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Le président du Niger sur Boko Haram : "Des amateurs"
Publié le lundi 13 avril 2015   |  JDD


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© AFP par FAROUK BATICHE
Visite de travail du Chef de l`Etat en Alger : Le Président Mahamadou Issoufou échange avec le Président du Sénat, Abdelkader Bensalah
Dimanche 25 janvier 2015. Alger


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Mahamadou Issoufou, président du Niger, se félicite auprès du JDD d'avoir fait reculer Boko Haram au Nord du Nigeria. Il critique également ceux qui "ont débarqué Kadhafi" en Libye et "condamne" les caricatures de Charlie Hebdo.

Quel bilan tirez-vous de l'opération que vous avez lancée contre Boko Haram?
Boko Haram a été très fortement affaibli. Le 6 février, quand il a attaqué le Niger, nous lui avons infligé une défaite historique. Depuis le 8 mars, les armées tchadienne et nigérienne mènent des opérations à l'intérieur du Nigeria. Tous leurs objectifs ont été atteints en moins d'un mois.

Comment expliquez-vous cette rapidité?
Les forces de Boko Haram ont été surestimées. Et ce parce que l'organisation avait multiplié les conquêtes face à l'armée nigériane. Mais lors des premiers contacts avec nos forces, on s'est vite rendu compte qu'ils étaient des amateurs. Certes, ils ont leur foi, cette foi aveugle, mais cela n'a pas été suffisant. Le mythe de l'invincibilité de Boko Haram est tombé.

Bénéficiez-vous d'aide de pays occidentaux dans cette guerre?
Nous collaborons avec des pays amis, en particulier la France, dans le domaine du renseignement. Mais nous voudrions le vote d'une résolution à l'ONU pour que la communauté internationale nous apporte aussi un soutien matériel et financier. Nous ne sommes pas des pays riches et cette guerre nous coûte très cher. Tellement cher, que je suis contraint d'y affecter des ressources que je pourrais orienter vers l'éducation, la santé…

Les troupes nigérianes n'ont toujours pas réinvesti les villes que vous avez libérées. Comment comprendre cette lenteur?
Nous regrettons ces difficultés de coordination. Il y a beaucoup d'opérations que l'on devait mettre en place ensemble et cela ne s'est pas fait. Mais les choses devraient changer. Je connais M. Buhari, le nouveau président, et cela peut favoriser notre collaboration. C'est un homme d'État intègre.

Avez-vous déjà planifié ensemble de futures opérations militaires?
Nous les avons déjà en tête. Notre objectif est clair : nous voulons éradiquer Boko Haram, le chasser de tout le bassin du lac Tchad.

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