Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Niger    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage


 Autres articles



Comment

Politique

Mali: Quand la presse internationale méconnaît le sacrifice nigérien
Publié le lundi 23 septembre 2013   |  Actuniger




 Vos outils




La couverture médiatique de la cérémonie de prise de fonction du président malien a surpris plus d'un Nigérien. En effet, dans leur traitement sur l'effort des pays qui ont aidé à sauver le Mali, les médias dits internationaux ont passé allègrement sous silence la contribution du Niger, préférant citer la France, le Tchad, la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Si pour le cas de la France et du Tchad, il est vrai que ces pays ont déployé d'importants moyens, je ne vois pas quel effort de plus la Côte d'Ivoire ou le Burkina a fourni plus que le Niger.

En effet, le Niger a été d'abord le premier pays qui a donné l'alerte sur les risques de l'implosion de la situation au Mali, longtemps avant que la situation ne dégénére. une certaine opinion qualifiait même la position nigérienne de belliqueuse. Ensuite, après que les choses se soient gâtées, le Niger fait parti des premiers pays à envoyer ses troupes au Mali. Troisième élément: En termes d'effectifs des troupes sur le terrain, le Niger vient juste après la France et le Tchad. Quatrième élément: Le Niger a payé un lourd tribut pour son intervention au Mali avec les attentats d'Agadez et d'Arlit, et l'attaque de la prison civile de Niamey mais aussi le décès du général Yayé Garba, adjoint au Chef de la MISMA en mission. A tout cela, il faut ajouter la solidarité des populations et des autorités nigériennes qui accueillent des dizaines de milliers de réfugiés maliens, repartis dans six (6) à travers le territoire.


Il faut tout simplement être myope ou alors de mauvaise fois pour ne pas voir tous ces efforts. Mais, c'est normal. C'est le prix à payer pour capter la prébende internationale. Et c'est beaucoup plus facile de citer un président gabonais, congolais, ivoiriens, burkinabè ou le roi du Maroc. Et la vérité dans tout cela?

Siraji Sanda

 Commentaires