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Bagarre entre Sanoussi Jackou et Alkassoum Indatou : PNDS, le casseur d’alliances politiques
Publié le vendredi 17 avril 2015   |  Actu Niger


Le
© Autre presse par DR
Le siège du PNDS Tarrayya


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A peine le conseil des ministres du vendredi 10 avril 2015 terminé, nos sources nous ont informé d’une grave dispute entre 2 membres du gouvernement. Cette dispute aurait mis aux prises le ministre d’Etat, ministre des Mines Omar Hamidou Ladan, celui-là même sur lequel pèse une accusation de gifle gratuite infligée à une policiere, et sa ministre déléguée au Développement industriel Christelle Sanoussi Jackou.

eureusement, le président de la République Issoufou Mahamadou était là et même si les 2 protagonistes n’ont eu aucun égard à son rang pour calmer leur montée de colère. Faute d’éléments tangibles, nous laissâmes tomber cette info.

Du moins jusqu’à ce que le père de la ministre déléguée, le très bouillonnant Sanoussi Tambari Jackou prenne les choses en mains. Blessé sans doute par le traitement réservé à sa progéniture par un présumé « gifleur de femme », le président du PNA Al-Oumat a mis son grand boubou pour commencer à taper sur les portes de ses alliés afin de plaider la cause de sa fille.

Hélas ! STJ se heurte à des portes en béton qui refusèrent de s’ouvrir. Il tente d’abord de rencontrer le président Issoufou sans succès. Puis, le président de la MRN, Mouvance pour la Renaissance du Niger, Alkassoum Indatou qui refusa à son tour de recevoir STJ. Là, le prince de Kornaka ne put plus maîtriser sa colère, il ramasse les clic-clac de son bureau menaçant de quitter la barque Renaissance des guristes pour de bon. Joint au téléphone lundi après-midi par le soin de notre équipe pour en savoir davantage sur ses intentions, Sanoussi refusa de nous parler tout en nous renvoyant devant nos postes téléviseurs pour les infos du soir. « S’il y a une décision, on le fera savoir par voie de presse » nous a-t-il expliqué.

Mais nous suivîmes toutes les éditions d’information sur les différentes chaînes de télé sans voir le moindre élément sur le PNA Al-oumat. Et c’est seulement le lendemain que notre confrère L’Enquêteur nous apprend les raisons du silence de Sanoussi et son parti. Selon le confrère, lundi soir une réunion de la MRN a été improvisée au siège de l’ANDP Zaman Lahia avec la participation du président du parti au pouvoir Bazoum Mohamed. D’autres sources indiquent qu’au cours de cette réunion, STJ a monopolisé la parole pendant 45 minutes pour dire ses vérités sur l’alliance présidentielle. Il aurait notamment relevé le peu de considération du parti au pouvoir à l’égard des formations politiques qui ne sont pas représentées à l’Assemblée nationale. Chose que Bazoum voulut contester mais les autres leaders des partis politiques de l’envergure du PNA ont apporté leur soutien à Jackou en affirmant à leur tour que STJ avait bel et bien raison et que ça doit changer. Ça doit changer sinon …

Le message semble avoir passé ou du moins les meubles ont pu être sauvés. Le PNA a renoncé à sa sortie médiatique pour l’instant en tout cas. Mais ce n’est pas pour autant que l’implosion que nous avons déjà prédit il y a quelques semaines est conjurée pour de bon. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, la MRN n’a aucune chance de survivre jusqu’aux prochaines élections présidentielles. Outre, la marginalisation des partis alliés au profit des dissidents de l’opposition, la plupart des premiers sont mécontents de la manière dont les affaires publiques sont gérées par le régime.

Le PNDS-Tarayya qui est à la base de la première cassure d’alliance présidentielle en l’occurrence l’AFC du temps de Mahamane Ousmane se trouve être le spécialiste nigérien en la matière. Ce parti a aussi réussi à disloquer le FRDD, l’alliance CDS - MNSD, la CFDR et récemment son alliance avec le MODEN FA de Hama Amadou. En bon récidiviste dans la destruction des alliances ou en d’autres termes dans la trahison, Il risque fort bien de retourner son « expertise » contre sa propre alliance. Tant de frustration, tant d’arrogance, tant de mépris et tant de velléité à demeurer coûte que coûte au pouvoir quelqu’en seraient les conséquences sur le pays ne peut laisser indifférent aucun leader politique digne du nom.

Donc à un moment ou à un autre, les alliés du parti rose, ou à tout le moins une partie, finira par dire : trop, c’est trop, ça suffit comme ça !

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