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Conduite dans la gestion de l’alliance PNDS-MODEN: Un poignard dans le dos
Publié le samedi 2 mars 2013   |  tamtaminfo


Hama
© Autre presse par DR
Hama Amadou
Homme politique nigérien


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La récente tournée, dans les pays de la sous région, du président du MODEN Lumana a donné l’occasion à certains journaux, réputés proches de certains milieux du PNDS ou récemment retournés, de présenter Hama Amadou comme celui qui cherche à casser du sucre dans le dos de son allié.

Depuis toujours d’ailleurs, ces journaux ne ratent aucunes occasions de voir, dans les discours d’ouverture ou de clôture des sessions de l’Assemblée, signes, envies ou preuves de tacles. Plus grave, il est procédé, de façon sournoise, à la déstabilisation des supposés fiefs du MODEN. Exemple. Un journal récemment crée et qui bénéficie de plusieurs pages de publicité des sociétés d’Etats dirigés par des militants PNDS a, dans une de ses parutions, quelques jours seulement après le drame de Koygolo, traité d’un fait historique, réel, mais dont le traitement n’était vraiment opportun. Tout le monde sait la récupération dont le drame de Zouzou a failli faire l’objet et toute la peine que cette tuerie a faite au premier responsable du pays.

Faire l’apologie de la violence passée à un tel moment ressemble bien à une incitation. L’autre exemple est le large écho fait par le même journal à une tentative de remise en cause de l’organisation coutumière devenue administrative du canton du Kourthèye. Là aussi, il a été mis en avant l’aspect ethnique. Il n’est un secret pour personne qu’un fidèle lieutenant de Hama Amadou est parent du chef de canton actuel et que la majorité des populations de ce canton vote Lumana. Les régions de Tillabéri et de Dosso sont considérées, à tort ou à raison, comme favorables au parti de Hama Amadou. La visibilité donnée aux vraies ou supposées affaires mettant en cause des militants du parti sont les techniques utilisées.

Le débauchage de militants interviendra après. Le PNDS commencera avec un militant basé à Lomé. Un passeport diplomatique aurait été l’arme fatale. Puis ce fut au tour des militants de Maradi. Pour la majorité des transitaires. Est-ce la nouvelle trouvaille de la nouvelle direction des douanes ? Il est connu que les transitaires travaillent surtout avec la douane. Et un chef de bureau peut faire du plus grand délinquant transitaire un homme riche comme Crésus. Et cela, en général, au détriment du Trésor public. Pour tous ces cas, il faut être de mauvaise foi pour affirmer que les actes sont planifiés et exécutés par les premiers responsables du PNDS. Mais il est certain que la situation du parti est dans une large mesure responsable des hiatus.

Depuis deux ans que le candidat et président du PNDS est devenu président de la République, un nouveau président du parti aurait pu être élu au cours d’un congrès. Cela n’ayant pas été fait et comme la nature a horreur du vide, des petits malins ont crée des pôles de décisions. Le parti donne l’impression d’une hydre à plusieurs têtes. C’est comme si le parti est laissé à ceux qui ont sauté le mur pour arriver dans la cour PNDS. On attribue, vrai ou faux, le débauchage des militants des partis alliés à l’homme d’affaires Mangal. Son ami n’est autre qu’un député du PNDS transfuge du RDP qui a fait ses premières armes en politique avec le CDS. Récemment encore, devant la persistance de l’imminence de l’éclatement de la majorité et dans le cadre de la création d’une nouvelle, c’est chez ce député que défilaient les parlementaires.

Il aurait persuadé certains députés du PNDS que tout calcul fait, la majorité ne leur échappera pas suite aux consultations qu’il aurait effectuées. Il faut rappeler que ces dans les mêmes conditions que des individus dont ce député ont conduit Mahamane Ousmane en cohabitation. Ils ont ensuite rejoint Baré Mainassara. Ils ont aussi persuadé ce dernier qu’ils étaient en mesure, avec la médiatisation de défection, de lui donner la majorité. Tout le monde sait comment ça a fini. Il est évident aujourd’hui que c’est le président du MODEN qui est la victime et c’est lui qui reçoit le couteau dans le dos. Mais au Niger, certains individus ont cette force, cette capacité, cette mauvaise foi de présenter une victime en bourreau, un mensonge en vérité, une victoire en défaite, la fidélité en trahison. Une chose est sure : les mêmes causes produisent les mêmes effets et qui tue par l’épée périra par l’épée.

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