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Poursuite des 7èmes Jeux de la Francophonie à Nice : Les prestations des artistes nigériens chaleureusement applaudies
Publié le jeudi 12 septembre 2013   |  Le Sahel


Mlle
© Autre presse par DR
Mlle Ibrahim Barry Fatouma lors de la présentation de sa nouvelle


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Les compétitions entrant dans le cadre des 7èmes jeux de la Francophonie se poursuivent dans la belle ville touristique de Nice. Mardi dernier, Ibrahim Barry Fatoumata et Rahina Balarabé se sont produites en « Nouvelle » et en « Conte », devant un grand public, et en présence du ministre de la Culture, des Arts et Loisirs, M. Ousmane Abdou, venu les encourager.
La Nouvelle de Ibrahim Barry Fatoumata, «la quête», est un récit dans lequel l'auteur évoque avec subtilité le rêve d'un jeune étudiant en astronomie. Avec des mots bien choisis, une tonalité très expressive, et une subtilité de langage qui révèle une certaine maîtrise de la langue de Diderot, Fatoumata fait voyager le lecteur dans l'univers imaginaire de Rayane, le personnage central de la nouvelle. Un Rayane qui rêve de villa dans un quartier cossu, et de voyage sur la planète mars. Un rêve duquel le jeune étudiant est brutalement réveillé par le bourdonnement d'un insecte, qui le ramène à sa dure réalité de pauvre étudiant devant parcourir une quinzaine de kilomètres à vélo pour se rendre à son université.

Fatoumata Barry termine son formidable récit en ces termes : «Ici, le ciel ne se contente plus de pleurer à chaudes larmes. Il déverse à flots ses sanglots dont le sol ne sait plus quoi faire, tellement qu'il en a bu. Dans un quartier de la banlieue, le flux a envahi une grande cour dans laquelle ne vit qu'une seule âme car, seule une piaule tient debout. Dans une chambre austère, envahie par d'imposantes toiles d'araignées et de mouches fêtardes, dort à poings fermés un jeune étudiant. Il s'est laissé embarquer par la douce étreinte des bras de Morphée. Dire qu'il n'attendait que la fin de l'orage pour rejoindre, à vélo, le campus qui se trouve à une quinzaine de kilomètres. Une mouche pernicieuse fait mine de se poser dans la bouche du ronfleur, mais se contente d'effleurer le nez du dormeur qui écarquille les yeux. Il sursaute et tombe de son lit.
Il constate que l'orage est terminé. Sa fenêtre endommagée. Ses documents de cours mêlés à ceux d'astrologie dont il est passionné, trônent dans la flotte qui occupe le sol de sa chambre. Là, Rayane constate qu'il n'est que dans son rêve, ici sur terre». A l'issue de sa présentation dans l'auditorium de la Bibliothèque Louis Nucera, Ibrahim Barry Fatoumata a été chaleureusement applaudie par le public. Et lors de la séance de question réponse, elle a brillamment éclairé les lanternes de l'assistance. Cette jeune étudiante en Médecine de l'Université Abdou Moumouni Dioffo, qui vit un parfait amour avec les lettres, constitue une valeur sûre de la littérature nigérienne. Il en de même, de la Conteuse Rahina Balarabé qui a présenté au Théâtre National de Nice un conte intitulé «Maijinini» qui a captivé pendant une demi-heure l'attention du public connaisseur de Nice. C'est un triptyque santé –amour et richesse que Maijinini découvre comme leçon de la vie à la fin de ses pérégrinations.

Oumarou Moussa Envoyé spécial

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