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Un père de famille commet l’irréparable sur sa prétendue ‘’propre’’ fille
Publié le jeudi 12 septembre 2013   |  Le Monde d’aujourd’hui




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Quand on parle de dégringolade des moeurs, on pense généralement à l’immoralité qui s’est emparée de nos soeurs quant à leurs conduites.

On voit en ligne de mire la prostitution et les pratiques indécentes autour du sexe. Cependant, n’y a-t-il pas des conduites beaucoup plus avilissantes en matière de relations humaines ? S’il vous plait, ne lisez pas ce fait divers si telle est que vous êtes une personne rangée qui ne voudrait pas entendre certaines bassesses mettant aux prises un chef de famille et sa progéniture.

Cependant, soyez-en sûrs que les événements qui suivent se sont produits ici même à Niamey. Seydou est un chef de famille qui s’est marié très tôt. En effet, il avait à peine 19 ans quand un événement anodin survint dans sa vie : sa fiancée Hamsatou était tombée enceinte et pour masquer la honte, comme il est courant à Niamey, on décida du mariage entre les deux jeunes gens.

7 mois après, Hamsatou mis au monde une jolie fille du nom de Biba. Les années passèrent et la petite Biba grandissait sans cesse. A seize ans, Biba avait le charme et la beauté légendaire de sa mère Hamsatou, cette beauté qui avait fait tourner la tête au jeune Seydou au point où il n’a pu se retenir à lui faire un enfant avant leur mariage. La présence de Biba dans le foyer avait provoqué des résurgences dans la mémoire de Seydou. Il revoyait ses instants langoureux de jeunesse passés avec Hamsatou la mère de Biba. A chaque fois que Biba passait près de lui, des élans démoniaques l’envahissaient. Seydou faisait de son mieux pour se retenir, pour ne pas commettre l’irréparable. Cependant, du jour au lendemain, Seydou flanchait, vivant comme une sorte d’étourdissement.

Il perdait constamment la tête et se surprenait à penser aux rondeurs de sa propre fille : soubhanallahi, diraient les âmes décentes. Mais pour Seydou qui ayant déjà sombré dans la déchéance, cette attitude qu’il n’a pas réussi à combattre devenait du jour au lendemain comme une obsession, un fait que son inconscient revivait souvent en rêve. Sublimation réussie ou accumulation des heurts de conscience susceptibles de résurgence ? Ce qui devait arriver finit par se produire. Un samedi alors que Hamsatou était partie faire les courses au marché, Seydou enferma la petite Biba dans la chambre et l’obligea à subir ses attouchements. Souhanallahi. Biba pleura sans cesse. Cependant, elle se retint d’en parler à sa mère, de peur de mélanger ses deux parents. Le manège reprit et Biba se trouva obligée d’en parler à Hamsatou.

A peine a-t-elle fini son récit que sa mère lui envoya une violente gifle. Aucune autre réaction ne suivit. Biba attendait le scandale toute la nuit, guettant le moment où sa mère réveillerait son père pour lui demander des explications. Rien ne se produisit. Le samedi qui suivit, Hamsatou s’en alla au marché sans crier gare à sa fille. La mort dans l’âme, Biba se retrouva seule avec son bourreau. A peine Hamsatou partie que Seydou appela Biba dans la chambre. Elle arriva en pleurs. Néanmoins, cela ne suffit pas à décourager Seydou qui alla de bon coeur. Il tira Biba à lui et la jeta sur le lit. Elle ne débattait pas, dépassée par l’indécence de la conduite de son père. Il la mit sens dessus dessous sans pour autant pousser à l’acte final. Déboussolée, Biba sortit de la maison et se rendit chez sa grand-mère. Hamsatou revint du marché. Elle trouva Seydou assoupi.

Elle le réveilla et lui demanda d’après Biba. Il avoua qu’il ne savait pas où elle était partie. Hamsatou prépara du Kopto et invita son mari. Tout en mangeant, elle se mit à verser des larmes. Seydou était désemparé, s’attendant au pire. C’est alors que Hamsatou lui dit : « Pardonne-moi pour ce que je vais te dire. J’ai décidé d’envoyer Biba vivre chez sa grand-mère. Je dois t’avouer aujourd’hui que Biba n’a jamais été ta fille. Son père est cet homme que tu as connu avec moi et que tu as évincé pour me garder. ». Il est désormais clair ; en amour, le même sang ne saurait se mélanger.

Madougouizé

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