Ouverte dans la matinée du mercredi 1er avril 2015, la 3ème Réunion du Groupe International de Contact sur la Libye a pris fin le même jour dans l’après midi au Palais des Congrès de Niamey.
Les pays et experts en sécurité ont abattu un travail remarquable en faisant une analyse sans complaisance de la situation qui prévaut en Libye, et en proposant des pistes de solution en vue d’un retour de la paix dans ce pays.
Selon la ministre des Affaires Etrangères, de la Coopération, de l’Intégration Africaine et des Nigériens à l’Extérieur, Mme Kané Aichatou Boulama qui a dévoilé les grandes conclusions de cette réunion, de nombreuses communications, telles que celles de l’Union Africaine, du représentant des Nations Unies, du Comité interministériel des voisins de la Libye et de son ministre des Affaires étrangères, ont été entendues.
‘’ Sur la base de ces échanges, a poursuivi Mme Kané Aichatou, nous avons adopté nos conclusions dont l’expression des préoccupations des participants face à la poursuite de la violence en Libye en dépit des appels répétés de la Communauté Internationale’’.
La réunion a aussi fait le constat selon lequel ‘’il n’y aurait de solutions militaires au conflit libyen, sans la cessation immédiate et inconditionnelle des hostilités entre les frères ‘’ ennemis’’.
Elle s’est, a ce propos, réjouie de l’intensification des efforts de lutte contre la menace terroriste en Libye par la communauté internationale tout en saluant la reprise du dialogue politique entre les différentes parties prenantes avec l’aide des Nations Unies.
Les participants à la rencontre de Niamey, ont exhorté les différents protagonistes libyens à prendre des mesures audacieuses pour parvenir à une solution politique et rapide à la crise actuelle.
Le Commissaire Paix et Sécurité de l’Union Africaine, M. Smael Chargui, est d’avis que ces assises ont permis de tracer quelques pistes de travail qui permettront au Groupe de Contact de renforcer les efforts en cours pour promouvoir la réconciliation nationale en Libye.
Selon M. Chargui, la stabilité dans ce pays, c’est aussi celle de tous ses voisins, et qu’il faudra énormément d’efforts de leur part, de la Communauté internationale et des libyens eux-mêmes pour le retour de la paix.
A propos des membres emprisonnés du régime Kadhafi, l’Ambassadeur de Libye au Niger, M. Dayri Mohamed a répondu :’’ s’ils désirent établir une vie nouvelle en Libye, respectueuse d’un état de droit, ils peuvent recevoir un traitement impartial et un procès équitable’’.
Depuis la chute en 2011 du Guide de la révolution, la Libye est plongée dans une instabilité politique sans précédent, rappelle-t-ion.
