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Hama Amadou échappera-t-il à la motion de défiance ?
Publié le mardi 24 septembre 2013   |  tamtaminfo.com


Assemblée
© aNiamey.com par DR
Assemblée nationale de cote d’ivoire : séance solennelle d`ouverture de la 1ère session ordinaire 2013
Mercredi 24 avril 2013. Abidjan. Plateau, palais de l`assemblée nationale. Le président de l’assemblée nationale de CI, Guillaume Soro a présidé la première session ordinaire de l’année 2013 Photo(Hama Amadou, Le président de l’assemblée nigerienne)


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Début octobre prochain s’ouvrira la session budgétaire de l’Assemblée Nationale. Une session qui interviendra après le retrait du MODENLumana, parti du Président de l’Assemblée Nationale, Hama Amadou, de la Mouvance pour le Renaissance du Niger, majorité au pouvoir.

A l’approche de cette date fatidique, l’opinion publique se demande ce que réservera cette session que l’on présente dans certains milieux politiques comme la session de tous les dangers, allusion faite à l’éventualité ou d’une motion de censure pour le tout nouveau Gouvernement de Brigi Rafini ou d’une motion de défiance contre le Président de l’Assemblée Nationale. A la veille de cette session ordinaire, les contacts se multiplient au niveau du principal parti de la majorité qui veut s’assurer d’une majorité confortable et soudée, comme au niveau du MODEN Lumana pour contrecarrer l’éventualité d’une motion de défiance contre le Président de l’Assemblée Hama Amadou.

Il y a quelques semaines, le départ du MODEN qui a réduit la majorité parlementaire à 58 Députés sur 113, a amené le Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme à mener des offensives auprès du MNSDNassara, principal parti de l’opposition dont certains ténors, et pas des moindres, ont intégré le Gouvernement de Brigi Rafini, pour avoir un ralliement ferme d’une dizaine de députés. Ce qui porte la nouvelle majorité parlementaire à 68 députés. Certains responsables de la MRN parlent même d’une majorité de 78 députés qui va se matérialiser dans les prochains jours. De quoi emporter le Président de l’Assemblée nationale ou le tenir en respect contre toute velléité de mise en cohabitation du Président de la République. Mais le président de l’Assemblée se fait beaucoup de soucis par relativement à ses dossiers de malversations financières qui peuvent le rattraper, une fois éjecté de son perchoir.

Pour le moment les deux camps politique affute chacun ses stratégies pour parer à toute éventualité. Dans le nouvel axe de la majorité, en plus du renforcement et de la consolidation de la majorité, toutes les éventualités sont posées et les voies pour y faire face . L’essentiel étant d’éviter une mise en cohabitation du Président de la République. Dans ces schémas, certains ténors du PNDS ne peuvent plus supporter l’idée d’une éventualité de cohabitation et veulent écarter tout danger, encouragés en cela par les responsables du MNSD qui ont adhéré au gouvernement de large ouverture. Pour eux pour certains camarades de Hama Amadou, une motion de défiance est nécessaire dès la prochaine session ordinaire de l’Assemblée Nationale pour faire débarquer le président de l’Assemblée nationale.

Pour d’autres responsables de la MRN, il faut plutôt laisser président de l’Assemblée nationale franchir le rubicond avant de passer à cette alternative. De son côté, Hama Amadou qui s’est tourné vers le MNSD et la CDS en vue de la création d’une nouvelle alliance politique pouvant déboucher sur la recomposition de la majorité parlementaire, poursuit ses manoeuvres politiques sans le moindre résultat car les partis hésitent de contracter quoi que ce soit avec Hama Amadou au regard de sa mauvaise réputation sur les coups fourrés et les intrigues. Il sait maintenant avec les tendances centrifuges qui affectent les partis de l’opposition ses chances d’aboutir à l’avènement d’une nouvelle majorité parlementaire se sont dissipées.

Désormais, il cherche à sauver sa tête en cas de motion de défiance en échappant à la justice. Pour l’instant on n’en est qu’au stade des stratégies et du côté de MODEN Lumana, l’on se demande sur l’attitude qu’il faut avoir entre chercher à recoller les morceaux du parti, allé dans tous les sens ou bien tenter l’aventure d’une croisade avec l’ancien allié. Même si le président de l’Assemblée parvient à échapper à une motion de défiance, quelle serait l’ambiance des travaux dans l’hémicycle avec la recomposition de la majorité ? Parviendra-t-il à diriger l’Assemblée à sa guise avec tant de dictature comme quand il jouissait du soutien de tous les députés de la MRN ? Ou bien va-t-il démissionner de son propre gré pour être logique avec lui-même comme l’a souligné M. Ladan Tchiana?

Ou bien vat-il se contenter d’une présidence de l’Assemblée sans réelle autorité, autrement dit une coquille vide? Autant d’interrogations sur lesquelles l’opinion sera éclairée dans les prochaines semaines. Pour l’instant, l’un dans l’autre, il est fort à craindre que la session budgétaire qui adoptera la loi des finances 2014, déterminante dans l’exécution du programme du Président de la République ne s’enlise dans une forte agitation politique.

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