Poursuite des visites du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité Sociale au niveau des partenaires sociaux : à la recherche des conditions d’un dialogue permanent et sincère
Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité Sociale, M. Salissou Ada, a poursuivi, hier, ses visites de prise de contact avec les partenaires sociaux. Il s'agit pour lui de partir sur de nouvelles bases et d'asseoir les conditions d'un dialogue sincère et durable. Hier matin c'est au tour des centrales syndicales UGSEIN, CSTN, UDTN et UNSAAN de recevoir la visite du ministre Salissou Ada. Il était accompagné dans ces déplacements de plusieurs cadres centraux de son département ministériel.
Cette visite a été pour les syndicalistes une belle opportunité pour exprimer leurs doléances, et pour le ministre, celle de les assurer de son engagement à considérer leurs doléances avec beaucoup d'attention. «Il est de mon devoir de vous accompagner et de trouver les moyens d'améliorer ce secteur, parce que le gouvernement et les partenaires que sont les centrales syndicales ne sont pas des adversaires, mais des acteurs qui concourent à la réalisation d'un seul et même objectif qui ne peut se réaliser en dehors de l'intérêt du Niger.
C'est pourquoi le gouvernement manifeste son engagement et sa disponibilité à créer les conditions pour que tous ensembles, nous puissions cheminer sans problème vers l'atteinte de cet objectif» a répété le ministre à toutes les étapes.
Il faut noter que la première étape de cette visite a conduit le ministre et sa délégation à l'Union Générale des Syndicats de L'Economie Informelle du Niger (UGSEIN), puis à la Confédération Syndicale des Travailleurs du Niger (CSTN), à l'Union Démocratique des travailleurs du Niger (UDTN) et l'union Nationale des Syndicats des Agents Auxiliaires du Niger (UNSAAN). Partout où il est passé, le ministre a été très bien accueilli. Les syndicalistes sont visiblement très enthousiastes face à cette visite qu'ils considèrent comme une grande première, depuis la création de leurs centrales syndicales. Ils ont tenu à exprimer toute leur reconnaissance au ministre, et leur vœu de voir cette dynamique se maintenir.
Les responsables des centrales syndicales n'ont d'ailleurs pas manqué de souligner que cette visite du ministre dénote, d'une part, d'une bonne disposition d'esprit du gouvernement à travailler en bonne collaboration avec eux, et surtout de se soucier de leurs conditions de travail, et d'autre part, elle symbolise l'engagement du ministre à bien mener la tâche qui lui incombe. Et comme il faudrait s'y attendre, ils ont informé le ministre des modestes conditions dans lesquelles ils travaillent. Ils ont, bien entendu, évoqué leurs préoccupations majeures et souhaité une amélioration de leurs conditions de travail. C'est ainsi, l'UDTN a exprimé des préoccupations relatives à son siège qui est loué sur fond propre de la centrale, avant d'émettre son souhait d'avoir des agents permanents qui sont à la disposition de l'UDTN. Les responsables de la centrale ont aussi relevé et déploré l'absence des représentants de l'UDTN dans certaines commissions. La centrale syndicale a en outre soulevé la question du Spécial A, qui devrait être réglée.
Lors des échanges, le ministre a insisté sur la nécessité de collaborer avec ses partenaires dans un dialogue franc et sincère, en tenant compte des réalités de notre pays, dans les limites du possible, car a-t-il précisé, «la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a». C'est pour cette raison que le ministre s'est déclaré satisfait de cette visite : «Il ressort un sentiment général de la bonne volonté de tous à travailler dans le cadre d'une collaboration sincère. Cela me réconforte, parce que ce sont les vœux du gouvernement d'asseoir les bonnes bases d'un dialogue sincère et du respect mutuel. Et nous avons eu à mesurer le degré d'engagement qu'ils ont de collaborer avec nous à travers les grandes discussions qui seront engagées dans l'intérêt strict de notre pays».
Pour finir, le ministre a formulé le vœu que leur collaboration soit des meilleures. «Quand on échange régulièrement, on a la possibilité d'anticiper les problèmes. Notre pays a besoin de stabilité pour se développer ; et ce sont les travailleurs qui ont cette lourde responsabilité. Je les invite à bien travailler dans l'intérêt du Niger», at-il dit.
