas épargné certaines villes. C’est à juste titre que des préfets ont été déjà nommés et les sous préfet et les maires seront remis au travail’’ a ajouté, Alexandre Ferdinand N’Guendet, président du Conseil National de Transition de la République Centrafricaine. Un autre défi non moins important est incontestablement l’organisation d’un nouveau recensement général de la population parce qu’il y a certains compatriotes qui ont pris le chemin de l’exil. Ce renouvellement permettra d’avoir un fichier électoral fiable.
’’Notre pays connait des sérieux problèmes d’ordre économique parce que la tension était très forte, n’eut été l’appui des autres pays de Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) qui nous ont apporté une aide symbolique permettant ainsi de gérer les salaires pour une durée maximale de quatre (4) mois’’, a-t-il précisé à ses compatriotes avant de décliner l’objet de sa visite au Niger. Cette dernière s’inscrit dans le cadre de la diplomatie parlementaire. ’’Notre pays et le Niger ont des similitudes durant leur parcours politique. Ce pays frère a connu de nombreux soubressauts politiques que l’actuel président de la République du Niger et le président de l’Assemblée nationale ont eu à gérer. A cet égard, il est apparu nécessaire pour nous de venir prendre quelques conseils auprès de ces dirigeants politiques’’, a affirmé le président du Conseil National de Transition de la République Centrafricaine avant de donner la parole à la colonie centrafricaine vivant au Niger pour exprimer ses préoccupations.

Hassane Daouda

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