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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Atelier d’enrichissement du rapport provisoire de l’étude sur la corruption dans le secteur des Transports routiers : Etat des lieux de la corruption et stratégie de l’éradication du fléau
Publié le jeudi 2 avril 2015   |  Le Sahel


Point
© Autre presse par DR
Point de presse du ministre des Transports, M. Saley Saïdou


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Le directeur de cabinet du ministre des transports, M. Issaka Hassane Djingo a présidé, hier à Niamey, la cérémonie d'ouverture de l'atelier d'enrichissement du rapport provisoire de l'étude sur la corruption dans le secteur des Transports routiers. La cérémonie d'ouverture de cet atelier organisé par la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), s'est déroulée en présence du représentant du président et des commissaires de la HALCIA ; ainsi que de plusieurs participants.
Au cours de ces échanges, les participants auront l'opportunité de se pencher sur les causes et les différentes formes de corruption dans le secteur. Ils auront aussi à définir les pratiques de prévention et de lutte contre ce fléau. Concrètement, au cours de cette rencontre, il s'agit de faire l'état des lieux de la corruption dans le domaine et de trouver des stratégies devant conduire à son éradication ; d'identifier les formes et les manifestations de la corruption dans le domaine ; d'analyser les effets de la corruption et de proposer des solutions adéquates au problème de la corruption dans le domaine ; d'identifier les acteurs à mobiliser dans le cadre de la lutte contre la corruption ainsi que les mécanismes de répression des auteurs de cette pratique et de dissuasion d'éventuels candidats.

Dans son discours d'ouverture, le directeur de cabinet du ministre en charge des Transports a rappelé que la lutte contre la corruption constitue un des fondements sur lequel repose la bonne gouvernance prônée par les autorités de la 7ème République. L'importance de cette préoccupation se dénote également dans l'engagement du gouvernement tel que décliné dans la Déclaration de Politique Générale. Cependant, déplore M. Issaka Hassane Djingo, le système actuel des transports et de transit ne répond pas aux attentes du pays en terme d'efficacité. C'est pourquoi le Gouvernement s'est engagé vers la mise en place d'une nouvelle politique qui vise à baisser les coûts des transports terrestres ; améliorer la qualité des prestations et assurer la sécurité des personnes et des biens afin de réduire significativement le nombre d'accidents. La lutte contre la corruption a-t-il dit suscite un grand intérêt, mais soulève aussi de vives préoccupations. Pour lui, même s'il n'est pas aisé d'évaluer le degré de corruption dans le secteur des transports routiers, il n'en demeure pas moins que ce fléau engendre des conséquences économiques pour le pays. En effet, selon le directeur de cabinet du ministre en charge des Transports, la corruption, les faux frais de route et le trafic d'influence, sont devenus des pratiques courantes dans les rapports entre certains usagers de la route et les acteurs chargés de la gestion et du contrôle routier. Toutefois, a dit M. Issaka Hassane Djingo, dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, le Ministère des Transports a entrepris plusieurs actions dans le sens de l'amélioration du cadre juridique et institutionnel à travers notamment l'adoption d'un nouveau code de la route, la mise en œuvre du Programme de renouvellement du parc de véhicules de transport public, mais reconnait-il, beaucoup reste à faire. « Cette rencontre vient donc à point nommé, car elle offre d'autres opportunités pour échanger sur ce phénomène et proposer des mesures adéquates» a-t-il indiqué. Il a enfin renouvelé le soutien constant du Ministère des Transports pour la conduite de cette entreprise salutaire pour le développement économique de notre pays et réaffirme l'engagement de ce dernier de tout mettre en œuvre pour la concrétisation de toutes les recommandations ou suggestions qui sortiront de ces échanges. Pour sa part, le représentant du président de la HALCIA M. Baydo Ousmane a indiqué que la corruption dans le secteur des Transports considéré à juste titre comme un levier de développement, a des conséquences néfastes importantes tant sur les recettes de l'Etat que sur la santé des populations qui utilisent quotidiennement les moyens de transport. Elle se manifeste également par des pratiques malsaines par rapport à la délivrance des documents administratifs, et surtout au contrôle sur les axes routiers à travers ce qu'on appelle couramment «les tracasseries routières». Il a, en outre, expliqué qu'il est attendu de cet atelier, l'enrichissement du document préparé par le consultant à travers la formulation de propositions de renforcement du cadre de prévention et de lutte contre les mauvaises pratiques dans le secteur des transports.

Aïchatou Hamma Wakasso

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