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Affaire des bébés importés : Le jugement en appel prévu pour le 27 avril 2015
Publié le samedi 11 avril 2015   |  Le courrier


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Récemment, nous vous avons fait écho du grand désappointement des Nigériens quant à l’affaire des ‘’bébés importés’’. Et bien, cette mesquine trouvaille des guristes pour écarter un adversaire politique, est en passe de se dénouer. En effet, de sources diplomatiques, l’abcès sera crevé ce 27 avril 2015. Rappel des faits : le 30 janvier 2015, le juge en charge du dossier s’était déclaré incompétent pour juger de l’affaire.

Pour ce courageux magistrat, la procédure a été biaisée, donc inextricable en l’état actuel. L’affaire aurait pu s’estomper dès cet instant, mais c’était sans compter avec la hargne des guristes. Et par le truchement du procureur de la république adjoint, Chaibou Samna le parquet avait interjeté appel. Selon la procédure classique, la cour d’appel dispose de huit jours pour se prononcer sur la compétence ou non du tribunal correctionnel de Niamey. Entre temps, les mercenaires du Guri ont investi la scène pour chacun faire montre de ses ‘’connaissances’’ en droit. De Morou Amadou, le ministre de la justice, en passant par l’éhonté Ben Omar, les Nigériens ont assisté à des cours de droit de grande facture. Et même certains ‘’acteurs de la société civile’’ se sont mués en justiciers. Ces magistrats de la 25è heure ont tous dit le droit à leur façon : il faut incriminer à tout prix Hama Amadou. Ils n’ont pas hésité à pousser l’indécence jusqu’à salir l‘honneur de familles entières. En réalité, tous ces soldats de la renaissance défendent leurs biftecks, on les comprend ces rigolos. Ici, il faut souligner et saluer la hauteur de vue et l’indépendance des juges. Car, malgré les pressions et les manigances du pouvoir, ils n’ont pas cédé.

Et le peuple tout entier attend en ce 27 avril 2015, ce même courage de la part des magistrats de la cour d’appel. Crevons cet abcès qui risque de gangrener la vie sociopolitique de notre pays. Ne tombons pas dans le piège du Guri, qui ne vise qu’un seul dessein : instaurer la pensée unique.

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