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Réception de matériel informatique pour l’équipe du projet LPI-SDC à la Maison des Nations Unies : Améliorer l’efficacité des services du projet LPI-SDS/code rural au Niger
Publié le jeudi 26 septembre 2013   |  Le Sahel




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La Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) vient de mettre à la disposition du Secrétariat permanent du projet Initiative sur les Politiques Foncières (LPI-SDC), Code Rural, un important lot de matériel informatique. La cérémonie de remise du matériel s’est déroulée hier, à la Maison des Nations Unies à Niamey. C’est le Secrétaire permanent par intérim du projet LPI/Code rural, M. Ibrah Boucar, qui a réceptionné ce matériel informatique. Cet appui symbolise ainsi le souci de la CEA d’aider le Niger qui est un pays pilote pour la mise en œuvre de la déclaration de l’Union Africaine sur le foncier.

L’Initiative sur les Politiques Foncières est d’abord un programme conjoint qui regroupe trois (3) institutions à savoir la Commission de l’Union Africaine (CUA), la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et la Banque Africaine de Développement (BAD). La CEA est chargée d’assurer le leadership en matière de capacité technique pour mettre en œuvre les activités du projet à travers des apports à l’analyse des politiques et au plaidoyer, au renforcement des partenariats, à la communication, au partage des connaissances, et au renforcement des capacités des principaux intervenants. L’objectif essentiel est d’aider, dans une certaine mesure, les pays africains dans leurs efforts de développement à travers la formulation et la mise en œuvre des politiques foncières.
En remettant le matériel informatique au Secrétaire permanent par Intérim du projet LPI-Code rural, le directeur de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), M. Dimitri Sanga, a rappelé que lors de la 13ème session ordinaire de leur assemblée tenue à Syrte en Libye, les Chefs d’Etat et de Gouvernements africains ont fait une déclaration sur les problèmes et enjeux fonciers en Afrique en rapport avec cette initiative. La déclaration de Syrte insistait sur le fait que les Etats membres de l’Union Africaine devraient adopter des politiques foncières et les développer de manière participative pour qu’elles puissent contribuer aux efforts de développement.
’’C’est très bien d’avoir des cadres et des lignes directrices, mais la chose la plus importante réside dans la mise en œuvre du projet pour que cela puisse se traduire par l’amélioration des conditions de vie de nos populations. C’est ainsi qu’on est rentré dans la deuxième phase du projet qui consiste à essayer de traduire ces déclarations des Chefs de Gouvernement en terme pratique sur le terrain dans les pays membres. Ces derniers se sont dit qu’il faut absolument que nous puissions piloter tous ces cadres et lignes directrices dans certains pays ’’, a indiqué M. Dimitri Sanga, précisant que le Niger fait heureusement partie de ces pays pilote. Le choix du Niger, a-t-il dit, se justifie par le fait que le pays a clairement affiché ses objectifs d’améliorer les politiques foncières sous une réforme pionnière depuis 1993.
Ces politiques foncières visent à sécuriser les producteurs ruraux à la base, à travers une reconnaissance et une sécurisation des droits fonciers locaux, qu’ils soient fondés sur une loi ou sur les coutumes. La mise en œuvre de la réforme foncière nigérienne s’appuie sur une architecture institutionnelle décentralisée, prenant en compte le rôle des autorités traditionnelles, notamment en matière de gestion des conflits. Ainsi, le code rural du Niger a un certain nombre de caractéristiques qui font non seulement la fierté des Nigériens, mais aussi sert d’exemple à d’autres pays africains.
Pour sa part, le Secrétaire permanent du projet LPI, Code rural, M. Ibrah Boucar, a indiqué qu’à travers ce geste, c’est le Niger qui se trouve honoré. La reconnaissance du code rural tant sur le plan national qu’international se révèle déjà comme une expérience novatrice. Ce code croise les droits coutumiers, les droits musulmans et les droits écrits. M. Ibrah Boucar a rassuré le directeur de la CEA que le matériel réceptionné sera utilisé de façon rationnelle afin d’améliorer l’efficacité des services du LPI dont la vision est une Afrique paisible et prospère à travers l’accès équitable et l’utilisation adéquate et durable de la terre.

Hassane Daouda

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