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Editorial : A l’heure de la Renaissance culturelle
Publié le dimanche 12 avril 2015   |  ONEP




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Au cours de sa conférence de presse-bilan qu’il a animée à l’occasion du quatrième anniversaire de son investiture, le Président de la République a soulevé une question tout aussi intéressante que saillante : celle de savoir ‘’quelle est la plus belle invention de l’Homme ?’’. Pour lui, il n’y a aucun doute, ‘’la plus belle invention de l’Homme, c’est l’Etat’’. Et quand l’Etat a des problèmes, effectivement cela se répercute sur les individus.

Le Président de la République voulait rappeler aux uns et aux autres le sens de l’Etat, le sens et le respect du bien public. En ce moment où la Renaissance bat son plein, où le Niger est cité en exemple dans plusieurs domaines porteurs, le sens élevé de l’Etat doit être une préoccupation constante chez tous. C’est dire que notre Etat a besoin d’être repensé, d’être remodelé. Bref, nous devons entrer de plain-pied dans la Renaissance culturelle, si nous voulons être aux premiers wagons des Etats émergents.

Aujourd’hui, plus qu’hier, nous devons adopter des réflexes et comportements nouveaux qui soient propices à l’émergence de notre pays ; forger et cultiver une autre conscience qui laisse une large place aux vertus du travail bien fait, à la ponctualité, au sérieux dans le traitement des dossiers, à l’efficacité au travail, et à la bonne manière de servir. Toutes ces choses doivent nécessairement se traduire, à court terme, par une prise en mains, par tous et par chacun, de son propre destin, et par la seule vertu de l’ardeur au travail.

La Renaissance ou révolution culturelle à laquelle nous invite le Président de la République doit être le vecteur de notre développement. Or, dans les bureaux, la politique politicienne prime sur tout. Les absences injustifiées, les retards intempestifs, les mauvaises manières de servir, la nonchalance dans les traitements des dossiers, entre autres, sont autant de gangrènes qui continuent encore de freiner la bonne marche, donc l’efficacité de l’administration.

Et c’est d’ailleurs pourquoi, en dépit de la pertinence des politiques de développement actuellement en cours dans notre pays, la machine avance lourdement. En effet, a fustigé dans un de ses messages à la Nation, le Président de la République, ‘’si des progrès notables ont été enregistrés avec la vitalité démocratique de notre pays, sur le plan culturel, par contre, celui-ci s’enfonce dans une situation d’arriération prononcée comme l’illustrent le recul de l’éthique du travail, notamment dans la Fonction Publique, le développement d’une mentalité d’assisté, notre rapport avec le temps, notre comportement par rapport aux biens publics’’. C’est par le travail que les sociétés occidentales se sont développées, ce n’est que par le travail que notre pays atteindra les objectifs de son Programme de Renaissance.

Le ‘’sens de l’État’’ consiste donc à servir l’Etat au nom de l’intérêt général, à veiller à apporter sa part de contribution dans l’efficacité du service public, c’est en un mot donner le meilleur de soi au travail. C’est cette mentalité là qui a permis aux grandes nations de prendre leur envol sur le plan du développement. Et c’est à de cette même mentalité que nous invite le Président Issoufou à travers la Renaissance culturelle. Peut-être que l’organisation d’un forum national sur ce thème nous y aiderait davantage. Ainsi, pourrions-nous monter des dossiers bancables (comme ce n’est pas toujours le cas) et consommer les fonds alloués par les partenaires aux fins de la relance du développement (comme on n’a pas toujours su le faire au Niger)

Plus que jamais, il s’impose à tous la nécessité de changer nos comportements pour les mettre en adéquation avec les objectifs de développement dans un monde en perpétuel mouvement. Il s’agit de se conformer à la marche du monde en adoptant un comportement, une mentalité, une façon de travailler, favorables au développement.

Mahamadou Adamou

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