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Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

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Conférence de presse du Président de la République à l’occasion du 4ème anniversaire de son investiture à la Magistrature suprême : «Je suis satisfait de la réalisation du programme ; dans tous les secteurs nous avons tenu nos promesses», déclare SEM Issoufou Mahamadou
Publié le jeudi 9 avril 2015   |  Le Sahel


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© Autre presse par DR
Le Président de la République, Chef de l`Etat, SE Issoufou Mahamadou


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A l'occasion de la commémoration du 4ème anniversaire de son investiture à la Magistrature Suprême du Niger, le Président de la République, Chef de l'Etat, SEM. Issoufou Mahamadou, était face à la presse nationale et internationale, mardi soir sur le parvis du Palais de la Présidence, dans le cadre d'une conférence de presse. Durant plus de 2 heures d'horloge, le Président Issoufou Mahamadou s'est prêté aux questions des journalistes qui ont abordé le bilan des quatre années de mise en œuvre du programme de Renaissance, et bien d'autres questions d'intérêt national. Les questions étaient sans tabou et le Président Issoufou Mahamadou très à l'aise et précis dans ses éléments de réponses. Le déroulé de la conférence de presse s'articule autour des thèmes déclinés à travers les huit axes du programme de Renaissance du Président de la République, mais aussi sur des questions d'actualité.
Comment le Chef de l'Etat a-t-il abordé l'exercice du pouvoir pour la mise en œuvre du Programme de Renaissance dans un contexte marqué, en 2011, par de multiples défis sécuritaires ?
Merci. J'ai toujours été un militant, j'aborde cet anniversaire avec un esprit très combatif. Je voudrai à cette occasion rappeler qu'il y a 4 ans de cela, quand nous sommes arrivés aux affaires, nous savions que nous avons des objectifs contenus dans le Programme de la Renaissance. Ces objectifs ont été déclinés en 8 axes dont le 1er axe est l'Etat. Comment renforcer l'Etat? Comment mettre en place au Niger des institutions démocratiques fortes, comment mettre en place un Etat démocratique fort ? Le deuxième axe est la sécurité. Le 3ème axe, c'est de nourrir les Nigériens avec l'Initiative 3N. L'axe 4 porte sur les infrastructures routières ferroviaires, énergétiques, le secteur des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication, et les infrastructures urbaines. Le 5ème axe, c'est éduquer les Nigériens à tous les niveaux, du primaire au supérieur. Le 6ème axe est de promouvoir la santé. Le 7ème axe est de créer les conditions pour l'accès à l'eau et à l'assainissement au Niger, et enfin le 8ème axe, c'est la création d'emplois. Voilà les 8 axes qui sont contenus dans ce programme que j'ai présenté aux Nigériens, et sur la base duquel les Nigériens m'ont fait confiance. Aussi, depuis 4 ans, c'est devenu maintenant une tradition, chaque année je fais le bilan de ce qui a été fait ou de ce qui n'a pas été fait, mais je dirai surtout de ce qui a été fait. Parce que vous verrez, dans le développement que nous allons faire, le Programme de la Renaissance est réalisé presque partout dans les différents secteurs à presque 100%, en tenant compte bien sûr des objectifs à la fin de la 4ème année, puisqu'il reste encore un an de mise en œuvre de ce programme.
Sécurité intérieure et extérieure du pays.
Concernant le second axe qui est la sécurité, je dirais que s'il y a un point sur lequel nous avons beaucoup réfléchi avant d'arriver au pouvoir, c'est bien le secteur de la sécurité. Nous avons beaucoup anticipé sur les menaces auxquelles notre pays est exposé. Au moment où nous rédigions le Programme de Renaissance, nous avions une carte de la zone sahélo-saharienne. On dit que l'identité d'un pays est d'abord définie par sa position sur une carte.
En regardant la carte d'Afrique et celle du Sahel, la zone sahélo-saharienne, la première chose qui frappe est la position centrale du Niger dans cette zone qui s'entend de la Mauritanie au Soudan. A partir de ce constat, nous avons essayé d'évaluer les menaces auxquelles le Niger est exposé. Il s'agissait notamment de savoir comment protéger les Nigériens de ces menaces de terrorisme, de crimes organisés, qui étaient déjà à l'œuvre au Mali. Face à cette donnée géopolitique importante, nous avons défini une stratégie qui viendra instaurer le monopole de la violence de l'Etat. Deuxièmement, notre objectif est de renforcer les capacités des Forces de Défense et de Sécurité, et de renforcer les capacités de renseignements.
Troisièmement, notre stratégie s'appuie sur la diplomatie afin de l'utiliser au service de la sécurité au Niger. Alors, si je prends ces différents points par rapport au monopole de la violence, nous nous sommes mobilisés pour empêcher qu'il y ait des armes de guerre à la disposition de quelque groupe que ce soit au Niger, en dehors de nos Forces de Défense et de Sécurité. Nous avons recensé tous les Nigériens qui détiennent des armes de manière illégale, et nous avons aussi procédé au déminage de certaines zones du Niger qui ont été le théâtre de conflits par le passé, en particulier le cas de la région d'Agadez.
Nous avons aussi renforcé les capacités opérationnelles de nos Forces de Défense et de sécurité, cela par un recrutement massif pendant ces 4 derniers mandats. Les effectifs ont été formés et encadrés, en particulier dans la lutte contre le terrorisme. Ils ont également été équipés. En outre, nous avons acheté des avions de chasse pour assurer la sécurité des Nigériens. Cette dimension aérienne était extrêmement importante à développer pour la sécurité du pays. Nous avons aussi acheté un avion de renseignement très performant qui nous rend beaucoup de services dans la situation actuelle que vous connaissez.
Nous avons aussi défini un certain nombre d'action à entreprendre. La 1ère action qui relève de la sécurité quotidienne, c'est la mise en place des patrouilles rurales qui sillonnent quotidiennement le Niger. Nous mobilisons beaucoup de véhicules. Quand j'ai fait le point avec le ministre de l'intérieur, c'est près de 800 véhicules qu'on fait circuler tous les jours à l'intérieur du pays pour sécuriser les Nigériens. Ce sont là les opérations quotidiennes de sécurité, que ça soit sécurité urbaine ou rurale.
A côté, nous avons aussi ce qu'on appelle les grandes opérations ou opérations lourdes. Nous avons lancé quatre opérations lourdes. La première, c'est l'opération Mali Béro lancée pour endiguer les effets négatifs de la crise libyenne. Vous avez vu que la crise libyenne a eu des conséquences ailleurs qu'au Niger. La 2ème opération lourde a été lancée pour faire face aux conséquences de la situation au Mali. L'opération ''Koraye'', bouclier en zarma, est installée dans le Nord Tillabéry pour empêcher toute infiltration des terroristes sur notre territoire.
La 3ème opération concerne la région de Diffa. L'opération ''Inda'', qui veut dire bouclier en kanouri, est dirigée pour protéger la région de Diffa contre Boko Haram. Et enfin, on a mis en place l'opération ''Maidounama'' en collaboration avec les Tchadiens. C'est l'offensive que nos Forces ont menée en profondeur au Nigéria pour chasser Boko Haram des villes du Nigéria.
L'opération a été lancée le 14 mars. Elle est pratiquement terminée avec un réel succès. Tous les objectifs ont été réalisés. Nous avons libéré les villes de Damassak, Doutchi, Dashagar et Mallam Fatori. Je vous affirme que nos soldats se sont battus comme des lions. D'ailleurs, les Tchadiens disent que les soldats nigériens sont des lions. Nous-mêmes, nous disons que les soldats Tchadiens sont des lions. Donc Boko Haram a à faire à deux armées de lions. C'est tout à fait normal qu'on ait écrasé Boko Haram.
Ce matin, à l'occasion de l'inauguration de la bluezone, je disais que nous avons connu deux chocs : un choc sécuritaire et un choc climatique. Sur les 4 ans, nous avons connu trois années de sécheresse. Malgré ces chocs, nous avons tenu la route. C'est vrai que plus de ressources ont été consacrées à la sécurité que prévu. On aurait pu investir ces ressources ailleurs. Mais vous verrez, quand on va passer à travers les différents axes cités, les réalisations faites dans les autres secteurs sont assez honorables.
Sur la question de la sécurité, si on prend le cas de la crise libyenne, nous avons très tôt tiré la sonnette d'alarme. Nous avons dit attention, il ne faut pas que la solution soit pire que le mal. Je le rappelle d'ailleurs, c'était mes propos quand j'étais au sommet du G8 à Deauville. J'avais dit que c'est bien de chercher à remplacer Kadhafi, mais il ne faut pas que l'après Kadhafi soit pire que le statut quo. Et j'avais indiqué qu'il y avait des risques que l'Etat se dissolve en Libye, que l'Etat se somalise. Il y avait des risques que le pouvoir tombe entre les mains d'intégristes, de terroristes.
Aujourd'hui, on a les deux risques qui sont présents. En Libye, il n'y a pas d'Etat central, mais deux Etats, un Etat à Toubrouk et un Etat à Tripoli. Au milieu de tout cela, il y a des milices qui se font la guerre. Le Sud libyen est devenu un sanctuaire pour les terroristes. Notre diplomatie a attiré l'attention sur la situation en Libye, mais on ne nous a pas entendus. Comme d'ailleurs sur le Mali où on a eu des positions justes.
Beaucoup de pays le reconnaissent aujourd'hui et même contre Boko Haram, nous avons été parmi les premiers à proposer des solutions mais on ne nous a écouté que tardivement. Donc, on a eu une diplomatie forte. C'est pour cela je profite d'ailleurs pour rendre hommage au chef de notre diplomatie, M. Bazoum, qui a apporté une contribution très importante. Il n'y a pas que la sécurité, il y a un autre aspect sur lequel on a beaucoup travaillé, c'est ce que les militaires appellent la trinité (Peuple-Etat-Armée). C'est un mot d'un célèbre Général allemand qui disait que « chaque fois qu'il y a une guerre, il faut chercher à souder, à avoir cette trinité ».
Et nous avons bien cette trinité-là, vous l'avez vu le 17 février, lors des manifestations de soutien à Niamey et dans les autres villes à l'intérieur du pays, donc le peuple adhère à la lutte contre le terrorisme. C'est pour cela que nous faisions aussi beaucoup d'actions en faveurs des militaires, surtout dans les régions hautement exposées. Nous prévoyons un collectif budgétaire au mois d'avril probablement, on va encore affecter davantage de ressources à la sécurité.
Mobilisation des ressources pour les réalisations du Programme de Renaissance
La mobilisation des ressources externes ne se limite pas à 26%. Nous avons prévu effectivement, pour financer le Programme de la Renaissance, 6200 milliards de francs sur 5 ans, dont 50% en ressources internes et 50% en ressources externes. Pour les ressources internes, nous étions, à la fin de l'année 2014, à 3300 milliards FCFA qu'on va dépasser largement à la fin de l'année 2015.
Pour les ressources externes, et là il ne faut pas confondre mobilisation et décaissement, nous avons mobilisé 3200 milliards de ressources externes dont 1120 milliards effectivement décaissés. Notre objectif, c'est d'accélérer le pas pour pouvoir consolider davantage les ressources internes et externes qu'on met à notre disposition.
A propos des répercussions éventuelles de la situation sécuritaire sur la performance économique du pays
Je pense que nous avons pu préserver la stabilité macro-économique du pays. Nous avons eu un taux de croissance qui est bon et qui tourne autour de 7% alors que le taux de croissance de 1990 à 2010 était autour de 3,4%. Pour les quatre ans, nous avons un taux de croissance économique qui tourne autour de 7%, c'est le premier indicateur.
Le 2ème indicateur, c'est l'inflation. Notre objectif était de porter l'inflation autour de 3%. Nous avons une inflation moyenne de 1,2%. Et 3ème objectif, la dette. Vous savez le plafond de la dette autorisée par les institutions financières internationales est de 70% du PIB. Le Japon a un ratio de la dette de 200%, la Grèce a un ratio du PIB de la dette de 165%, les Etats-Unis, c'est de l'ordre de 100%, la France aussi, c'est de 100%. Mais, nous sommes à 27% alors que nous avons la marge, nous pouvons aller à 70%. Et dans cette dette que nous avons, il y a beaucoup d'éléments de dons, donc, il n'y a pas la catastrophe, il n'y a pas de feu dans la maison.

Financement du Programme de la Renaissance
Regardez le taux d'exécution du budget avant 2010 et 2011. C'est encore plus catastrophique. Aujourd'hui le taux d'exécution de budget n'est pas de 50%, il est largement supérieur. Il tourne autour de 70%. Je n'ai pas tous les chiffres en tête. Mais le plus important, c'est les réalisations. Faites au profit du peuple nigérien que ce soit dans le domaine de l'école, de la santé, de l'hydraulique, des routes, de l'initiative 3N. On a promis de nourrir les Nigériens, que sécheresse ne sera plus synonyme de famine. On a atteint cet objectif bien que ces quatre dernières années, on a connu deux à trois années de sécheresse, les Nigériens n'ont pas souffert comme ils souffraient par le passé à tel point que nous avons réalisé l'OMD 1, celui de réduire de moitié le nombre de personnes qui souffrent de la faim. Nous avons réalisé cet objectif depuis 2012-2013.
Augmentation de la masse salariale
En 2011 la masse salariale était de 95 milliards et en 2014 elle est de 221,6 milliards. Et cela c'est parce que le gouvernement a fait beaucoup d'efforts conformément aux promesses que nous avons faites dans le Programme de Renaissance. Il y a eu aussi le poids des recrutements que nous avions eu à faire sur les quatre ans. C'est tout cela qui a abouti au gonflement de la masse salariale mais il y a une dimension importante liée aux augmentations de salaire que nous avions opérées. Les fonctionnaires nigériens sont parmi les mieux payés de la sous région. Maintenant que les gens ne soient pas satisfaits et qu'ils posent des revendications, je dis que nous sommes un gouvernement qui dialogue, qui discute avec tous les partenaires sociaux. Nous le faisons tous les jours et nous continuerons à le faire.
Le chemin de fer, caprice ou atout économique ?
Dès que le chemin de fer sera terminé, quand vous allez prendre le train pour aller à Dosso, vous verrez que cela vous coûtera moins cher que le bus. Les gens verront l'incidence de chemin de fer sur les coûts des marchandises. C'est une question de temps, soyons patients. Les gens vont se rendre compte que le chemin de fer est une bonne affaire pour le Niger. C'est un projet structurant pour notre pays qui aura des incidences très positives sur le Niger.

Crédibilité des institutions démocratiques républicaines et position sceptique de l'opposition
C'est à l'opposition qu'il faut poser la question. Moi je ne vais pas répondre à la place de l'opposition. Moi ce que je sais, c'est que depuis quatre ans nous travaillons au renforcement des institutions démocratiques du pays, nous travaillons à la consolidation de la stabilité, de la démocratie au Niger. Nous avons eu beaucoup de réussite, même s'il y a toujours des insuffisances. Il y a des indicateurs, des indicateurs qui ne dépendent pas de nous, qui sont définis par des structures, des gens totalement neutres. Prenons un exemple qui prouve que nous sommes véritablement une démocratie. L'indice de la liberté de la presse, vous le savez vous les journalistes, que nous avons amélioré ces indices. Nous sommes le 5ème pays le plus libre d'Afrique. Ça c'est un indicateur très fort de bonne gouvernance politique. S'il y a la liberté, il y a la démocratie. La démocratie c'est la liberté d'association. Savez-vous qu'il y a eu presque 1500 associations ont été se créées en quatre ans au Niger ? Toutes les libertés sont respectées dans le pays. Je prends un autre exemple pour confirmer les efforts que nous faisons dans le domaine de la bonne gouvernance, c'est l'indice de perception de la corruption.
Avant notre arrivée aux affaires, donc avant 2011, le Niger était classé 134ème . Aujourd'hui nous sommes 103ème. Nous avons donc gagné 31 rangs, je ne dis pas que tous les problèmes sont résolus, il y a beaucoup d'efforts à faire dans ce domaine. Je prends un autre exemple. Le conseil des droits de l'Homme des Nations Unies au cours de la 17ème session a reconnu le Niger comme un modèle dans le domaine de respect des droits humains. Si je prends l'exemple du département d'Etat américain, nous sommes classés dans le tiers deux, c'est-à-dire que nous sommes placés en dehors de la zone rouge du point de vue du respect des droits des enfants, de la lutte contre le trafic des enfants et des êtres humains. Et enfin, si je prends le MCC, il y a 17 critères qui sont définis. C'est par rapport à ces critères qu'un pays est éligible ou pas. Nous, nous sommes élus à ce programme tout simplement parce que nous avons promu la bonne gouvernance politique et économique dans le pays. Tout ceci grâce à des institutions comme la HALCIA qui est mise en place pour lutter contre la corruption, comme le bureau de réclamation, d'information et de lutte contre le trafic d'influence. Nous avons mis également des structures contre la traite des personnes et les trafics humains. LE Niger progresse sur la voie de la démocratie et toutes les institutions fonctionnent bien, y compris la cour constitutionnelle.
Le livre blanc de l'opposition
Je n'ai pas de commentaire à faire sur ce livre. Moi je travaille, je me préoccupe à mettre en œuvre les promesses que j'ai faites au peuple nigérien.
Emplois
Nous avons promis de créer chaque année 50.000 emplois durant les 5 ans de notre mandat, ce qui fait 250.000 emplois. Mais à l'état actuel, nous avons créé plus de 600.000 emplois permanents et temporaires, dont plus de 140.000 emplois permanents. Donc je pense que là aussi nous avons tenu notre promesse. Le Programme de Renaissance du Niger, à travers toutes ses réalisations dans l'ensemble du pays, a permis de créer des milliers d'emplois. Par exemple, on ne tient pas compte des emplois créés à travers l'Initiative 3N qui a permis de mettre les producteurs au travail au-delà des cultures pluviales, alors qu'avant ils se retrouvaient au chômage pendant toute la saison morte..
Enseignement professionnel et technique
En 2011, l'Enseignement professionnel et technique représentait 8% des effectifs du cycle de base, ainsi on s'est fixé comme objectif de porter ce taux à 25% en 2016. A la date d'aujourd'hui, nous sommes à 21%.
Santé
Sur le plan de la gratuité des soins, nous avons fait beaucoup d'efforts en débloquant plus de 25 milliards sur des arriérés de 38 milliards de FCFA. Mieux, le cercle de la gratuité a été élargi aux personnes âgées.
S'ajoutent également les efforts consentis par le gouvernement dans le cadre du renforcement du plateau technique des centres de santé. D'autre part, on est en train d'accroître le nombre des centres de santé pour permettre aux populations d'accéder aux soins, ce qui fait que le taux de couverture sanitaire qui était de 38% en 2011 est aujourd'hui de 50%, et d'ici la fin 2015, compte tenu des chantiers qui sont en cours en termes de création de centres de santé et de transformation des cases de santé en CSI, nous comptons porter ce taux à 65%.
Education
Par rapport aux infrastructures scolaires, nous avons aujourd'hui plus de 14000 classes dont des classes achevées et d'autres en cours d'exécution. Ma promesse était de construire 2500 classes par an dans le Programme de renaissance, et c'est en cours de route que nous avons jugé utile de porter ce nombre à 3000 classes par an. Il faut rappeler qu'entre 2000-2010, il a été construit 3000 classes. 3000 classes en 10 ans, c'est ce que nous, nous faisons chaque année. C'est dire qu'à la fin de ce mandat nous aurions fait 15.000 classes dans le pays.
Promesses tenues sur tous les plans
Je suis satisfait de la réalisation du programme. Dans tous les secteurs, nous avons tenu nos promesses. Et d'ailleurs, c'est un aspect assez positif d'avoir un programme, c'est pas toujours qu'on arrive au pouvoir avec un programme. Nous, nous sommes venus au pouvoir avec un programme très clair avec des objectifs quantifiables et évaluables, et c'est déjà un aspect extrêmement important. Nous ne sommes pas encore à la fin du programme, nous ferons, Incha Allah, un bilan définitif de ce programme le 7 Avril 2016.
A la question de savoir s'il sera candidat à sa propre succession aux échéances électorales de 2016, le Chef de l'Etat a répondu en ces termes: Moi ce qui préoccupe aujourd'hui, c'est la mise en œuvre du Programme de Renaissance du Niger. C'est une promesse que j'ai faite aux Nigériens et c'est ça qui me préoccupe.

(NB : Nous y reviendrons avec l'intégralité des points abordés par la Chef de l'Etat au cours de cette conférence de presse, dans un numéro Spécial du ''Sahel Dimanche'' à paraître le vendredi 10 Avril 2015)

Propos recueillis par la Rédaction

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