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Le président Issoufou aurait-il eu pitié du Niger?
Publié le lundi 2 septembre 2013   |  Le monde d’aujourd’hui


Mahamadou
© Autre presse par DR
Mahamadou Issoufou, président du niger


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Voilà une question qui friserait le ridicule, tant est-il difficile aujourd’hui de faire croire dans certains milieux à la bonne foi du Président de tous les nigériens. En effet, après les remous qui agitent présentement certaines formations politiques, les analyses des uns et des autres présentent le Président Issoufou Mahamadou comme un politicien véreux, celui qui de tous temps à oeuvrer à briser les alliances.

Et on cite principalement son travail de sape à l’AFC et le rôle sournois qu’il aurait joué dans l’épisode de l’emprisonnement de Hama Amadou. Eh oui, aujourd’hui au MNSD tout comme au LUMANA FA, on a du mal à digérer le président Issoufou; en attendant de voir quel autre travail de sape il concocte contre le CDS Rahama, si ce n’est déjà fait avec le feuilleton Abdou Labo dont les épisodes ne font que s’allonger. Sacré Issoufou; est-ce là toute la substance et toute l’ingéniosité non pas du Guri-système mais de ILIMI-SYSTEME?



Malgré tout ce qui se dit çà et là, nous osons espérer que cette trouvaille du gouvernement d’union nationale soit une façon de servir positivement le Niger, non pas des tours de diable pour le déstabiliser. A quoi voulons-nous faire allusion? A cette vague de trahison et de fiasco servie par les très proches du Président de la République. Voyons les choses avec lucidité et reconnaissons quand même que l’entourage du Président Issoufou Mahamadou a brillé par ses actes inconséquents, des ratés et des errements que jamais on a pensé que le «TARRAYA ILIMI» commettrait. Des affaires scabreuses, on peut en citer autant que l’on veut. Et, dans ces affaires, on retrouve dans la plupart des cas des compagnons de première heure du Président, les membres fondateurs mêmes sur lesquels l’espoir a reposé durant une vingtaine d’années. Pour illustrer nos propos, citons juste quelques exemples. La première incartade est venue d’où on ne s’est jamais attendu. Il s’agit de cette affaire juteuse et rocambolesque dans laquelle furent trempés Kalla Hankouraou, Ouhoumoudou et le titan député Mainassara. Si vous êtes un novice pour douter sur le poids de Kalla et de Mainassara, retenez-vous d’en faire autant pour Ouhoumoudou. Eh oui, si vous voulez le savoir, celui-là est parti pour être l’oiseau rare du PNDS,

celui-là même qui devait prendre le relai après les deux mandats du Président Issoufou. C’est alors cet homme qui, dès les premières bourrasques soulevées par le navire GURI, s’est platement compromis. Dans son sillage, il a entrainé ses deux amis, notamment Kalla Hankouraou qui est le titan du PNDS à Maradi. Pour Mainassara, rien que sa carrure de député suivie de son titre de grand entrepreneur sont là pour témoigner de son poids dans la gestion des affaires du pays.

Que dire alors des incessantes bourdes de Bazoum Mohamed qui, aux diatribes et autres ratés langagiers qu’il a toujours lâchés à chacune de ses sorties, a eu à poser des actes impensables chez ce philosophe adepte de la raison raisonnante. Ce fut l’affaire du passeport pour un proche de Kaddafi qui est venue ternir l’image de marque de celui qui, dans sa tête, se sent comme le légitime dauphin du Président Issoufou Mahamadou. Voilà donc un autre compagnon de première heure d’Issoufou, un présidentiable du PNDS qui durant tout son règne aux Ministères des Affaires Etrangères n’a fait que poser des actes somme toute compromettants.

Un tour mérite aussi d’être fait chez tous les ministres qui ne sont plus revenus dans l’actuel gouvernement. Chacun à son niveau a eu à commettre des bourdes et des incartades qui sont loin de l’estime et de la confiance qui ont été placées en lui. Un OUA rondelet, difficile à bouger et qui n’a témoigné d’aucun charisme durant son parcours de trois ans; un Soumaila Saddi venu à la rescousse de Kalla qui se serait noyé dans un océan de délices aux côtés d’un autre DG qui aurait juré de vider les caisses de bières importées au Niger. D’autres cadres et non des moindres se sont plus versés dans la mondanité que de servir réellement les affaires du pays. En région, surtout dans les communes, les nouveaux promus ont fait preuve d’une cupidité maladive en détournant sans vergogne aucune les deniers publics.

Dans le même temps, les cadres à tous les niveaux ont fait preuve d’insuffisance dans la gestion des affaires. Cette insuffisance a d’ailleurs été critiquée par les Présidents Issoufou et Hama Amadou qui en ont fait leur principal argument pour proposer comme solution la formation d’un gouvernement d’union nationale. En clair, il faut reconnaitre que ce sont tous ces constats qui ont fini par ouvrir l’esprit du Président Issoufou Mahamadou sur le fiasco que représente son entourage. En vérité, Issoufou Mahamadou s’est aperçu que son seul PNDS Tarraya ne saurait lui fournir les cadres compétents dont il a besoin pour la conduite de sa politique de Renaissance. Il n’est pas dit que le PNDS serait dépourvu de cadres compétents. Il y en a et pas des moindres. Cependant, faites un tour des oeuvres accomplies par chacun des ministres du gouvernement passé. Vous serez surpris de voir que les plus travailleurs ne sont pas forcément ceux issus du PNDS. Les jokers sont cités parmi ceux des autres membres de l’Alliance.

Ceci dit, le Président Issoufou s’est résolu à recruter des cadres pour son parti. Que cela s’appelle Gouvernement d’Union Nationale ou Débauchage, Issoufou Mahamadou a décidé résolument d’apporter du nouveau dans son parti. Qui contesterait cette option qui a l’avantage de renforcer le potentiel non pas intellectuel du PNDS mais la machine à travailler. Car, des intellectuels, il y en a bien au PNDS, mais ce ne sont pour la plupart que des enseignants, d’où le vocable de TARRAYAILIMI. Voilà donc le Président Issoufou résolument tourné et engagé dans une politique de recrutement de cadres compétents pour renforcer la capacité réactive de son parti; ça, c’est pour le Niger qu’il le fait. Reste à voir si les cadres de son parti lui laisseraient les pieds et les mains libres pour placer qui il faut à la place qu’il faut.

Madougouizé

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