Jeux des alliances : A quoi doit s’attendre Hama Amadou #aNiamey

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Jeux des alliances : A quoi doit s’attendre Hama Amadou

Publié le mardi 3 septembre 2013 | Le Canard Déchainé

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Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013 Photo(Hama Amadou, Le président de l’assemblée nigerienne)

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Activités de l`Assemblée nationale 2013

Hama Amadou ne joue-t-il pas "à quitte ou double" ? Ne joue-t-il pas là son va-tout d'homme politique. On le dit astucieux, fin politicien armé d'une prodigieuse intelligence qui lui a permis jusque là d'éviter tous les obstacles, les pièges et autres subterfuges afin d'échapper aux traquenards de ses ennemis. Selon de nombreux analystes politiques Hama Amadou est un homme d‘Etat complet.

Ses analyses et ses répliques sont sans communes mesures avec les autres politiciens de la place. A regarder de près, son parcours politique, de la conférence nationale souveraine à nos jours, est des plus prolifiques, Homme de confiance de feu Seini Kountché, il a par la suite évité le naufrage au MNSD en le défendant bec et ongles. La bourrasque de I'AFC passée, les Nigériens ont beaucoup apprécié ses interventions à l'Assemblée Nationale en tant que député MNSD. Puis, il fut 7ans durant Premier ministre de Tandja avant de connaître, la déchéance, la prison et l’exil ce qui ne lui empêcha pas d'être de nouveau à la tête d’un parti politique en l'occurrence le MODEN FA LUMANA après l'épisode douloureux de son éviction de la présidence du MNSD. L'homme assurément est politiquement mûr. ll sait ce qu’il veut et la direction qu'il estime être la meilleure pour lui et pour le peuple nigérien. Mais tout laisse à croire que Hama est sur une mauvaise pente. En quittant l'alliance au pouvoir dont certains pensent qu'il n'avait pas le choix, Hama se met sur le tranchant du rasoir. Certes, il fallait partir de la MRN du moment que l’atmosphère n'est plus vivable, mais il faut aussi se faire violence pour retourner vers ses anciens camarades de l’ARN qu’on aurait jamais dû quitter. En politique, il faut savoir prendre des risques, dit-on.

Surtout que même délesté de certains de ses lieutenants, Hama Amadou garde encore la haute main sur l'appareil du LUMANA en réussissant à garder intact son groupe parlementaire.

Aujourd'hui qu'il tourne le dos à son allié d'hier et qu'il fait face à une grogne interne, à quoi-il s'attendre dans les jours à venir ? L’avenir nous le dira!

A.I

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