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Remise de l’administration nigérienne au travail : des mesures annoncées, mais non suivies
Publié le mardi 17 septembre 2013   |  nigerdiaspora.info


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© Autre presse par DR
Remise de l’administration nigérienne au travail : des mesures annoncées, mais non suivies


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Le gouvernement n’entend plus rester inactif face à des pratiques néfastes constatées au sein de l’administration nigérienne. Des pratiques qui ont pour noms : l’absentéisme des agents de l’Etat sur leurs lieux de travail, le manque d'engagement personnel, le sureffectif, la contre production, etc. Ce diagnostic a été fait par le Premier ministre, Chef du gouvernement, Brigi Rafini, lors d’une rencontre qu’il a présidée, la semaine écoulée, avec les Inspecteurs généraux des services, les Directeurs des Ressources Humaines des différents ministères et ceux des autres Institutions de l’Etat, en présence du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Lawali Chaibou.

De ce constat ainsi dressé, le gouvernement a décidé que des contrôles seront menés au sein de tous les services centraux et déconcertés des ministères par l’Inspection Générale des Services du ministère de la Fonction Publique et de la Réforme administrative et l’Inspection générale de la gouvernance administrative afin que les fonctionnaires de l’Etat se remettent véritablement au travail.
En plus, des actions d’inventaire des effectifs et du contrôle physique des agents seront menées dans toute l’administration nigérienne afin de connaître l’effectif réel des fonctionnaires et autres agents de l’Etat, ainsi que leurs positions administratives et de relever et encourager toutes les anomalies que recèle le fichier de la Fonction Publique. Une telle action aura le mérite, selon le Premier ministre d’identifier toutes les structures administratives en situation de sureffectifs ou de sous-effectifs pour que des mesures correctives soient prises pour pallier ce problème et pouvoir remettre l’administration au travail.
Pour le gouvernement, il n’est plus question de tolérer de tels manquements et surtout le laxisme des fonctionnaires nigériens au moment où l’Etat a consenti d’énormes efforts pour revaloriser leur traitement salarial. A ce niveau, apprend-on, la masse salariale a augmenté de plus de 90% en 2011 et 2013, passant de 101 milliards à 195 milliards de FCFA.

Au regard de tout ce qui précède, et dans le souci d’impulser une nouvelle dynamique à l’administration nigérienne, devenue « improductive », le gouvernement a annoncé des sanctions qui seront infligées à tout agent qui ne respecterait pas le règlement en vigueur. A côté de ces sanctions, des récompenses seront accordées aux agents qui se montreront plus dévoués dans leur travail.
Mais la question que d’aucuns se posent face aux mesures annoncées par le gouvernement pour remettre les agents de l’administration publique au travail est celle de la volonté politique dont il dispose. Le gouvernement n’a-t-il pas annoncé des telles mesures restées lettres mortes? Quel a été l’impact des visites inopinées que le président Issoufou avait entreprises les mois derniers? Les manquements constatés lors de ces visites et les cas d’absentéisme relevés ont-ils été sanctionnés?
Apparemment, tout a été une sorte de mise en scène qui n’a pu convaincre aucun nigérien par manque de volonté politique des autorités au plus haut sommet de l’Etat.
Espérons que pour cette fois, les choses vont réellement changer.

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