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La revanche du tapissier brocanteur …
Publié le dimanche 12 avril 2015   |  Le Courrier


Déclaration
© Autre presse par DR
Déclaration du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) sur les événements du 16 et 17 janvier 2015 : Soutien indéfectible au Président de la République, compassion aux familles endeuillées et aux FDS


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Depuis le ralliement de Zakou Djibo au PNDS, Mahamadou Issoufou et ses camarades marxistes léninistes, admirateurs de Staline l’exterminateur, s’agrippent à celui qu’ils ont toujours dénigré, et qu’ils ont nommé le » tapissier brocanteur « , comme une bouée de sauvetage, pour conserver le pouvoir, un pouvoir qu’ils voient leur filer entre les doigts.

Aujourd’hui, ils ne jurent que par Zakai, celui là même qu’ils ont flanqué de tous les noms d’oiseau, notamment celui de » voleur national « . Une bien bonne revanche de l’homme du Zarmaganda sur ceux qui ont voulu le coffrer pour l’affaire dite des fausses factures, il y a deux ans. Zakai, » Bouli Kourgné » comme l’appelle affectueusement Mali Yaro, doit bien rire sous cape. Quand Issoufou et ses camarades n’ont aujourd’hui de référence que lui ; quand Bazoum, l’un des insulteurs nationaux, et le gouverneur de Tillabéry qui a juré que lui et Zakai ne feront jamais le même parti, soulèvent la poussière aux côtés de Zakai dans les bourgades de son Zarmaganda natal, c’est la totale.

Une belle prise pour Bouli Kourgné, que d’être chouchouté, courtisé et adoré par ceux qui le considéraient comme un pestiféré et le mal personnifié. Pourtant, pendant plus de 10 ans, durant toute la gouvernance de Tandja, où Hama Amadou était chef du gouvernement pendant un peu moins de huit (8) ans, Zakai était le cheval de bataille du PNDS, à l’opposition à l’époque. Disons un semblant d’opposition, les accointances de Mahamadou Issoufou avec le président Tandja étant si manifestes, larbinisme politique oblige. Le fort des camarades marxistes léninistes c’est justement ce comportement de larbins qui consiste à toujours faire la cour au pouvoir en place, dans l’espoir de se le voir remettre.

Il en est sous la junte de Wanké, celle de Salou Djibo, en passant par le régime de Tandja. Zakai était le mal en personne et le symbole de la mal gouvernance de l’équipe de Hama Amadou. Que n’a-t-on pas dit sur lui, en termes d’insultes, de dénigrement, de calomnie, de montages, de fausses accusations ? Les affidés du PNDS ont même créé des néologismes, genre » Zakaierie » pour signifier la prédation des biens publics. Aujourd’hui, le voleur national est au cœur du pouvoir de Zaki (relevez les similitudes graphique et phonétique entre Zakai et Zaki, simple coïncidence ?), chuchotant dans l’oreille de nos dirigeants socialistes, lui Zakai le capitaliste pur et dur.

Allez-y comprendre quelque chose. Disons que Zakai Bouli Kourgné ma kani, pour ne pas citer Mali Yaro. Parce que ses anciens insulteurs, ceux qui furent ses bourreaux jusque pendant qu’il était à Lumana, l’allié principal du PNDS dans la MRN, s’accrochent désespérément à lui pour que l’électorat de Tillabéry et de Niamey tombent dans l’escarcelle du Guri aux scrutins prochains. Ce n’est plus de l’espoir, mais de la folie tout court. A moins que cette stratégie ne cache une réelle intention du pouvoir de gagner les élections, non pas dans les urnes, mais sur les procès verbaux des élections : la fraude massive qui rattrape toujours, aussi sûrement que Dieu existe.

…LE COMBLE DU RENIEMENT POUR LES CAMARADES

Cette relation, politiquement incestueuse, entre un homme ultra libéral qu’on a affublé de tous les noms de malheur, et des politiciens qui se sont fait passer pour des socialistes, est assurément une victoire pour Zakey. Pour qui connait le personnage, il ne s’en cache pas, c’est une revanche jouissive pour lui. Malheureusement pour Mahamadou Issoufou et ses petits camarades, c’est le signe d’un reniement. Le reniement à tous les principes qu’ils ont fait semblant de défendre pendant plus de 20 ans, à les entendre.

L’efficacité de la dépense publique, l’intégrité, la transparence dans la gestion des finances publiques et la passation des marchés : tels étaient certains thèmes chers aux socialistes opposants. Selon leurs propres mots, Zakai est l’envers de ces valeurs généreuses et nobles. Voilà qu’ils s’acoquinent avec celui qu’ils ont fait passer pour le diable en personne. Que dire d’eux ? Quelle image veulent-ils que les Nigériens gardent d’eux ? Les Nigériens retiennent qu’ils n’ont aucune parole, et qu’ils ne respectent aucun principe fondateur de la société et de l’Etat de droit. Car en vérité, nos socialistes, transformés en guristes au contact du pouvoir et de l’argent, ne croient en aucun principe.

Les principes démocratiques et les valeurs de civilisations de respect des règles, de la préférence de l’intérêt général à l’intérêt particulier, la transparence dans la gestion, la justice, le respect du bien public, sont aujourd’hui étrangers à la charpente conceptuelle du socialisme nigérien. C’est un spectacle triste et pitoyable que de voir les anciens opposants nigériens aduler, voire adorer, ce qu’ils ont voué aux gémonies hier, et de l’autre piétiner, bafouer et détruire toutes les valeurs qu’ils ont défendues avant d’accéder au pouvoir.

Ces valeurs de justice et d’équité, d’égalité et de liberté qui fondent l’humanité et toute société démocratique. En lieu et place nous avons le culte de la personnalité, la prédation des biens publics, l’instauration d’une dictature rampante par quelqu’un qui a quémandé son mandat auprès du peuple souverain, la destruction des institutions de la République et une tentative honteuse de caporalisation de la justice au bénéfice du clan. Parce que le seul principe de nos socialistes, leur unique conviction est l’acquisition du pouvoir et les ors que procure le pouvoir.

L’amourette entre Zakai et les guristes en est une illustration parfaite. Une idylle qui a fini par les discréditer complètement aux yeux d’un peuple qui ne tardera pas à les envoyer dans le décor pour qu’ils rendent compte de leurs forfaits sur la base de moult reniements. Merci Zakou Djibo, pour avoir fait tomber les masques.

Koudizé

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