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Révision du fichier électoral : où en sommes-nous ?
Publié le lundi 4 mars 2013   |  Le courrier




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Emportés dans la tourmente du quotidien alimenté par les rumeurs les plus folles sur une éventuelle recomposition politique ou une probable dissolution de l’Assemblée Nationale, la classe politique nigérienne et les citoyens de tous bords en sont arrivés à oublier l’essentiel. L’essentiel, c’est le fichier électoral sur la base duquel doivent se reprendre ces élections. D’où notre question de savoir où nous en sommes par rapport à sa révision.

On se rappelle que le fichier électoral nigérien, l’un des plus «corrompus » de l’Afrique de l’Ouest, selon des sources bien informées, avait également été déclaré défaillant, en 2011, par des experts de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
Mieux, tous les débats houleux de la classe politique autour de ce fichier dans la perspective des élections générales de 2011 reposaient sur sa crédibilité. Aujourd’hui, deux ans après les élections générales, la classe politique semble oublier cette question délicate du fichier électoral qui peut être source de contestations voire de conflit dans un pays comme le nôtre qui a une démocratie très fragile. Il y a alors, nécessité pour les autorités de notre pays de s’atteler à la réparation du fichier pour l’adapter au système moderne, notamment, passer de mode archaïque du fichier à l’établissement d’un fichier moderne à l’image de la biométrie gage d’une élection crédible. En effet, cela est d’autant plus nécessaire, quand on sait qu’au cours des élections de 2011, plusieurs cas d’anomalies et des noms doublons encourageant des multiples votes avaient été décelés dans plusieurs régions du pays.

En 2011, les partis politiques avaient, du reste, accepté d’aller aux élections avec un fichier peu crédible pour éviter des situations fâcheuses à notre pays. Comportement responsable de la classe politique, malgré, quelques agissements partisans de la junte militaire à l’époque au pouvoir. Pour parer au plus pressé, il est donc, aujourd’hui, du devoir des autorités et de la classe politique de songer au processus du recensement électoral en vue de la mise en place du système biométrique au Niger. La biométrie s’impose à tout point de vue, pour des élections crédibles à même de donner à notre jeune démocratie toute sa vivacité sur le leitmotiv de la construction d’une paix durable. Alors où en sommes nous ?

A.S

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