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Société Civile, Justice et Presse dans le jeu politique nigérien
Publié le lundi 2 septembre 2013   |  nigerdiaspora.info




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Les derniers développements de la situation sociopolitique du Niger caractérisée par la crise née du retrait de l’allier principal du parti au pouvoir, nous donnent l’occasion de nous convaincre que les intellectuels de ce pays, toutes catégories confondues, n’ont tiré aucune leçon des situations difficiles que notre pays a traversé ces vingt dernières années.

Du régime à l’AFC à celui de la Renaissance, en passant par les différents coups d’états que nous avons connus, l’esprit rétrograde jusqu’ici observé se comprend parfaitement en ce qu’il n’y a jamais eu de mesure de nature à châtier, de façon exemplaire, les acteurs proches ou lointains ayant posé des actes qui ont mis à rudes épreuves ce que nous avons en commun de plus cher : l’unité nationale et la cohésion sociale. C’est ainsi que les situations ayant conduit, le plus souvent, le Niger à la limite de l’implosion du tissu social ont, paradoxalement, été alimentées par : les partis pris politiques de certains acteurs de la société civile, des décisions de justice taillées sur mesure et des engagements tendancieux de la presse (privée comme publique) dans le débat politique.

C’est ainsi que, la semaine dernière, un acteur très bien connu de la ‘’ société civile’’ disait, en substance que comme HAMA AMADOU s’est retiré de la mouvance au pouvoir, ISSOUFOU n’a qu’à « dépoussiérer les dossiers de HAMA » pour ainsi le jeter en prison. Vous conviendrez avec moi de la gravité d’une telle phrase d’un homme dit ‘’acteur de la société civile ‘’. Nous relevons que non seulement cela constitue un parti pris dans le jeu politique comme nous le remarquons au niveau de bon nombre d’acteurs de la société civile ces derniers temps, mais aussi et surtout que cette position va- t- en guerre signifie tout simplement que l’acteur de la société civile en question encourage les chantages et les manipulations politiciennes à des fins des règlements de comptes politiques pouvant même mettre en danger la quiétude sociale ! Ce dimanche 25 août 2013 les nigériens ont été témoins du fait que c’est la télévision nationale qui a donné son antenne à ce soidisant acteur de la société civile, défenseur des causes politiques perdues, pour qu’il s’acharne sur un parti politique qui refuse de parler le même langage que le pouvoir en place. Ceux qui pensent exploiter ce politicien caché ne savent pas qu’en réalité, notre ‘’héro national ‘’ pensait avec le tazartché que son heure a sonné. Il avait ainsi commencé à bousculer l’entourage politique de TANDJA pour s’affirmer lorsque le coup d’état de Salou est arrivé. Cet homme-là, sans aucun doute, sera très content d’un embrasement de ce pays. Ce qui lui permettra d’espérer revenir avec sa recette politique rejetée et rêver, enfin, de devenir Président du Niger car, ne nous trompons pas, c’est l’obsession de cet énergumène -mégalo ! Toujours, le même dimanche, en rediffusion sur une chaîne privée cette fois-ci, un autre ‘’acteur de la société civile’’ aux analyses farfelues dont l’engagement politique ne fait aucun doute, prédit déjà la prison à ceux qui ne pensent pas comme lui. Il dévoile à cet effet un ASSAINISSEMENT qui serait prévu. Tout nigérien convaincu de l’ampleur du pillage des deniers de ce pays ne peut qu’applaudir un projet d’assainissement. Cependant, il faut que l’assainissement concerne aussi bien les voleurs d’hier que ceux d’aujourd’hui, sans exclusive ! Nous sommes persuadés, pour notre part qu’un jour ou l’autre, cet assainissement aura bel et bien lieu et qu’il concernera tous ceux qui sont et seront concernés ; ne nous méprenons pas ! Les propos de ces ‘’acteurs de la société civile’’ ne sont ni plus, ni moins que des incitations à la haine et à l’affrontement ; sans qu’aucune autorité ne s’élève pour arrêter de telles dérives ! C’est donc sous la robe d’acteur de la société civile que certains se cachent pour provoquer et inciter les nigériens à l’affrontement en tenant des propos incendiaires, pour des intérêts politiciens. Voilà des attitudes qui attisent des haines et comportements pouvant conduire au pire dans un pays, et personne ne dénonce de telles pratiques attentatoires à l’unité nationale ! Il faut que cela change absolument, il faut que dans ce pays, après l’éclairci qui suivra certainement cette tempête politique, qu’on se donne, quel que soit le prix, les moyens d’amener ces soi-disant membres de la société civile à rendre des comptes devant la loi. Il faudra également relire le cadre réglementaire régissant la société civile afin de la dépolitiser clairement et de lui imprimer le devoir sacré de prendre en compte l’intérêt national dans tous ses futurs actes et paroles ! C’est la seule façon de nous épargner, à très court terme, d’une hécatombe à la rwandaise dont Dieu a plusieurs fois épargné ce pays ; par la faute de ses enfants à l’intelligence très limitée qui ne savent pas encore que nous demeurons dernier du monde, en partie, par la faute de notre mentalité de l’ère de l’état de nature !

Que des leaders politiques soient arrêtés à partir de dossiers fabriqués à cet effet, cela se raconte beaucoup dans certains milieux politiques de notre capitale. Ce point de vue serait appuyé par les dernières nominations et affectations des magistrats qui seraient une stratégie pour remettre en selle certains magistrats connus afin qu’ils se préparent déjà à accueillir leur proie ! Nous pouvons un peu comprendre que la justice soit mise à contribution pour faire aboutir un préalable politique comme la libération de Monsieur FOUKORI, comme l’a dit le Ministre Conseiller Spécial du Président de la République, Sanoussi TAMBARI JACKOU, dans le cadre d’une politique d’apaisement. Mais, en dépit de tout ce qui se raconte, nous nous refusons, jusqu’à preuve du contraire, à croire que des magistrats accepterons de s’engager ouvertement dans des règlements de comptes politiciens qui porteront, de toute évidence, un coup sérieux à notre cohésion sociale ! Et si d’aventure une telle assertion se concrétise, il faudra alors, de toutes les manières, non seulement, amener un jour les individus qui se seront prêtés à un tel jeu à rendre des comptes, mais également débarrasser à jamais le corps de tels agents de l’Etat.

Comme au temps de la question du fonds d’aide à la presse, certains médias perdent totalement le sens de l’éthique et de la déontologie, s’enivrent et versent dans une passion de bas instinct lorsqu’il s’agit de traiter d’un article concernant toujours,une personne précise, HAMA AMADOU. La gravité de cette situation, c’est la contribution des médias dont Télé-Sahel dans cette ‘’entreprise mille collinéennes’’ Mais comme au Niger notre mentalité n’est pas encore une mentalité de développement, mais une mentalité d’instinct grégaire et de méchanceté ; toutes choses qui font que nous demeurons derniers du monde, de tels comportements rétrogrades, attisés par des soi-disant journalistes, ne nous surprennent pas. En effet, en dépit de l’existence d’une structure constitutionnelle de régulation des médias ou de l’information, on ne régule pas l’information conformément aux intérêts supérieurs du pays. Pourtant les membres du CSC sont assermentés. N’ontils aucune responsabilité dans cette situation dramatique ? On doit enregistrer et faire visionner les débats télévisés avant de les servir aux populations ; ce qui permettra de censurer les passages dangereux pour la cohésion nationale, par exemple, comme cela se faisait autrefois. Nous venons d’apprendre que les antennes des télévisions privées sont suspendues à l’intérieure du pays. Cela veut tout simplement dire que les autorités ont pris conscience de la gravité de cette situation qui risque de conduire le pays vers des lendemains incertains. Nous pensons que ce dont il est normalement question, c’est de prendre des mesures énergiques pour définitivement arrêter cette dérive au niveau de Télé Sahel notamment !

L’éventualité de l’utilisation ci-dessus de la société civile civile, de la justice et d’une certaine presse pour mettre des opposants politiques en prison, aurait pour élément matériel une inspection d’une décennie de gestion de la primature qui concernerait des personnalités bien précises. Il y aurait également des indices d’enrichissement illicite et de blanchiment d’argent concernant des adversaires politiques. Donc, c’est parce que ceuxci sont aujourd’hui opposants qu’ils vont être arrêtés sous le prétexte de détournement ? C’est beau et trop facile tout ça ! Mais ceux qui animent cette mise en scène savent-ils seulement ce qu’ils font ? C’est vrai que Tandja a usé d’un tel montage pour se débarrasser de HAMA. Mais de là, peut –on croire que c’est encore facilement faisable de nos jours ? Honnêtement, allonsnous continuer à vivre éternellement dans ce pays dans un tel climat ? Un climat dans lequel ce sont les catégories socioprofessionnelles sensées être les piliers du développement du pays qui, à chaque fois, tentent de conduire ce pays dans l’abîme sans jamais avoir de compte à rendre ? Nous sommes certains que nous ne décollerons jamais, sur le plan du développement, tant que des fossoyeurs bien identifiés de la cohésion sociale ne sont pas poursuivis et mis hors d’état de nuire avec la rigueur absolue de la loi ! En effet, le Feu Président BAARE nous a mis en garde contre cet esprit anti-développement qui gangrène notre tissu social. A l’époque Il indexait seulement la classe politique. Ces derniers temps, les nigériens commencent à s’exprimer sur la problématique des limites de notre classe politique dans son ensemble. Aujourd’hui, force est de se rendre à l’évidence que cette classe politique décriée est conditionnée, encouragée et fortement influencée dans ses agissements nuisibles par des boutefeux tapis au sein de certaines couches socioprofessionnelles qui doivent être, en principe, les garants de l’existence et de l’affirmation de la nation nigérienne. Les nigériens soucieux de la préservation des valeurs d’unité et de cohésion léguées par nos ancêtres doivent se convaincre et commencer à réfléchir sur la façon d’amener les démolisseurs de notre tissu social à répondre de leurs actes le moment venu ! C’est le prix à payer pour que le Niger retrouve, enfin, la voie de sa cohésion et de son développement !

Nous comprenons que dans une certaine logique de « rénovation », tous les « combats » et les « batailles » ne peuvent être compris que dans la formule : « Tout par l’Etat, rien hors de l’Etat, rien contre l’Etat ! ». Cependant, force est d’accepter également que cette vision du monde qui exclut tout contre-pouvoir et qui est contraire aux droits de l’Homme et des Libertés Individuelles, est d’une autre époque, une ancienne époque…

En tout cas, pour garantir à notre progéniture un Niger de paix, de fraternité et de respect mutuel en vue d’un développement harmonieux, il faut que les auteurs, coauteurs et complices de la déstabilisation de notre cohésion nationale « rendent gorge ! ». Pour ce faire, nous retiendrons et garderons jalousement les preuves de ces forfaitures en attendant l’heure du bilan, car nous sommes convaincus qu’il y aura une heure de bilan où les gangrènes sociales répondront de leurs actes !!! C’est la seule option pour que ce pays soit débarrassé des gangrènes et envisager véritablement le développement et l’harmonie nécessaire au développement.

KANDEGOMNI

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