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Conférence débat de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA) : faire de la formation un levier de développement de nos pays
Publié le vendredi 30 aout 2013   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Conférence débat de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA)


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Sous l’égide des autorités en charge de l’Education au Niger, une conférence débat sur le développement de l’éducation en Afrique a été organisée hier matin à l’auditorium Sani Bako du Ministère des Affaires Etrangères. Initiative de l’Association pour le Développement de l’Education en Afrique (ADEA), cette conférence se veut un cadre d’échanges interactifs, de concert avec la diaspora, afin de mettre en exergue la contribution que le secteur éducatif peut apporter pour développer notre pays.

Cette conférence était coanimée par PHD. Mamoudou Djibo, enseignant chercheur à l’Université Abdou Moumouni Dioffo de Niamey, fondateur de l’Institut l’Elite, et par le secrétaire exécutif de l’ADEA, M. Ahlin Byll Cataria.



L’ADEA est une association qui vise à renforcer le dialogue sur les politiques et stratégies dans le but de promouvoir les réformes indispensables pouvant surmonter les obstacles au développement de l’éducation en Afrique. Au cours de leurs interventions, les conférenciers ont exprimé leur souhait d’impliquer la diaspora dans toute question de développement, notamment en organisant des cadres de réflexions afin de susciter des débats au niveau des acteurs en ce qui concerne l’enseignement, pour les adapter à nos réalités africaines.

Ils ont tour à tour évoqué certaines expériences développées par le Burkina Faso et le Maroc, et les moyens mis en œuvre par ces Etats pour promouvoir les connaissances et les compétences requises pour un développement durable en Afrique.

PHD Mamoudou Djibo a estimé le secteur privé est d’un apport considérable, car il développe des compétences et fournit le capital humain nécessaire plus que le secteur public. Pour cela, il est important, a t-il ajouté, d’élaborer des modules et ou des programmes de formation susceptibles d’améliorer les capacités des jeunes élèves. L’enseignant chercheur a esquissé des pistes de solutions, des pistes qui doivent être explorées pour une meilleure implication de la diaspora nigérienne.

Le Secrétaire Exécutif de l’ADEA, M. Ahlin Byll-Cataria, a, pour sa part, largement expliqué les possibilités de renforcer la coopération entre les pays, d’explorer les voies et moyens pour accroitre les compétences afin de pouvoir s’attendre à un meilleur rendement. Il s’est appuyé sur des études menées, des résultats issus de grandes rencontres, pour expliquer l’importance de l’éducation dans le développement d’un pays. Il a évoqué le défi auquel est confronté le secteur, à savoir la contractualisation qui privilégie la quantité au détriment de la qualité, et l’inadéquation entre formation et emplois.

Les conférenciers ont tour à tour souligné l’importance de l’implication des différents acteurs, à tous les niveaux, pour améliorer la qualité et l’efficacité des systèmes éducatifs et de formation, afin qu’ils puissent booster le développement. ‘’Les acteurs doivent faire en sorte que les programmes de formation deviennent de puissants leviers en matière de ressources humaines dont nos pays africains ont besoin’’, ont-ils dit en substance.


Aissa Abdoulaye Alfary

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