Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article



 Titrologie



Le Sahel N° 8865 du 26/1/2015

Voir la Titrologie


  Sondage


 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles



Comment

Société

La SONICHAR : à la pointe du combat pour l’indépendance énergétique du Niger
Publié le vendredi 17 avril 2015   |  Le Sahel




 Vos outils




La société Nigérienne du Charbon d’Anou Araren (SONICHAR) exploite du charbon dans une mine à ciel ouvert à partir de son site du plateau de Tefereyré situé à 75 kms au nord ouest d’Agadez, et produit de l’électricité à partir d’une centrale thermique. Depuis sa mise en service le 23 avril 1981, la centrale thermique de cette société a produit 20.900.051,7 MWH au 31 décembre 2002, l’équivalent d’environ 824,9 millions de litres de gasoil, soit 98,8 milliards d’économie en devises pour le Niger.

Au 31 décembre 2010, SONICHAR a ainsi produit, depuis sa création, plus de 5.000.000 T de charbon, et plus de 4.200.000 MWH d’énergie électrique. La Sonichar participe actuellement au programme d’investissements sociaux en faveur des populations nigériennes.


L’importance de la production et de la distribution d’électricité aux sociétés minières d’Arlit Somaïr, Cominak et à la Nigelec, a des répercussions considérables sur le développement socio économique du Niger. A travers ses activités, la société a permis au Niger de réduire sa dépendance énergétique. Mieux, la SONICHAR représente pour, le Niger des atouts d’ordres stratégiques et économiques considérables. La SONICHAR a consenti des sacrifices énormes pour être au rendez-vous de la reprise du marché de l’uranium, ce qui va se traduire par l’augmentation des versements à l’Etat. La SONICHAR s’est également engagée dans un grand projet: la mise en exploitation d’une nouvelle tranche afin de fournir en énergie le site d’Imouraren situé à 80 km au sud d’Arlit, plus précisément dans la commune de Dannet.
La production de l’électricité à base du charbon constitue une économie en devises pour le Niger. Les projets actuels en cours vont de la valorisation des mâchefers (résidus de charbon issus de la combustion) en vue de leur utilisation dans différents domaines (génie civil, cimenterie etc.), à l’utilisation du charbon minéral à des fins domestiques et industrielles, l’exploitation de la cassitérite ainsi que la création d’une usine de verre.


La SONICHAR (société nigérienne du charbon d’Anou Araren) exploite du charbon dans une mine à ciel ouvert à partir de son site du plateau deTefereyré situé à 75 kms au nord ouest d’Agadez, et produit de l’électricité à partir d’une centrale thermique.


Depuis sa mise en service le 23 avril 1981, la centrale thermique de cette société a produit 20.900.051,7 MWH au 31 décembre 2002, l’équivalent d’environ 824,9 millions de litres de gasoil, soit 98,8 milliards d’économie en devises pour le Niger. Au 31 décembre 2010, SONICHAR a ainsi produit depuis sa création plus de 5.000.000 T de charbon, et plus de 4.200.000 MWH d’énergie électrique. La Sonichar participe actuellement au programme d’investissements sociaux en faveur des populations nigériennes.


L’importance de la production et de la distribution d’électricité (aux sociétés minières d’Arlit Somaïr, Cominak et Nigelec) a des répercussions considérables sur le développement socio économique du Niger. A travers ses activités, la société a permis au Niger de réduire sa dépendance énergétique. Mieux, la SONICHAR représente pour le Niger des atouts d’ordres stratégiques et économiques considérables. La SONICHAR a consenti des sacrifices énormes pour être au rendez-vous de la reprise du marché de l’uranium, ce qui va se traduire par l’augmentation des versements à l’Etat.


La SONICHAR s’est également engagée dans un grand projet: la mise en exploitation d’une nouvelle tranche afin de fournir en énergie le site d’Imouraren situé à 80 km au sud d’Arlit, plus précisément dans la commune de Dannet. De sa création au 31 décembre 2010, SONICHAR a produit plus de 5.000.000 T de charbon, et plus de 4.200.000 MWH d’énergie électrique.
Si Sonichar devait produire cette énergie sur la base des hydrocarbures, ce serait plus de 1,260 Milliard de litres de gasoil qu’elle consommerait sur la période, ce qui équivaut à plus de 630 Milliards de F CFA de dépenses en devises. Mais la production de l’électricité à base du charbon constitue justement une économie en devises pour le Niger.
Les projets actuels en cours vont de la valorisation des mâchefers (résidus de charbon issus de la combustion) en vue de leur utilisation dans différents domaines (génie civil, cimenterie etc.), à l’utilisation du charbon minéral à des fins domestiques et industrielles, l’exploitation de la cassitérite ainsi que la création d’une usine de verre.


Pour faire face aux nouveaux besoins en énergie électrique dus à l’arrivée de nouveaux consommateurs , Sonichar s’est attelée à s’assurer de la disponibilité, dans un premier temps, des réserves nécessaires en charbon et en eau, puis à mettre en chantier des études pour le renforcement de ses capacités : Réhabilitation et modernisation de l’outil de production existant, augmentation des capacités de la mine, construction d’une centrale supplémentaire composée de deux tranches de 25 MW chacune et renforcement des capacités en matière de personnel et de compétences (formation). Depuis sa création, Sonichar contribue à la création d’emplois par des embauches fixes (recrutements de jeunes Nigériens dans les secteurs d’activités de l’entreprise etc.) ; des embauches temporaires (recrutements de plus de 50 contractuels et temporaires par an, pendant les périodes de fortes activités : arrêt tranches etc.) ; la sous-traitance avec des entreprises de placement de main-d’œuvre. Dans le cadre de la politique de gestion prévisionnelle du personnel, Sonichar a mis en place un programme d’insertion des jeunes diplômés (PIJD). Ainsi plus de 30 jeunes sont déjà en contrat à durée déterminée en vue d’une embauche définitive. De plus, Sonichar participe fortement à la formation des jeunes par l’appui en stages des jeunes provenant des différentes écoles publiques et privées du Niger.


Au chapitre de ses appuis multiformes dans le cadre du développement économique et social, Sonichar contribue en versant environ 20 millions de F CFA par an à l’Etat au titre des impôts et taxes. Aux collectivités territoriales, la société apporte un appui dans le cadre de la réfection des pistes et routes ; en matière de santé, plus de 200 millions de FCFA par an sont investis dans les soins de santé de la population. Sur le plan de l’éducation, la Sonichar a également investi plus de 200 millions de FCFA, notamment dans la construction et l’équipement des classes. Pour promouvoir la production agricole et animale, plus de 28 millions de m3 d’eau, soit 41% de la production totale en eau de Sonichar, ont été mis à la disposition des populations. Des appuis de plus 20 millions de F CFA ont été apportés aux coopératives et à la réalisation des ouvrages. Sur le plan culturel, Sonichar apporte son appui à toutes les grandes manifestations culturelles, notamment dans le cadre de l’organisation de la Cure salée, du Festival de l’Aïr, du Sabre national de lutte traditionnelle etc. En 2011, plus de 50 millions de FCFA ont été investis dans ces différentes manifestations.


Sonichar envisage d’augmenter ses capacités pour faire face aux nouveaux besoins, ainsi que la mise en place, dans le cadre du développement durable, d’un système de management environnemental (SME) selon la norme ISO 1400 en vue d’une certification.


Sonichar s’est aussi engagée dans une démarche de réduction drastique des coûts de production, la réhabilitation et la modernisation de son outil de production en vue de faire face aux besoins futurs des clients, une politique de développement et de prise en charge permettant une meilleure intégration de son environnement, par une participation dans tous les processus de développement régional et sous-régional, en phase avec la décentralisation, une politique saine de la gestion des ressources humaines par une adéquation « profils-emplois », une politique de pérennisation de ses activités et de préservation de son environnement pour les futures générations, et l’amélioration de la sécurité de ses agents au travail.


Abdoulaye Harouna et Oumarou Moussa Envoyés spéciaux

 Commentaires